Santé publique France a annoncé qu'un premier cas suspect de variole du singe avait été détecté en Île-de-France jeudi, sans en révéler plus sur le patient concerné.
Une première en France. Ce jeudi, Santé publique France a révélé dans un document envoyé aux professionnels de la santé qu'un premier cas suspect de variole du singe avait été détecté en Île-de-France. Cependant, aucune autre information n'a été divulguée sur le patient, alors que le nombre de patients atteints de cette pathologie dans le monde a récemment augmenté à un rythme inhabituel.
D'autres analyses doivent encore être effectuées pour confirmer qu'il s'agit bien du premier cas sur le sol français. Pour cela, Santé publique France explique qu'un test qPCR ou RT-PCR doit être effectué pour le virus de la variole du singe, le virus MKP. L'établissement ajoute également qu'un cas suspect est un patient dont la fièvre est supérieure à 38 °C suivie d'une « éruption vésiculeuse », d'une pneumonie ou d'une encéphalite sans cause identifiée.
Un rapport européen dans les prochains jours
Santé publique France demande que les cas suspects restent isolés à domicile et précise que ceux qui présentent une forme clinique grave doivent être hospitalisés.
Depuis le début du mois de mai, plusieurs dizaines de cas ont été identifiés en Europe. Le Royaume-Uni a averti que tous les malades étaient des hommes ayant eu des rapports sexuels avec d'autres hommes.
Il convient de noter que la maladie est connue depuis les années 1970 et qu'elle circule principalement dans le bassin du fleuve Congo, en République démocratique du Congo, au Cameroun et au Nigeria. Cependant, une bonne partie des cas identifiés ces derniers jours n'ont pas fait de voyages récents dans ces régions.
Dans ce contexte, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) doit publier un rapport d'évaluation des risques dans les prochains jours.
Credits : california18