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Anonyme
La dysphorie !... c'est quoi ?
★ Voici les différentes formes de dysphorie, avec un accent particulier sur les plus reconnues et discutées :
* Dysphorie de Genre (la plus connue) :
C'est la forme de dysphorie la plus largement reconnue et étudiée. Elle désigne la souffrance psychique et le malaise intense résultant de l'inadéquation entre le sexe assigné à la naissance et l'identité de genre ressentie par la personne.
Elle peut se subdiviser en :
* Dysphorie corporelle :
Inconfort, dégoût ou anxiété liés aux caractéristiques sexuelles primaires et/ou secondaires (organes génitaux, poitrine, pilosité, voix, etc.) qui ne correspondent pas à l'identité de genre. Cela peut inclure un désir profond de modifier ces caractéristiques par des moyens médicaux ou chirurgicaux.
* Dysphorie sociale :
Détresse ressentie face à la façon dont on est perçu, nommé ou traité par les autres en fonction de son sexe assigné, plutôt que de son genre ressenti. Cela inclut le "mégenrage" (utilisation des mauvais pronoms ou accords), l'inconfort dans les espaces genrés (vestiaires, toilettes), ou le sentiment de ne pas être vu(e) pour qui l'on est vraiment.
* Dysphorie administrative : Frustration et mal-être liés aux documents officiels (carte d'identité, passeport, etc.) qui ne reflètent pas l'identité de genre de la personne, l'obligeant à s'identifier d'une manière non congruente avec son vécu.
* Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) :
Il s'agit d'une forme sévère et invalidante du syndrome prémenstruel (SPM). Le TDPM se caractérise par des symptômes émotionnels et comportementaux intenses et perturbateurs qui surviennent de manière cyclique dans la phase lutéale du cycle menstruel (avant les règles) et disparaissent généralement avec le début des règles.
Les symptômes incluent une humeur dépressive marquée, de l'anxiété, de l'irritabilité, de la colère, des sautes d'humeur extrêmes, une diminution de l'intérêt pour les activités habituelles, des difficultés de concentration, de la fatigue et des problèmes de sommeil. La détresse est suffisamment grave pour altérer le fonctionnement social ou professionnel de la personne.
* Dysphorie post-coïtale (DPC) :
Également appelée "tristesse post-coïtale", il s'agit d'un sentiment de mélancolie, d'anxiété, d'irritabilité ou de pleurs inexpliqués qui surviennent après un rapport sexuel consensuel, même s'il a été agréable. Ce n'est pas une dysphorie au sens d'une "inadéquation", mais plutôt un état émotionnel dysphorique qui peut être surprenant et déroutant pour la personne qui le vit. Les causes ne sont pas entièrement comprises mais peuvent inclure des facteurs hormonaux, psychologiques (stress, antécédents de traumatisme), ou relationnels.
* Dysphorie en tant que symptôme d'autres troubles :
Il est important de souligner que le terme "dysphorie" peut également être utilisé de manière plus générale pour décrire un état d'âme déplaisant qui est un symptôme d'autres conditions de santé mentale ou physique. Par exemple :
* Dépression : La dysphorie est un symptôme central de la dépression, se manifestant par une tristesse persistante, une perte d'intérêt ou de plaisir.
* Anxiété : L'anxiété chronique ou les troubles anxieux peuvent s'accompagner d'un état dysphorique fait de tension, d'inquiétude et d'irritabilité.
* Trouble bipolaire : Les phases dépressives du trouble bipolaire incluent la dysphorie, et certains états mixtes peuvent présenter une agitation dysphorique.
* Abstinence (sevrage) : Lors du sevrage de certaines substances (alcool, drogues), une dysphorie intense peut survenir.
* Effets secondaires de médicaments : Certains médicaments peuvent provoquer une dysphorie comme effet secondaire.
* Conditions médicales : Des problèmes de santé physique, des déséquilibres hormonaux (autres que le TDPM), ou des carences nutritionnelles peuvent parfois contribuer à des états dysphoriques.
En résumé,
si la dysphorie de genre est la forme la plus spécifiquement définie et médiatisée, le terme "dysphorie" lui-même est plus large et désigne un état de mal-être émotionnel qui peut être une condition à part entière (comme le TDPM) ou un symptôme d'une autre problématique.
★ Voici les différentes formes de dysphorie, avec un accent particulier sur les plus reconnues et discutées :
* Dysphorie de Genre (la plus connue) :
C'est la forme de dysphorie la plus largement reconnue et étudiée. Elle désigne la souffrance psychique et le malaise intense résultant de l'inadéquation entre le sexe assigné à la naissance et l'identité de genre ressentie par la personne.
Elle peut se subdiviser en :
* Dysphorie corporelle :
Inconfort, dégoût ou anxiété liés aux caractéristiques sexuelles primaires et/ou secondaires (organes génitaux, poitrine, pilosité, voix, etc.) qui ne correspondent pas à l'identité de genre. Cela peut inclure un désir profond de modifier ces caractéristiques par des moyens médicaux ou chirurgicaux.
* Dysphorie sociale :
Détresse ressentie face à la façon dont on est perçu, nommé ou traité par les autres en fonction de son sexe assigné, plutôt que de son genre ressenti. Cela inclut le "mégenrage" (utilisation des mauvais pronoms ou accords), l'inconfort dans les espaces genrés (vestiaires, toilettes), ou le sentiment de ne pas être vu(e) pour qui l'on est vraiment.
* Dysphorie administrative : Frustration et mal-être liés aux documents officiels (carte d'identité, passeport, etc.) qui ne reflètent pas l'identité de genre de la personne, l'obligeant à s'identifier d'une manière non congruente avec son vécu.
* Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) :
Il s'agit d'une forme sévère et invalidante du syndrome prémenstruel (SPM). Le TDPM se caractérise par des symptômes émotionnels et comportementaux intenses et perturbateurs qui surviennent de manière cyclique dans la phase lutéale du cycle menstruel (avant les règles) et disparaissent généralement avec le début des règles.
Les symptômes incluent une humeur dépressive marquée, de l'anxiété, de l'irritabilité, de la colère, des sautes d'humeur extrêmes, une diminution de l'intérêt pour les activités habituelles, des difficultés de concentration, de la fatigue et des problèmes de sommeil. La détresse est suffisamment grave pour altérer le fonctionnement social ou professionnel de la personne.
* Dysphorie post-coïtale (DPC) :
Également appelée "tristesse post-coïtale", il s'agit d'un sentiment de mélancolie, d'anxiété, d'irritabilité ou de pleurs inexpliqués qui surviennent après un rapport sexuel consensuel, même s'il a été agréable. Ce n'est pas une dysphorie au sens d'une "inadéquation", mais plutôt un état émotionnel dysphorique qui peut être surprenant et déroutant pour la personne qui le vit. Les causes ne sont pas entièrement comprises mais peuvent inclure des facteurs hormonaux, psychologiques (stress, antécédents de traumatisme), ou relationnels.
* Dysphorie en tant que symptôme d'autres troubles :
Il est important de souligner que le terme "dysphorie" peut également être utilisé de manière plus générale pour décrire un état d'âme déplaisant qui est un symptôme d'autres conditions de santé mentale ou physique. Par exemple :
* Dépression : La dysphorie est un symptôme central de la dépression, se manifestant par une tristesse persistante, une perte d'intérêt ou de plaisir.
* Anxiété : L'anxiété chronique ou les troubles anxieux peuvent s'accompagner d'un état dysphorique fait de tension, d'inquiétude et d'irritabilité.
* Trouble bipolaire : Les phases dépressives du trouble bipolaire incluent la dysphorie, et certains états mixtes peuvent présenter une agitation dysphorique.
* Abstinence (sevrage) : Lors du sevrage de certaines substances (alcool, drogues), une dysphorie intense peut survenir.
* Effets secondaires de médicaments : Certains médicaments peuvent provoquer une dysphorie comme effet secondaire.
* Conditions médicales : Des problèmes de santé physique, des déséquilibres hormonaux (autres que le TDPM), ou des carences nutritionnelles peuvent parfois contribuer à des états dysphoriques.
En résumé,
si la dysphorie de genre est la forme la plus spécifiquement définie et médiatisée, le terme "dysphorie" lui-même est plus large et désigne un état de mal-être émotionnel qui peut être une condition à part entière (comme le TDPM) ou un symptôme d'une autre problématique.