Chaque jour, chaque instant, je trotte, je courre je vole, mes pieds dénudés lésés par les galets acérés. Simplement pour éviter toute rencontre infortune, tout regard déplacé. Simplement pour éviter la traîtresse aux cheveux de neige mêlés d'acier. Simplement éviter son chemin, éviter ce sourire carnassier, ces verres hypocrites, surplombant l'infectée aux yeux verts, pervers. Simplement ignorer la vampiresse aux fonctions de mairesse, oui, cette femme corrompue à l'âme devoyée, ce démon de vertu se cachant derrière sa conscience, cette impureté impie se croyant, de vertu emplie. Traîtresse à ma personne ! Tu aurais dû m'atteindre en personne, mais comme j'aurais pu m'en douter tu rampe avec sournoiserie, te faufile parmi la vérité, et arbore le mensonge comme habit de cérémonie. Traîtresse ! Ait au moins la décence de m'atteindre en vrai. Ait au moins la décence de me confronter. Affronte tes actes au lieu de faire appel à la maréchaussée.
Chaque jour, chaque instant, je trotte, je courre je vole, mes pieds dénudés lésés par les galets acérés.
Chaque jour, chaque instant, je trotte, je courre je vole, mes pieds dénudés lésés par les galets acérés.