J'avais pour habitude d'écrire un peu, c'est elle qui m'a fait redécouvrir ce que j'ai toujours été, c'était là encore enfouis au profond de mon être. La lettre écrite à l'arrache comme l'on dit, j'espère que ça explique ce que je ressens,ce que je veux lui laisser, j'aurais pû mieux faire, mais à quoi bon ?
Le secret sous nos peaux, Je vois. Je vois ça, comme ça.Ce n'est pas le chaos du monde, non.
Juste ce vide en moi quand tes mains ne sont plus là. Sept mois ont filé, légers comme un souffle, un don. Chaque instant avec toi, une chose que je n'oublie pas.Nous n'aurions pas dû céder à la folie, tu sais.Tes mains... ces lignes que j'ai caressées tant de fois, Elles serrent mon cœur, un nœud doux et si fort.Le rire de l'ami, ce bruit si familier, pour toi souvent froid, Masquait nos murmures, nos corps cherchant le port. Ah ! La chaleur des draps froissés, ton parfum sur ma peau Qui me brûlait encore...et encore ... Mon cœur... à retrouvé avec toi ce qu'il à toujours été et il a même changé, depuis ce fameux jour, le début de notre amour. Dans le grand silence où l'ami se perd, loin de tout mot,
Je sens juste l'absence, et ce qui nous lie toujours. Tes larmes... je me souviens...un goût salé, si vrai, sur mes lèvres, ma fièvre.Tu es ma nuit la plus douce, ma lumière si forte et si belle,
La blessure ouverte que j'ai choisie d'aimer, je te jure. Mes sens en toi s'éveillent, vibrent, à cette nouvelle échelle,le reste du monde, tout d'un coup, n'existe plus, paraît si vide ,si insipide, une fleur sans parfum, une vie sans sourire,c'est sûr.
On touchait le ciel, mon amour, comme dans un autre monde,loin des regards, loin des voix,
Nos peaux collées, nos souffles,nos pensées... comme un seul et même secret. Mais le nom de l'ami, toujours ...ce bruit sourd sans joie, pour toi.
Me ramène ici... ET ÇA FAIT MAL. Tellement, C'est vrai.Puisque ton choix, mon ange s'accroche à la terre, à cet argent qu'on garde, à ces murs si grands et si fiers. Ces maisons claires au soleil, ces biens à lui,une sécurité, je comprends, que tu préfères, plus lourds que nos promesses, que nos désirs, nos vœux,si chers.
L'ARGENT. Ce mot résonne, froid, comme un mur.
Tes yeux me cherchent encore... mais ta main se raccroche.Chaque seconde est un poids, pour moi ,une triste voie ... sans toi, un avenir sans futur. Chaque frisson partagé, une fin qui se rapproche... Du vide. Ce souffle que je retiens... ce n'est plus l'air. C'est l'ultime adieu. Mon cœur se vide, fatigué, mais il faut bien finir. Trop tard pour les rêves. Trop tard pour atteindre la beauté des étoiles.Je te laisse à ta vie, mon amour pour toujours.À ton chemin à suivre. Et moi... je m'éloigne, ombre parmi les ombres, Seul, juste là, portant nos cieux qui s'éteignent. Juste le silence. Et cette douleur qui m'encombre Jamais. Nous n'aurions dû, jamais. J'en suis terriblement désolé, je t'aime
Merci à ceux qui m'auront aperçu et bonne route sur les chemins incertains de la vie