Le clapotis résonnait contre la ruine,
Devenue verte par le temps, elle s'était peu à peu effondrée,
Puis parfois, une âme venait y marcher,
Ses pas glissaient sur l'herbe grisée,
Et elle avançait.
Cette ombre avait souvent l'air perdue,
Souvent l'air abandonnée,
Elle marchait.
Et la muraille l'observait,
L'eau se glissait près d'elle,
Et l'herbe se courbait.
Dans l'ombre des branches,
Des créatures bondissaient,
Difformes, creusées
Elles vivaient.
Sans savoir ce qu'il se trouvait sous elles.
Un amoncellement de saveur
Un amoncellement de terreur
Un amoncellement d'erreurs
Puis encore et encore
Elles vivaient
Sans compter ceux qui ne vivaient jamais.
L'ombre, pied nus, détachée,
Observait,
Marchait
Mais ne repartait jamais.
Devenue verte par le temps, elle s'était peu à peu effondrée,
Puis parfois, une âme venait y marcher,
Ses pas glissaient sur l'herbe grisée,
Et elle avançait.
Cette ombre avait souvent l'air perdue,
Souvent l'air abandonnée,
Elle marchait.
Et la muraille l'observait,
L'eau se glissait près d'elle,
Et l'herbe se courbait.
Dans l'ombre des branches,
Des créatures bondissaient,
Difformes, creusées
Elles vivaient.
Sans savoir ce qu'il se trouvait sous elles.
Un amoncellement de saveur
Un amoncellement de terreur
Un amoncellement d'erreurs
Puis encore et encore
Elles vivaient
Sans compter ceux qui ne vivaient jamais.
L'ombre, pied nus, détachée,
Observait,
Marchait
Mais ne repartait jamais.