Fellation - Première véritable expérience

Valona
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Une étrange émotion

Ce sont enfin les vacances. Je prépare ma licence de Sciences. J'ai mon concours en juin 2023. Je n'ai donc pas trop de temps à consacrer à des interventions ici, sur mon forum préféré. Je profite de cette opportunité pour partager cette histoire. Tout cela s'est passé durant nos vacances d'été. J'étais avec mes parents dans une grande location, au bord de l'océan. Une demeure du XIXe siècle. Il se passait d'ailleurs des choses étranges que je relate prochainement dans la rubrique "Ésotérisme et paranormal" de ce même forum. Mais ce qui nous interpelle ce soir c'est ce récit décalé et quelque peu surréaliste. Pourtant ce texte n'est que le témoignage de faits bien réels, vécus au début septembre. Bien évidemment, j'ai longuement hésité avant cette narration. Après réflexion, l'anonymat me permet d'en partager le déroulement dans la plus totale certitude de rester dans l'ombre d'une intervenante comme toutes les autres. Avec la différence que je sais écrire. Moindre mal.

Je roule à bicyclette sur la piste cyclable qui longe l'océan. C'est une longue plage sans fin. Je savoure les moments où je pédale à l'ombre des pins. Des pins parasols qui n'ont jamais si bien porté leur nom. Il fait chaud. Je suis en jupette et en T-shirt. Malgré cette chaleur proche de la canicule qui va s'installer dans les prochains jours, je savoure ces instants de bonheur. J'adore les grosses chaleurs. Elles m'offrent énergie et puissance. J'évolue donc dans la sérénité la plus totale. L'absence de vent est un plaisir supplémentaire en ce samedi 3 septembre 2022. Sur la gauche l'immensité bleue des flots. Au-dessus de ma tête le bleu lapis-lazuli d'un ciel sans nuage. Je croise tout de même quantité de cyclistes. Principalement des familles. Des séniors également. Il doit être quinze heures trente.

Prise d'une impérieuse envie naturelle, je prends le sentier qui quitte la route sur la droite. Une centaine de mètres. Il y a là des cabanons de jardins. Une aire de repos. Des bancs et des tables. Des totems indicateurs car ici tous les sentiers sont soigneusement balisés. Quelques promeneurs. En familles ou en groupes. Une animation fort sympathique. Je dois vraiment faire pipi. Je pousse ma bicyclette sur cette portion du sentier qui descend. Cela ressemble à une carrière abandonnée. Du schiste. Cette pierre de craie qui s'effrite inexorablement. De grosses pierres jonchent le fond du cratère. Il y a là aussi quelques cabanons dans une ambiance très "western". En pleine chaleur accablante, je n'ai d'autres choix que d'aviser une des cabanes abandonnées. Cabanes de chantier.

Loin de toutes considérations exhibitionnistes, je retrousse ma jupette, je descends ma culotte pour me soulager dans une indicible libération. Je me soulage. Je vide ma vessie en soupirant d'aise. << Bonjour mademoiselle ! >>. C'est un homme, la probable cinquantaine. Il est légèrement en hauteur. Il tient son sexe à sa base, entre son pouce et son index. Comme il y a d'autres personnes pas loin, dont je peux entendre les éclats de voix, je ne suis pas inquiète. De plus, l'exhibitionniste n'a aucune attitude menaçante. Bien au contraire. C'est une constante chez ces individus extravertis. J'en suis. J'en fais partie. Je sais très exactement ce qui se passe dans leur psyché. Le plaisir d'être vue, de "surprendre", reste la seule finalité de leurs attitudes "déviantes". C'est d'ailleurs très étonnant.

Curieusement, je ne suis nullement inquiète. Je termine tranquillement ma petite affaire. Un peu par défi, un peu par perversité, je relève la tête pour regarder. Le quidam agite son sexe dans ma direction. Je le fixe effrontément. Il cesse pour me dire : << Le plus beau spectacle du monde ! >>. J'éclate de rire. Ce qui a pour effet d'arroser mes mollets et mes chevilles. En riant je ne contrôle plus vraiment. La situation ne fait pas que m'amuser, elle m'excite subitement. Je fais comme l'inconnu. Je regarde partout autour de nous. Il est en short. T-shirt et baskets. Il se masturbe doucement. Que dire dans ces moments si particuliers ? Nous nous observons longuement. Ça fait quelques minutes que je ne pisse plus. Je glisse ma main entre mes cuisses. C'est excitant.

Nous nous masturbons. Sans cesser de nous fixer. J'ai beaucoup de difficulté à soutenir le regard de cet homme. Les éclats de voix qui nous parviennent rajoutent encore au côté surréaliste de la situation. Je suis à la limite de l'ankylose. La crampe me guette. Je me redresse. << Une pipe, ça te dis ? >> me lance le quidam. Je reste d'abord interloquée. Il n'est pas le premier à me faire ce genre de proposition. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve confrontée à ce style de "plans". Moi qui aime les provoquer je me retrouve même un peu gênée de ne pas avoir anticipé. Je n'avais pas vu ce type. Un opportuniste. Un point commun que j'apprécie. Je reprends très rapidement mes esprits. J'aime avoir le contrôle total. La proximité des gens me rassure complètement.

<< Tu n'a pas envie de sucer ? >> rajoute le mec avec un calme déconcertant. Je regarde son sexe. Une belle "lance à incendie" plutôt attractive. J'aime voir les pénis lorsqu'ils me sont présentés de manière incongrue. Les vingt centimètres lascifs qu'agite le bougre en me fixant avec défi. Je me redresse. Je m'entends demander : << Ici ? >>. Le coquin ne me laisse pas le temps de répondre. << Non, là, dans la cabane ouverte. Si ça te chante ! >> lance le masturbateur. Je regarde la porte du cabanon à moitié arrachée. Une inexplicable excitation me fait frissonner à plusieurs reprises. Et si c'était la plus excellente occasion de tenter cette expérience ? Après tout, il y a des gens pas loin. Je ne risque rien d'autre que ce que je commence à désirer le plus fort au monde. La fellation.

Je monte les trois marches taillées dans la craie. Je rejoins ce type qui m'invite à le suivre. Curieusement, je n'ai nulle envie de m'enfuir. Alors qu'habituellement je prends mes jambes à mon cou. L'intérieur de la cabane est plutôt tristounette. De la poudre de craie au sol. Des planches disjointes qui laissent passer la lumière. Et toujours cette chaleur que l'ombre dérisoire du toit délabré ne tempère pas. Il me montre son sexe : << Tu en as déjà vu des comme ça ? >> me demande t-il. Cette question ridicule me fait rire. Je réponds : << Oui, et des plus belles encore ! >>. Ce qui n'est évidemment qu'un mensonge éhonté. Il m'est difficile de faire une réelle différence entre celles que j'ai déjà vu. Ma référence la plus absolue reste celle de mon complice. Celle de mon ami Jonathan.

Il se colle contre la cloison. Cambré sur ses genoux fléchis. Il se masturbe doucement. Je regarde partout autour de nous. Je me sens soudain stupide. Ridicule. Une timidité irrépressible monte du plus profond de moi-même. Je n'ose plus soutenir le regard de cet homme. Il n'est pas beau. Un peu dégarni. Du ventre. Rien de ces physiques d'athlètes que j'aime tant. Non. Il y a là le "laisser aller" dans sa plus pitoyable réalité. J'en ai des frissons. Pourtant, tout au fond de moi, il y a une envie folle de goûter à ce sexe. << Viens ! >> murmure le type en se redressant pour s'approcher. Il me saisit par ma natte qu'il tient comme une laisse. Donnant quelques à coups. Tout mon corps se tend. Je vis là une sensation toute neuve. L'inconnu se penche pour murmurer : << OK ? >>.

Je ferme les yeux. Bien décidée à partir à la découverte d'une toute nouvelle expérience. Je sais très bien ce que le quidam frotte sur mon visage. Il insiste. N'oubliant aucun relief. Mon front, mon nez, mes joues, autour de ma bouche. Je ressens une profonde sérénité. J'apprécie d'être le jouet de cet homme. Il passe son sexe sur mon visage en chuchotant : << C'est super, non ? >>. Je ne dis rien. Je n'ose pas ouvrir les yeux. Tous mes sens sont en émois. L'excitation est intense. Différente de toutes celles connues jusque là. Lorsqu'il insiste sur mes lèvres, je les garde obstinément serrées. C'est qu'il insiste en murmurant : << Ouvre ! >>. Je reste immobile. Il rajoute : << S'il te plaît ! >>. C'est tout aussi étrange de me faire tutoyer par un homme que je ne connais pas.

L'odeur de son sexe envahit mes narines. Une autre sensation m'envahit. Une odeur masculine que je reconnais. Celle de Jonathan m'a habitué à ces effluves parfumées d'une genre tout particulier. Je hume sans pouvoir retenir mon gémissement d'extase. J'ouvre la bouche sans vraiment m'en rendre compte. L'homme y enfonce son sexe. L'odeur et le goût sont une sorte de symbiose naturelle. Il passe ses index sur mes joues creusées par l'effort de succion. Je vis cet instant comme à l'extérieur de moi-même. C'est à la fois répugnant, dégoûtant et pourtant si excitant. La substance que je récupère est légèrement salée. Il subsiste une amertume assez désagréable lorsque je l'avale. Il en arrive encore. J'aspire. Cela emplit parfois ma bouche. Je déglutis avec beaucoup de difficultés.

De nombreux hauts le cœur me font tousser. C'est dégueulasse et pourtant tellement excitant. Je suis une cérébrale. Je viens de comprendre que pour apprécier l'instant dans toute sa substantifique moelle je me dois de laisser mon imagination prendre le dessus. Je ne me suis jamais sentie plus profondément dans l'intimité d'un homme. Je sais qu'il me regarde. Je garde les yeux fermés. Je suis à la fois morte de honte, gênée comme jamais et pourtant tellement désireuse de continuer. D'en savoir davantage. Les montées de liquide séminal se font de plus en plus abondantes. Je comprends que c'est proportionnel aux plaisirs que j'offre à ce vicieux. Il me tient par les oreilles. M'imposant l'immobilité la plus totale. Il fait bouger son sexe. À chaque fois il y a davantage de liquide.

Un liquide épais, visqueux, gluant que j'avale avec énormément de difficulté. Ça colle dans ma bouche. Toutes les deux trois minutes mon "tortionnaire" me permet de cesser. Je reprends ma respiration comme une noyée qui retrouve l'air vivifiant. Il me tient sous le menton, par la nuque sur laquelle il appui parfois avec force. Je manque à chaque fois de m'étouffer. Ce que je vis sur l'instant est nouveau. Je découvre. Je reste étonnée. Je me demande pourquoi cet homme, à qui j'offre le plus indicible des plaisirs, me traite de cette manière, en murmurant des propos vulgaires. Soudain, il me saisit fermement par les oreilles. Il hurle en se vidant dans ma bouche. C'est la première fois de ma vie que je bois la tasse. Une telle quantité de sperme que je ne peux avaler.

Pourtant, d'une poigne ferme, il m'empêche de me soustraire à son étreinte. Il me pince le nez sans me laisser d'autres choix que de déglutir. C'est dégueulasse. Il m'en coule des narines. Ça me brûle partout. Jusque dans les sinus. Je tente de me débattre. La force d'un homme entrain de jouir en poussant des cris gutturaux. Comment pourrais-je opposer la moindre résistance ! Il me lâche enfin. Je me détourne à quatre pattes. Je me redresse instantanément. Je tourne les talons pour filer à toute vitesse. Je remonte en courant pour vomir devant deux bonnes sœurs qui se promènent là. Je me sens ridicule. Je me dépêche de retrouver ma bicyclette fermée à cadenas au poteau du totem indicateur. Des gens m'observent. << Un problème mademoiselle ? >> me demande un monsieur.

Je le rassure. Je monte sur ma machine. Je crois que je n'ai jamais pédalé aussi vite qu'en cette fin d'après-midi. Quelques kilomètres. Je m'arrête devant la caravane d'un marchand de glaces. Je prends un cône à la vanille. Ce qui fait enfin disparaître ce goût persistant qui congestionnait ma gorge et l'intérieur de mon nez. Assise sur un rocher, je revis cette expérience dans le moindre détail. C'est curieux. C'est étrange. Mais je reste extrêmement excitée. J'avise les bosquets en contrebas du parking. C'est là, à l'abri des regards, que je me masturbe. Je crois que c'est même plus fort que quand je le fais devant Jonathan lors de nos soirées masturbations des dimanches. Il ne faut surtout pas qu'il le sache. Lui qui aimerait tant me faire découvrir les plaisirs de la fellation. Secret de fille.

Bisou
 

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Plantation d'un arbre via Reforestaction 🌳
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J'ai pas comprit la🤔 il faut lire tous sa pour une histoire de fellation
Et la photo ces pour voir quoi je cherche la fellation jé trouvé pas en même temp je regarde rocki le boxeur
 
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J'ai pas comprit la🤔 il faut lire tous sa pour une histoire de fellation
Et la photo ces pour voir quoi je cherche la fellation jé trouvé pas en même temp je regarde rocki le boxeur
Quoi toi y en a dire ? Toi pas aimer lecture ? Toi préférer texto littérature ? Toi y en a beaucoup faire rigoler nous...
 
Valona
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Seconde véritable expérience

Je suis profondément "touchée" par les retours quand à mon récit. Je comprends les émotions qui étreignent le lecteur à la découverte de mes histoires. Aussi, toujours désireuse de partager mes aventures, je m'offre le nec plus ultra d'une suite. Je profite bien évidemment de mes vacances universitaires pour tresser ces phrases avec les mots les plus appropriés. Mes admirateurs, (que je remercie), savent que mes textes sont exempts de toutes vulgarités, de toutes grossièretés et de tout manquements à la déontologie du forum. Total respect pour tous les intervenants. Après tout, celles et ceux que tout cela n'intéresse pas, ne viennent pas sur cette section du forum.

Nous sommes le mardi 27 septembre 2022. Il est 17 h15. Mon collègue étudiant apprécie toujours beaucoup lorsque nous bavardons un peu dans sa voiture. Nous évoquons le cours de l'après-midi. Les prestations de nos professeurs sont souvent à l'origine de quelques crises de fous rires. Lucas est un garçon brillant. Je l'aime bien. Il a de l'humour, de la classe, toujours élégant et surtout il est expert en "langues vivantes". Depuis deux ans, il m'offre parfois de merveilleux cunnilingus dans son SUV Volkswagen. C'est toujours les mardis, vers 17 h30.

Lorsque j'y pense, j'éprouve un sentiment étrange. Je me sens redevable. Ce sentiment me culpabilise. Même s'il me fait aussi frissonner d'aise. Je n'en n'ai jamais parlé à Jonathan. Je veux me garder Jonathan. Tout au fond de moi je sais qu'il sera l'homme de ma vie. Je veux toutefois profiter des années qui me séparent du Doctorat. Rester libre. Savourer mes petites aventures. Je n'ai de comptes à rendre à personne. Jonathan me procure déjà tant de sublimes instants. Notre amitié teintées de nos secrets sentiments. Notre complicité unique. La combinaison "gagnante"...

Cette fin d'après-midi est douce. Le ciel est resté voilé toute la journée. Lucas m'entretient de ses hésitations. Ses parents exploitent une entreprise florissante. Comme moi il prépare un doctorat de Sciences appliquées. Étant enfant unique, il se sent la lourde responsabilité de reprendre le flambeau familial d'ici une dizaine d'années. Tout en me faisant part de ses tourments, de son tracas, il caresse doucement ma cuisse. Je suis en jupe. J'aime le contact de sa main sur ma peau. Les rares fois où Lucas se laisse ainsi aller c'est avant de se mettre à genoux dans l'auto. Lui aussi apprécie de lécher mes intimités.

Frissonnante, je m'apprête à prendre la position idoine. Lucas sort de la voiture pour passer entre mes jambes écartées. Pour ce faire, un instant bref, sa braguette est juste à la hauteur de mon visage. En un éclair, du plus profond de moi, je suis animée d'une pulsion irrépressible. Je pose ma main sur sa braguette en disant : << Je la veux ! >>. Lucas, se met à genoux entre mes pieds dans l'espace spacieux du SUV. Il me demande : << Tu veux faire l'amour ? Avec moi ? >>. Je réponds : << Non ! Je veux autre chose s'il te plaît ! >>. Son air surpris me fait fondre. Adorable garçon qui me paraît soudain si innocent.

Lucas comprend immédiatement. Comme dans ma voiture, il y a Sud Radio en fond sonore. C'est la seule station digeste que je supporte les rares fois où j'écoute la radio. Je tends la main pour éteindre. Lucas sort une nouvelle fois de la voiture pour revenir s'installer devant le volant. Il ouvre sa braguette. C'est la toute première fois que je vois son sexe. Beaucoup moins impressionnant que celui de Jonathan. Lucas le tient à sa base entre le pouce et l'index. Il observe mes réactions. Il reste immobile. Je me penche pour humer longuement. Je me sens un peu stupide mais j'adore les odeurs corporelles. Autant de phéromones.

Je commence à bien connaître l'odeur du sexe masculin. Je commence également à bien aimer. Je me penche encore un peu plus. Je m'en mets plein les narines. L'espace entre les commandes de la boîte de vitesse automatique, de l'ordinateur de bord et de quelques options me permet de prendre appui sur mon coude. Lucas me chuchote : << Je suis mort de trouille tu sais ! >>. Je me redresse pour passer mon bras autour de son cou. Je réponds : << Tu as peur que je te la mange ? Miam ! >>. Nous éclatons de rire tous les deux.

Lucas à le réflexe de vouloir m'embrasser. J'esquive en m'écriant : << Pas de ça entre nous ! >>. Une nouvelle crise de fous rires. Je me penche à nouveau sur ma gauche. Nous sommes sur le parking de l'université. Il n'y a plus que quelques voitures. Des professeurs certainement. Je suçote le prépuce fripé. J'essaie de glisser la langue entre les peaux. Le gout un peu acide me procure un spasme de dégoût. J'arrive à pénétrer entre le prépuce et le gland. Je fouille sous les gémissements de plaisir de Lucas. Il y a là des choses délicieuses à découvrir. Les reliquats de la journée d'un garçon. Ce qui attise ma curiosité.

Une nouvelle fois je découvre le curieux paradoxe qui m'envahit. Cette sensation inexplicable où se mêlent le dégoût, l'excitation et le désir d'en apprendre davantage. Les questions les plus saugrenues traversent mon esprit. Suis-je efficace ? Est-ce que je me débrouille bien ? Suis-je ridicule ? Toutes ces interrogations typiquement féminines que nous autres les filles nous nous posons lors d'une nouvelle expérimentation. Quand j'entends les râles de plaisirs de Lucas, je suis rassurée. Je dois plutôt bien me débrouiller. Je me donne de la peine. Ses gémissements stimulent mon désir de faire de mon mieux. Je m'applique. Je suis de plus en plus excitée.

Une autre découverte. Tous les hommes n'ont pas le même goût. Lucas secrète beaucoup moins de liquide séminal. Il est bien moins salé également. Par contre une amertume assez désagréable et persistante envahit ma cavité buccale. Je dois constamment changer de position pour éviter l'ankylose. Je découvre la fellation en voiture. Par réellement confortable. Il y a des arrivées de "substances". De plus en plus abondantes. En parfaite symbiose avec les gémissements exaltés de Lucas. Je me félicite d'être capable de lui offrir tant de plaisir.

Après tout, je ne compte plus les fois où c'était lui qui m'offrait les plus divines caresses linguales et buccales. Je suis même fière de moi. Je suis abîmée dans mes considérations quand soudain ma bouche est inondée de sperme. Amer. C'est comme si cet épais liquide asséchait l'intérieur de ma bouche. Lucas n'exerce aucune contrainte. Je suis libre de mes mouvements. C'est le parfait gentleman que je connais bien. Je pourrais me retirer, cesser d'avaler. Pourtant, comme poussée par une puissante force étrangère, je veux tout déglutir. Avec délectation et gourmandise. Je pourrais même recommencer. Continuer. Lucas a jouit. Pas moi. Je n'en suis pas loin.

Lucas, avec une incroyable douceur, caresse ma tête. Il chuchote : << Tu es folle de me rendre fou comme ça ! >>. Je me redresse. Nous rions. << Tu en as plein dans les cheveux, là ! Regarde ! >> lance t-il en rabaissant le pare soleil. Dans le miroir de courtoisie je découvre ma mèche de cheveux maculée d'un sperme laiteux. Avec les doigts j'essore la mèche de mes cheveux avant de les porter à ma bouche. Lucas m'observe en souriant malicieusement. << C'était génial ! >> rajoute t-il amusé. Il remballe son sexe avec quelques difficultés. Je demande, un peu sotte, un peu bête : << C'est vrai ? Tu promets ? >>. Il me caresse la cuisse sans répondre. Espiègle.

Je dépose une bise sur sa joue en murmurant : << C'est moi qui te remercie ! >>. Je ne veux pas m'attarder. Il y a soudain une certaine confusion dans mon esprit. Je sors de l'auto en disant : << On se voit demain. Tu emmènes le logiciel dont tu as parlé en cours ? >>. Je pose cette question pour faire diversion. Je crois que Lucas est habité du même sentiment de gêne que moi. Il lève le pouce de sa main droite en lançant : << OK ! Pas de blême ! Salute ! >>. Je fais : << Salute ! >> avant de claquer la portière. Il est 18 h 15...

Bisou
 

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