Entre-deux:Une sortie entre amis (série de récits.)

Bonjour, je m'appelle Alex, j'ai 15 ans. Comme vous le savez, je suis hermaphrodite. J'ai une soeur qui s'appelle Axel, elle me protège beaucoup. J'ai aussi une meilleure amie qui s'appelle Camille, qui est albinos et qui souhaite devenir hackeuse au service du gouvernement. Malheureusement, mes parents qui sont ministres ont décidé de me changer d'école. C'est ainsi que j'ai été admis.e à la prestigieuse académie de Dragieu. Là-bas, j'ai rencontré Aloïs, un jeune homme rêveur et studieux atteint d'alexithymie. J'avais décidé de trouver un week-end pour présenter Aloïs à Camille.

C'était un samedi après-midi, le soleil brillait et j'étais très excité.e à l'idée de présenter Aloïs à Camille. J'avais parlé de lui à Camille au téléphone et elle était curieuse de le rencontrer. Nous avons convenu de nous retrouver dans un parc en ville. Aloïs était un peu nerveux, mais j'ai essayé de le rassurer en lui disant que Camille était cool et qu'elle ne jugerait pas. Quand nous sommes arrivés au parc, j'ai vu Camille assise sur un banc, occupée à programmer sur son ordinateur portable. Elle avait l'air tellement concentrée que je me demandais si elle avait même remarqué notre arrivée.

"Salut Camille !", ai-je crié en m'approchant. Elle a levé les yeux et m'a souri.

"Salut Alex, ça va ? Oh, et c'est ton ami Aloïs ? Enchantée de te rencontrer !"

"Salut, moi aussi je suis content de te rencontrer", a répondu Aloïs, monotone.

Nous avons tous les trois commencé à discuter, à parler de nos vies et de nos passions. Camille a posé des questions à Aloïs sur son trouble de l'alexithymie et il a répondu avec honnêteté :
Camille : Salut Aloïs, comment vas-tu ?

Aloïs : Bonjour Camille, je vais bien, merci. Et toi ?

Camille : Ça va, merci. Alors, Alex m'a beaucoup parlé de toi, tu as l'air d'être un garçon très intéressant.

Aloïs : Ah bon ? Je suis content que tu penses ça.

Camille : Oui, vraiment. Alex m'a expliqué que tu étais atteint d'alexithymie, c'est bien ça ?

Aloïs : Oui, c'est exact. Je n'arrive pas à exprimer mes émotions avec des mots.

Camille : C'est fascinant. Comment tu fais alors pour ressentir les choses ?

Aloïs : Je ressens des choses physiquement. Et, j'essaye de mettre des mots dessus. Je suis un grand lecteur, j'ai appris par cour le nom des émotions.

Camille : Oh, ah bon ? Comment ça affecte ta vie quotidienne ?

Aloïs : C'est difficile parfois, parce que je ne sais pas comment réagir dans certaines situations. Mais j'ai appris à m'adapter, à trouver d'autres moyens de communiquer. Et puis j'ai des amis comme Alex qui me comprennent et m'aident.

Camille : C'est génial ! Et comment tu te sens ici, dans ce lycée élitiste ?

Aloïs : Un peu perdu, je dois dire. Les autres élèves sont très différents de moi, avec leurs uniformes et leurs manières. Mais j'essaie de ne pas me laisser impressionner.

Camille : Tu as raison. Et puis tu as Alex à tes côtés. Il ne te laissera pas tomber.

Aloïs : Oui, c'est sûr. Alex est un ami formidable.

Camille : Absolument. Et toi, Alex, tu vas bien ?

Alex : Oui, ça va. Je suis content de voir Aloïs ici. Je pense que ce lycée a besoin de gens comme lui, différents et uniques.

Camille : Tout à fait d'accord. Vous formez une équipe du tonnerre, tous les deux.

Aloïs : Merci, c'est gentil de ta part. On essaie de faire de notre mieux.

Nous avons continué à discuter pendant des heures, partageant nos histoires et nos expériences. C'était un après-midi merveilleux, plein de rires et de compréhension mutuelle.
Ensuite, nous visitons une exposition d'art contemporain. Aloïs est fasciné par les œuvres abstraites et colorées, et Camille partage avec lui son interprétation personnelle de chaque pièce. Je suis heureux.se de les voir ainsi, tous les deux, échanger et apprendre l'un de l'autre. Le soir venu, nous dînons dans un petit restaurant italien que j'aime beaucoup. Nous commandons des pizzas, des pâtes et des salades, et nous parlons de nos vies, de nos difficultés, de nos rêves. Aloïs parle peu de lui-même, mais il écoute attentivement et pose des questions pertinentes. À la fin du repas, nous marchons dans les rues illuminées de la ville, main dans la main. Aloïs me parle de son trouble, l'alexithymie, qui l'empêche de reconnaître et d'exprimer ses émotions de manière normale. Je suis touché.e par sa sincérité et sa vulnérabilité, et je lui promets de toujours être là pour lui, quoi qu'il arrive.

Camille nous quitte bientôt pour rejoindre ses amis, mais nous restons encore un peu tous les deux, à discuter sous les étoiles. Aloïs me parle de sa passion pour la musique, de son envie de devenir compositeur. Je lui dis que je crois en lui, que je suis fier.e de lui, que je l'aime tel qu'il est. Ce week-end restera gravé dans ma mémoire, comme le moment où j'ai présenté deux êtres chers l'un à l'autre, où j'ai partagé des moments de complicité, d'amitié et d'amour. Alexithymie ou pas, Aloïs est une personne exceptionnelle, et je suis heureux.se de l'avoir dans ma vie.

En rentrant à la maison, j'étais heureux.se de voir que Camille avait apprécié notre compagnie. Je savais que cela avait été une grande étape pour Aloïs de sortir de sa zone de confort et de se faire des amis, et je me sentais fier.e d'avoir pu l'aider à le faire.
 
Chuisbibi
Mythe
Messages
18 260
Age
17
Fofocoins
52 882
Changement de pseudo
Bonjour, je m'appelle Alex, j'ai 15 ans. Comme vous le savez, je suis hermaphrodite. J'ai une soeur qui s'appelle Axel, elle me protège beaucoup. J'ai aussi une meilleure amie qui s'appelle Camille, qui est albinos et qui souhaite devenir hackeuse au service du gouvernement. Malheureusement, mes parents qui sont ministres ont décidé de me changer d'école. C'est ainsi que j'ai été admis.e à la prestigieuse académie de Dragieu. Là-bas, j'ai rencontré Aloïs, un jeune homme rêveur et studieux atteint d'alexithymie. J'avais décidé de trouver un week-end pour présenter Aloïs à Camille.

C'était un samedi après-midi, le soleil brillait et j'étais très excité.e à l'idée de présenter Aloïs à Camille. J'avais parlé de lui à Camille au téléphone et elle était curieuse de le rencontrer. Nous avons convenu de nous retrouver dans un parc en ville. Aloïs était un peu nerveux, mais j'ai essayé de le rassurer en lui disant que Camille était cool et qu'elle ne jugerait pas. Quand nous sommes arrivés au parc, j'ai vu Camille assise sur un banc, occupée à programmer sur son ordinateur portable. Elle avait l'air tellement concentrée que je me demandais si elle avait même remarqué notre arrivée.

"Salut Camille !", ai-je crié en m'approchant. Elle a levé les yeux et m'a souri.

"Salut Alex, ça va ? Oh, et c'est ton ami Aloïs ? Enchantée de te rencontrer !"

"Salut, moi aussi je suis content de te rencontrer", a répondu Aloïs, monotone.

Nous avons tous les trois commencé à discuter, à parler de nos vies et de nos passions. Camille a posé des questions à Aloïs sur son trouble de l'alexithymie et il a répondu avec honnêteté :
Camille : Salut Aloïs, comment vas-tu ?

Aloïs : Bonjour Camille, je vais bien, merci. Et toi ?

Camille : Ça va, merci. Alors, Alex m'a beaucoup parlé de toi, tu as l'air d'être un garçon très intéressant.

Aloïs : Ah bon ? Je suis content que tu penses ça.

Camille : Oui, vraiment. Alex m'a expliqué que tu étais atteint d'alexithymie, c'est bien ça ?

Aloïs : Oui, c'est exact. Je n'arrive pas à exprimer mes émotions avec des mots.

Camille : C'est fascinant. Comment tu fais alors pour ressentir les choses ?

Aloïs : Je ressens des choses physiquement. Et, j'essaye de mettre des mots dessus. Je suis un grand lecteur, j'ai appris par cour le nom des émotions.

Camille : Oh, ah bon ? Comment ça affecte ta vie quotidienne ?

Aloïs : C'est difficile parfois, parce que je ne sais pas comment réagir dans certaines situations. Mais j'ai appris à m'adapter, à trouver d'autres moyens de communiquer. Et puis j'ai des amis comme Alex qui me comprennent et m'aident.

Camille : C'est génial ! Et comment tu te sens ici, dans ce lycée élitiste ?

Aloïs : Un peu perdu, je dois dire. Les autres élèves sont très différents de moi, avec leurs uniformes et leurs manières. Mais j'essaie de ne pas me laisser impressionner.

Camille : Tu as raison. Et puis tu as Alex à tes côtés. Il ne te laissera pas tomber.

Aloïs : Oui, c'est sûr. Alex est un ami formidable.

Camille : Absolument. Et toi, Alex, tu vas bien ?

Alex : Oui, ça va. Je suis content de voir Aloïs ici. Je pense que ce lycée a besoin de gens comme lui, différents et uniques.

Camille : Tout à fait d'accord. Vous formez une équipe du tonnerre, tous les deux.

Aloïs : Merci, c'est gentil de ta part. On essaie de faire de notre mieux.

Nous avons continué à discuter pendant des heures, partageant nos histoires et nos expériences. C'était un après-midi merveilleux, plein de rires et de compréhension mutuelle.
Ensuite, nous visitons une exposition d'art contemporain. Aloïs est fasciné par les œuvres abstraites et colorées, et Camille partage avec lui son interprétation personnelle de chaque pièce. Je suis heureux.se de les voir ainsi, tous les deux, échanger et apprendre l'un de l'autre. Le soir venu, nous dînons dans un petit restaurant italien que j'aime beaucoup. Nous commandons des pizzas, des pâtes et des salades, et nous parlons de nos vies, de nos difficultés, de nos rêves. Aloïs parle peu de lui-même, mais il écoute attentivement et pose des questions pertinentes. À la fin du repas, nous marchons dans les rues illuminées de la ville, main dans la main. Aloïs me parle de son trouble, l'alexithymie, qui l'empêche de reconnaître et d'exprimer ses émotions de manière normale. Je suis touché.e par sa sincérité et sa vulnérabilité, et je lui promets de toujours être là pour lui, quoi qu'il arrive.

Camille nous quitte bientôt pour rejoindre ses amis, mais nous restons encore un peu tous les deux, à discuter sous les étoiles. Aloïs me parle de sa passion pour la musique, de son envie de devenir compositeur. Je lui dis que je crois en lui, que je suis fier.e de lui, que je l'aime tel qu'il est. Ce week-end restera gravé dans ma mémoire, comme le moment où j'ai présenté deux êtres chers l'un à l'autre, où j'ai partagé des moments de complicité, d'amitié et d'amour. Alexithymie ou pas, Aloïs est une personne exceptionnelle, et je suis heureux.se de l'avoir dans ma vie.

En rentrant à la maison, j'étais heureux.se de voir que Camille avait apprécié notre compagnie. Je savais que cela avait été une grande étape pour Aloïs de sortir de sa zone de confort et de se faire des amis, et je me sentais fier.e d'avoir pu l'aider à le faire.
😭😭😭💛✨
Par contre je ne sais pas si c'est une impression mais il y a peut être des petits problèmes de temps, genre un coup c'est passé puis présent...
 
Yoko~
Mythe
Messages
14 043
Age
15
Fofocoins
6 623
Changement de pseudo
Plantation d'un arbre via Reforestaction 🌳
Genre
Fille
J
Bonjour, je m'appelle Alex, j'ai 15 ans. Comme vous le savez, je suis hermaphrodite. J'ai une soeur qui s'appelle Axel, elle me protège beaucoup. J'ai aussi une meilleure amie qui s'appelle Camille, qui est albinos et qui souhaite devenir hackeuse au service du gouvernement. Malheureusement, mes parents qui sont ministres ont décidé de me changer d'école. C'est ainsi que j'ai été admis.e à la prestigieuse académie de Dragieu. Là-bas, j'ai rencontré Aloïs, un jeune homme rêveur et studieux atteint d'alexithymie. J'avais décidé de trouver un week-end pour présenter Aloïs à Camille.

C'était un samedi après-midi, le soleil brillait et j'étais très excité.e à l'idée de présenter Aloïs à Camille. J'avais parlé de lui à Camille au téléphone et elle était curieuse de le rencontrer. Nous avons convenu de nous retrouver dans un parc en ville. Aloïs était un peu nerveux, mais j'ai essayé de le rassurer en lui disant que Camille était cool et qu'elle ne jugerait pas. Quand nous sommes arrivés au parc, j'ai vu Camille assise sur un banc, occupée à programmer sur son ordinateur portable. Elle avait l'air tellement concentrée que je me demandais si elle avait même remarqué notre arrivée.

"Salut Camille !", ai-je crié en m'approchant. Elle a levé les yeux et m'a souri.

"Salut Alex, ça va ? Oh, et c'est ton ami Aloïs ? Enchantée de te rencontrer !"

"Salut, moi aussi je suis content de te rencontrer", a répondu Aloïs, monotone.

Nous avons tous les trois commencé à discuter, à parler de nos vies et de nos passions. Camille a posé des questions à Aloïs sur son trouble de l'alexithymie et il a répondu avec honnêteté :
Camille : Salut Aloïs, comment vas-tu ?

Aloïs : Bonjour Camille, je vais bien, merci. Et toi ?

Camille : Ça va, merci. Alors, Alex m'a beaucoup parlé de toi, tu as l'air d'être un garçon très intéressant.

Aloïs : Ah bon ? Je suis content que tu penses ça.

Camille : Oui, vraiment. Alex m'a expliqué que tu étais atteint d'alexithymie, c'est bien ça ?

Aloïs : Oui, c'est exact. Je n'arrive pas à exprimer mes émotions avec des mots.

Camille : C'est fascinant. Comment tu fais alors pour ressentir les choses ?

Aloïs : Je ressens des choses physiquement. Et, j'essaye de mettre des mots dessus. Je suis un grand lecteur, j'ai appris par cour le nom des émotions.

Camille : Oh, ah bon ? Comment ça affecte ta vie quotidienne ?

Aloïs : C'est difficile parfois, parce que je ne sais pas comment réagir dans certaines situations. Mais j'ai appris à m'adapter, à trouver d'autres moyens de communiquer. Et puis j'ai des amis comme Alex qui me comprennent et m'aident.

Camille : C'est génial ! Et comment tu te sens ici, dans ce lycée élitiste ?

Aloïs : Un peu perdu, je dois dire. Les autres élèves sont très différents de moi, avec leurs uniformes et leurs manières. Mais j'essaie de ne pas me laisser impressionner.

Camille : Tu as raison. Et puis tu as Alex à tes côtés. Il ne te laissera pas tomber.

Aloïs : Oui, c'est sûr. Alex est un ami formidable.

Camille : Absolument. Et toi, Alex, tu vas bien ?

Alex : Oui, ça va. Je suis content de voir Aloïs ici. Je pense que ce lycée a besoin de gens comme lui, différents et uniques.

Camille : Tout à fait d'accord. Vous formez une équipe du tonnerre, tous les deux.

Aloïs : Merci, c'est gentil de ta part. On essaie de faire de notre mieux.

Nous avons continué à discuter pendant des heures, partageant nos histoires et nos expériences. C'était un après-midi merveilleux, plein de rires et de compréhension mutuelle.
Ensuite, nous visitons une exposition d'art contemporain. Aloïs est fasciné par les œuvres abstraites et colorées, et Camille partage avec lui son interprétation personnelle de chaque pièce. Je suis heureux.se de les voir ainsi, tous les deux, échanger et apprendre l'un de l'autre. Le soir venu, nous dînons dans un petit restaurant italien que j'aime beaucoup. Nous commandons des pizzas, des pâtes et des salades, et nous parlons de nos vies, de nos difficultés, de nos rêves. Aloïs parle peu de lui-même, mais il écoute attentivement et pose des questions pertinentes. À la fin du repas, nous marchons dans les rues illuminées de la ville, main dans la main. Aloïs me parle de son trouble, l'alexithymie, qui l'empêche de reconnaître et d'exprimer ses émotions de manière normale. Je suis touché.e par sa sincérité et sa vulnérabilité, et je lui promets de toujours être là pour lui, quoi qu'il arrive.

Camille nous quitte bientôt pour rejoindre ses amis, mais nous restons encore un peu tous les deux, à discuter sous les étoiles. Aloïs me parle de sa passion pour la musique, de son envie de devenir compositeur. Je lui dis que je crois en lui, que je suis fier.e de lui, que je l'aime tel qu'il est. Ce week-end restera gravé dans ma mémoire, comme le moment où j'ai présenté deux êtres chers l'un à l'autre, où j'ai partagé des moments de complicité, d'amitié et d'amour. Alexithymie ou pas, Aloïs est une personne exceptionnelle, et je suis heureux.se de l'avoir dans ma vie.

En rentrant à la maison, j'étais heureux.se de voir que Camille avait apprécié notre compagnie. Je savais que cela avait été une grande étape pour Aloïs de sortir de sa zone de confort et de se faire des amis, et je me sentais fier.e d'avoir pu l'aider à le faire.
J'adore cette suite de réciit:love::love::love: