Bon, on va mettre les choses au clair. Ça fait deux-trois mois que je suis coincé dans ce bahut rempli de gens plus spaces que moi. Le pire, c'est qu'ils traînent carrément ensemble, il y a Aloïs le coincé qui fait ch*er, Alex, le mi-meuf mi-mec que je peux pas blairer, et Eden le titan féminin sorti de nulle-part qui peut même pas aligner deux mots sans rougir. Ma psy serait contente si je lui parlais encore.
Le premier jour, mon attitude de co**ard est revenue et ce pendant une quinzaine de jours, jusqu'à ce que cette bande de paumés finissent par m'ignorer et carrément m'oublier. Même le prof' de rhétorique est chelou, il m'a félicité pour mon, je cite "vocabulaire peu fleuri qui en jette" et "attitude de pauvre gueux sorti des quartiers est. " Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ? Ils souhaitent ce que je redoute le plus ? Ils veulent mon échec social et scolaire ? J'ai du mal à suivre les cours alors que j'ai toujours eu des bonnes notes pour qu'on me foute enfin la paix. Et le pire, j'suis interne et j'ai un coloc' que j'ai jamais vu(et justement, c'est voulu, j'veux pas voir le taré qui dort avec moi.) Je m'arrange toujours pour me réveiller avant lui et partir. Prendre une douche prendrait trop de temps et il finirait par me cramer. Je sort donc tous les matins en vitesse à 5h45 du mat' précises. Oui, je sais ça me dégoute de ne pas me laver et je fais des crises de panique mais j'suis obligé, urgences oblige.
Bref, j'tourne autour du pot.
Cette journée était chiante, comme d'hab' et en plus j'y comprenais rien au cours de SVT. Le prof' a fait une expérience qui m'a donné des pulsions meurtrières. Ce liquide rose était dégueulasse et ça m'a mis dans une colère noire. En plus, les élèves sont même pas protégés, je pourrais attraper un virus. J'ai cogné la paillasse dure avec mes mains frénétiquement pour essayer de calmer le flot d'émotions qui s'embrouillaient. Bah oui, bien sûr il fallait que ça arrive maintenant sinon c'est pas marrant. Bref, mauvais quart d'heure et j'me suis fait envoyer chez la CPE. Pff, son bureau est sale, et tout ce qu'elle sait dire c'est "tu auras une heure". Elle me fait perdre mon temps. En plus il faut que j'aille voir la vieille infirmière cringe avec son accent hispanique et ses conseils de m*rde. Et comme si ça suffisait pas, elle est convaincue que si j'suis comme ça c'est parce que j'aime une fille. Enfin, journée de m*rde, bahut de m*rde, vie de m*rde ! J'aurais pas pu être normal ?
Je parle encore trop.
À 5h00 de l'aprem' j'étais posté devant la porte du dortoir. Je l'ai ouverte violemment et je l'ai claquée. S'en était trop. J'ai plongé dans la couchette du bas et j'ai cogné mon coussin en pleurant de toutes mes forces. De t'façon l'autre coloc' n'était pas là. Bref, ça s'est calmé mais j'ai eu une surprise vraiment merdique. Ça pouvait pas être pire. Le coloc' m'a dit "Hey, ça va aller. Je sais que la vie ici à l'Académie peut être difficile, surtout pour ceux d'entre nous qui sont différents. Si tu veux, tu peux te confier à moi, je suis là pour t'écouter."
Mais qu'est-ce qu'il à celui là ? En plus, c'est quoi cette voix ? On dirait pas un mec mais on dirait pas une meuf. Oh p***ain, j'ai compris. Ils m'ont foutu avec Alex. Je me suis redressé et je l'ai fixé. Quelle journée, p***ain.
Le premier jour, mon attitude de co**ard est revenue et ce pendant une quinzaine de jours, jusqu'à ce que cette bande de paumés finissent par m'ignorer et carrément m'oublier. Même le prof' de rhétorique est chelou, il m'a félicité pour mon, je cite "vocabulaire peu fleuri qui en jette" et "attitude de pauvre gueux sorti des quartiers est. " Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ? Ils souhaitent ce que je redoute le plus ? Ils veulent mon échec social et scolaire ? J'ai du mal à suivre les cours alors que j'ai toujours eu des bonnes notes pour qu'on me foute enfin la paix. Et le pire, j'suis interne et j'ai un coloc' que j'ai jamais vu(et justement, c'est voulu, j'veux pas voir le taré qui dort avec moi.) Je m'arrange toujours pour me réveiller avant lui et partir. Prendre une douche prendrait trop de temps et il finirait par me cramer. Je sort donc tous les matins en vitesse à 5h45 du mat' précises. Oui, je sais ça me dégoute de ne pas me laver et je fais des crises de panique mais j'suis obligé, urgences oblige.
Bref, j'tourne autour du pot.
Cette journée était chiante, comme d'hab' et en plus j'y comprenais rien au cours de SVT. Le prof' a fait une expérience qui m'a donné des pulsions meurtrières. Ce liquide rose était dégueulasse et ça m'a mis dans une colère noire. En plus, les élèves sont même pas protégés, je pourrais attraper un virus. J'ai cogné la paillasse dure avec mes mains frénétiquement pour essayer de calmer le flot d'émotions qui s'embrouillaient. Bah oui, bien sûr il fallait que ça arrive maintenant sinon c'est pas marrant. Bref, mauvais quart d'heure et j'me suis fait envoyer chez la CPE. Pff, son bureau est sale, et tout ce qu'elle sait dire c'est "tu auras une heure". Elle me fait perdre mon temps. En plus il faut que j'aille voir la vieille infirmière cringe avec son accent hispanique et ses conseils de m*rde. Et comme si ça suffisait pas, elle est convaincue que si j'suis comme ça c'est parce que j'aime une fille. Enfin, journée de m*rde, bahut de m*rde, vie de m*rde ! J'aurais pas pu être normal ?
Je parle encore trop.
À 5h00 de l'aprem' j'étais posté devant la porte du dortoir. Je l'ai ouverte violemment et je l'ai claquée. S'en était trop. J'ai plongé dans la couchette du bas et j'ai cogné mon coussin en pleurant de toutes mes forces. De t'façon l'autre coloc' n'était pas là. Bref, ça s'est calmé mais j'ai eu une surprise vraiment merdique. Ça pouvait pas être pire. Le coloc' m'a dit "Hey, ça va aller. Je sais que la vie ici à l'Académie peut être difficile, surtout pour ceux d'entre nous qui sont différents. Si tu veux, tu peux te confier à moi, je suis là pour t'écouter."
Mais qu'est-ce qu'il à celui là ? En plus, c'est quoi cette voix ? On dirait pas un mec mais on dirait pas une meuf. Oh p***ain, j'ai compris. Ils m'ont foutu avec Alex. Je me suis redressé et je l'ai fixé. Quelle journée, p***ain.
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