Bonjour, je m'appelle Alex, j'ai 15 ans. Vous connaissez la suite. Depuis que j'ai aperçu cette ombre j'ai perdu la raison. J'ai été plongé.e dans une sorte de paranoïa. Partout où je vais, je la vois. Cette ombre... J'ignore si j'ai des hallucinations, si je suis suivi par une personne malveillante ou encore si c'est réellement une entité surnaturelle. Même à l'Académie elle est là, parfois. Elle semble omnisciente.
Ce lundi, alors que je me rendais en cours, j'ai décidé de me confier à Aloïs : "Dis Aloïs, dis-je d'une voix mal assurée, j'ai quelque chose d'important à te dire. Tu te rappelles de notre sortie avec les filles ? Je suis peut-être devenu.e maboul.e mais j'ai vu une petite silhouette toute de noire drapée, encapuchonnée et j'ai vu ses mains... Elles étaient pâles, fines, osseuses, ses ongles était rongés et ses longs doigts semblait avoir été...
Je fus interrompu.e par mon ami
" Tirés vers le haut de force ? Oui, je l'ai vue aussi. Je pense qu'on devrait en parler à Eden puis à Camille."
J'étais à la fois plus anxieux.se et à la fois plus rassuré.e... J'ai eu du mal à suivre en cours car l'image de cette ombre me hantait l'esprit. Aloïs semblait comme d'habitude(j'ai failli oublier son alexhithymie.) mais pour lui c'était normal. Peut-être était il aussi nerveux que moi ? Pourquoi est-ce que je l'espérait au fond de moi ? C'était si égoïste. À la fin des cours, Aloïs et moi étions parti.es à la recherche d'Eden. Malheureusement, il était déjà l'heure qu'elle rentre pour le Barechu et les Ma'ariv, les prières du soir. C'est la seule parmi nous trois à ne pas être interne à l'Académie. Très pieuse et pratiquante, elle n'oserait jamais manquer les heures de prières. Nous avons regagnés nos dortoirs respectifs. Nous parlerons de ça à Eden demain matin.
On s'est introduit dans ma chambre sans mon accord. Une odeur d'eau de rose,de lotus et de bambou, flottait dans l'air et un cheveux brun foncé était accroché à mon peigne. Alors oui, cela pouvait être mon ou ma colocataire (que je n'ai encore jamais vu.e...) mais je n'ai jamais trouvé de cheveux autre que les miens sur mon peigne.Quand à l'odeur, mon ou ma colocataire sentait (pardonnez ma méchanceté.) fort la sueur. D'ailleurs, avant j'étais seul.e dans ma chambre en raison de mon genre. Cela fait deux mois que j'ai un.e colocataire mystère. Si ça se trouve, c'est bien cette personne qui s'est parfumé.e et qui s'est brossé.e avec mon peigne. Je lui demanderais en personne.
J'ai attendu quelques heures. J'ai entendu mon ou ma colocataire arriver en sifflant. Ce ou cette dernière claqua violemment la porte comme à son habitude. Une odeur de sueur envahit la pièce. Cette personne courru jusqu'à la couchette du bas et j'entendis sangloter.
J'ai attendu un moment que les sanglots se calment, puis je me suis décidé.e à m'approcher de la couchette du bas. La personne semblait vraiment bouleversée, et je me suis dit que peut-être il était temps d'essayer de consoler mon mystérieux colocataire. D'une voix douce, j'ai commencé à parler.
"Hey, ça va aller. Je sais que la vie ici à l'Académie peut être difficile, surtout pour ceux d'entre nous qui sont différents. Si tu veux, tu peux te confier à moi, je suis là pour t'écouter."
Mais quand je l'ai vu.e se redresser, je suis resté.e là, figé.e dans une expression de stupeur et aussi de terreur.
Cette personne fût aussi surprise que moi.
Ce lundi, alors que je me rendais en cours, j'ai décidé de me confier à Aloïs : "Dis Aloïs, dis-je d'une voix mal assurée, j'ai quelque chose d'important à te dire. Tu te rappelles de notre sortie avec les filles ? Je suis peut-être devenu.e maboul.e mais j'ai vu une petite silhouette toute de noire drapée, encapuchonnée et j'ai vu ses mains... Elles étaient pâles, fines, osseuses, ses ongles était rongés et ses longs doigts semblait avoir été...
Je fus interrompu.e par mon ami
" Tirés vers le haut de force ? Oui, je l'ai vue aussi. Je pense qu'on devrait en parler à Eden puis à Camille."
J'étais à la fois plus anxieux.se et à la fois plus rassuré.e... J'ai eu du mal à suivre en cours car l'image de cette ombre me hantait l'esprit. Aloïs semblait comme d'habitude(j'ai failli oublier son alexhithymie.) mais pour lui c'était normal. Peut-être était il aussi nerveux que moi ? Pourquoi est-ce que je l'espérait au fond de moi ? C'était si égoïste. À la fin des cours, Aloïs et moi étions parti.es à la recherche d'Eden. Malheureusement, il était déjà l'heure qu'elle rentre pour le Barechu et les Ma'ariv, les prières du soir. C'est la seule parmi nous trois à ne pas être interne à l'Académie. Très pieuse et pratiquante, elle n'oserait jamais manquer les heures de prières. Nous avons regagnés nos dortoirs respectifs. Nous parlerons de ça à Eden demain matin.
On s'est introduit dans ma chambre sans mon accord. Une odeur d'eau de rose,de lotus et de bambou, flottait dans l'air et un cheveux brun foncé était accroché à mon peigne. Alors oui, cela pouvait être mon ou ma colocataire (que je n'ai encore jamais vu.e...) mais je n'ai jamais trouvé de cheveux autre que les miens sur mon peigne.Quand à l'odeur, mon ou ma colocataire sentait (pardonnez ma méchanceté.) fort la sueur. D'ailleurs, avant j'étais seul.e dans ma chambre en raison de mon genre. Cela fait deux mois que j'ai un.e colocataire mystère. Si ça se trouve, c'est bien cette personne qui s'est parfumé.e et qui s'est brossé.e avec mon peigne. Je lui demanderais en personne.
J'ai attendu quelques heures. J'ai entendu mon ou ma colocataire arriver en sifflant. Ce ou cette dernière claqua violemment la porte comme à son habitude. Une odeur de sueur envahit la pièce. Cette personne courru jusqu'à la couchette du bas et j'entendis sangloter.
J'ai attendu un moment que les sanglots se calment, puis je me suis décidé.e à m'approcher de la couchette du bas. La personne semblait vraiment bouleversée, et je me suis dit que peut-être il était temps d'essayer de consoler mon mystérieux colocataire. D'une voix douce, j'ai commencé à parler.
"Hey, ça va aller. Je sais que la vie ici à l'Académie peut être difficile, surtout pour ceux d'entre nous qui sont différents. Si tu veux, tu peux te confier à moi, je suis là pour t'écouter."
Mais quand je l'ai vu.e se redresser, je suis resté.e là, figé.e dans une expression de stupeur et aussi de terreur.
Cette personne fût aussi surprise que moi.
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