Fiction générale Entre-deux : Début.(série de récit, dixième.)

Bonjour, je m'appelle Alex et j'ai 15 ans. Je suis hermaphrodite et mes parents sont ministres. J'étudie à l'Académie Dragieu, le plus prestigieux lycée du pays. Pendant des années, j'ai été moqué.e et charié.e principalement par Sasha. Sasha est aussi élève à l'Académie Dragieu. Mais, il ne s'intéresse plus vraiment à mon cas. Lors de ma "petite épopée" j'ai rencontré de précieux amis qui sont dans mon cas aussi. Il y a Camille, que je connais depuis mon enfance, Aloïs que j'ai rencontré à l'Académie Dragieu et plus récemment Eden que j'ai également rencontrée dans cette institution. Tous ne rentrent pas dans la norme établie par la société. Camille souffre d'albinisme, un manque de mélanine qui fait que ses cheveux et sa peau sont tout blancs. Aloïs est alexithymique, il ne comprend pas bien les émotions et il parle de manière neutre. Et Eden est atteinte de gigantisme, elle a 14 ans et elle mesure plus de deux mètres. Ils ont tous un caractère différent mais ils s'entendent très bien. Je suis content.e d'avoir enfin un groupe d'ami.es proches !

Une nuit, on se promenait dans la ville, faiblement éclairée par des lampadaires. Camille était bavarde et Aloïs buvait ses paroles. Elle parlait de son nouveau virus informatique je crois. J'étais bien trop perdu.e dans mes pensées pour les écouter. Eden ne parlait pas non plus. Mais elle semblait les écouter avec grande attention. En fait, j'étais obsédé.e par la silhouette noire encapuchonnée assise sur un banc. J'ignorais si cette silhouette appartenait à un humain ou pas. Bon sang ! Alex, reprend toi... Les fantômes et autres esprits ne sont que des légendes. Il s'agit juste d'une personne un peu solitaire, c'est tout. Ou bien, j'essaye de me rassurer... Les amis sont arrivés au camion de glaces tandis que la silhouette s'était mise à lire un livre. J'ai aperçu ses mains frêles, maigres,longues,pâles et osseuses. Ses doigts avaient une courbure étrange. Ils semblaient avoir été tirés vers le haut de force. Et ses ongles étaient rongés. Les manches longues et pendantes de sa robe semblaient peser sur des bras frêles et forts à la fois. Mon sang se glaça tandis que mes amis commandèrent leurs glaces... Je ne pouvait détacher mes yeux de la silhouette glauque. Mais, Aloïs me ramena à la raison. Il commanda pour moi une glace à la menthe, ma préférée. Mais la silhouette m'hypnotisait encore...
 
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