Bonjour, je m'appelle Alex, j'ai 15 ans. Comme vous le savez, mes parents ont décidé de m'inscrire dans un lycée élitiste. Aujourd'hui, c'est le premier jour de classe et je suis à la fois excité.e et nerveux.se. Je suis obligé.e de porter un uniforme masculin et je me sens mal à l'aise dedans. J'ai l'impression d'être déguisé.e. Les autres élèves ont tous l'air de se connaître depuis des années. Ils portent fièrement leur uniforme et arborent des insignes pour montrer leur appartenance à des groupes sociaux et a des genres bien définis . En arrivant dans la cour de l'école, je sens les regards se tourner vers moi. Je me sens différent.e, comme si j'étais un extraterrestre. J'essaie de me concentrer sur mes pensées et de me rappeler que je suis ici pour apprendre, pour réussir. Le professeur principal m'indique ma classe et je m'y rends. Les autres élèves me regardent en silence, comme si j'étais un nouvel animal dans leur zoo. Je m'assois au fond de la classe et observe ce qui se passe autour de moi.
Le cours commence et je suis surpris.e de constater que les élèves sont très studieux. Ils prennent des notes, posent des questions pertinentes et participent activement aux discussions. Je suis impressionné.e, mais aussi intimidé.e. Comment vais-je pouvoir suivre le rythme de ces élèves qui semblent si brillants ? Au moment de la pause déjeuner, je me dirige vers la cafétéria. J'ai envie de manger quelque chose, mais je ne sais pas à qui parler. Les autres élèves sont déjà en train de discuter avec leurs amis de longue date. Je me sens seul.e et isolé.e. Finalement, je décide de m'asseoir seul.e, à une table vide. Au bout de quelques minutes, un garçon à la mine sévère s'approche de moi. J'ai peur, qu'est-ce qu'il me veut ? On dirait un jeune virtuose, un petit génie.
Il est grand, mince et porte des lunettes.
"Salut. Moi c'est Aloïs. Tu es nouveau ici ?" me demande-t-il avec une froideur déconcertante.
"Oui, c'est mon premier jour," réponds-je timidement.
"J'ai remarqué que tu étais différent. Tu es un garçon ou une fille ?" poursuit-il sans filtre.
Je ne suis pas surpris.e, j'ai l'habitude qu'on me pose cette question. Mais ce qui m'étonne, c'est la froideur et le manque d'émotion, de conviction dans sa voix montone. Il m perturbe, je n'arrive pas à le ranger dans une case? Ami, ennemi ?
"Je suis hermaphrodite," dis-je simplement, en bégayant.
Aloïs penche la tête sur le côté et dit avec une voix sans nuance : "Hermaphrodite ? C'est quoi ça ?"
Je lui explique brièvement ce que cela signifie, et je me présente. Aloïs hoche la tête, et essaye de sourire sans réellement y parvenir.
"Tu t'appelle Alex ? Ce qui est "drôle", comme disent les autres, c'est que moi aussi je suis "Alex". Je suis atteint d'alexithymie, une maladie qui m'empêche de ressentir, montrer et même comprendre les émotions." dit-il en réajustant ses lunettes.
Je comprends mieux maintenant... Je m'en veut de l'avoir mal jugé si vite. Je dois garder à l'esprit que les personnes différentes sont partout. Nous passons le reste de la pause déjeuner ensemble, discutant de nos passions, de nos hobbies et de nos différences. Je me sens incroyablement à l'aise avec Aloïs, même si sa façon de communiquer est un peu étrange pour moi. Mais je sais que je peux compter sur lui, et cela me donne de l'espoir pour la suite.
Le lendemain, lorsque j'arrive au lycée, je suis accueilli.e par un "sourire" d'Aloïs. "Salut, Alex ! Bien dormi ?"
Je réalise que j'ai peut-être trouvé un ami, ou du moins un allié, dans ce monde difficile et intimidant. Et pour cela, je suis reconnaissant.e envers cet étrange garçon qui a osé me poser la question la plus importante : "Qui es-tu ?"
Ce premier jour dans mon nouveau lycée n'était pas facile, mais j'ai réussi à faire quelques rencontres intéressantes. Je suis déterminé.e à m'intégrer, à réussir et à être fier.e de qui je suis. Je suis différent.e, mais je suis aussi une personne forte et courageuse. Je vais me battre pour mes droits, ma dignité et ma liberté d'être qui je suis.
Le cours commence et je suis surpris.e de constater que les élèves sont très studieux. Ils prennent des notes, posent des questions pertinentes et participent activement aux discussions. Je suis impressionné.e, mais aussi intimidé.e. Comment vais-je pouvoir suivre le rythme de ces élèves qui semblent si brillants ? Au moment de la pause déjeuner, je me dirige vers la cafétéria. J'ai envie de manger quelque chose, mais je ne sais pas à qui parler. Les autres élèves sont déjà en train de discuter avec leurs amis de longue date. Je me sens seul.e et isolé.e. Finalement, je décide de m'asseoir seul.e, à une table vide. Au bout de quelques minutes, un garçon à la mine sévère s'approche de moi. J'ai peur, qu'est-ce qu'il me veut ? On dirait un jeune virtuose, un petit génie.
Il est grand, mince et porte des lunettes.
"Salut. Moi c'est Aloïs. Tu es nouveau ici ?" me demande-t-il avec une froideur déconcertante.
"Oui, c'est mon premier jour," réponds-je timidement.
"J'ai remarqué que tu étais différent. Tu es un garçon ou une fille ?" poursuit-il sans filtre.
Je ne suis pas surpris.e, j'ai l'habitude qu'on me pose cette question. Mais ce qui m'étonne, c'est la froideur et le manque d'émotion, de conviction dans sa voix montone. Il m perturbe, je n'arrive pas à le ranger dans une case? Ami, ennemi ?
"Je suis hermaphrodite," dis-je simplement, en bégayant.
Aloïs penche la tête sur le côté et dit avec une voix sans nuance : "Hermaphrodite ? C'est quoi ça ?"
Je lui explique brièvement ce que cela signifie, et je me présente. Aloïs hoche la tête, et essaye de sourire sans réellement y parvenir.
"Tu t'appelle Alex ? Ce qui est "drôle", comme disent les autres, c'est que moi aussi je suis "Alex". Je suis atteint d'alexithymie, une maladie qui m'empêche de ressentir, montrer et même comprendre les émotions." dit-il en réajustant ses lunettes.
Je comprends mieux maintenant... Je m'en veut de l'avoir mal jugé si vite. Je dois garder à l'esprit que les personnes différentes sont partout. Nous passons le reste de la pause déjeuner ensemble, discutant de nos passions, de nos hobbies et de nos différences. Je me sens incroyablement à l'aise avec Aloïs, même si sa façon de communiquer est un peu étrange pour moi. Mais je sais que je peux compter sur lui, et cela me donne de l'espoir pour la suite.
Le lendemain, lorsque j'arrive au lycée, je suis accueilli.e par un "sourire" d'Aloïs. "Salut, Alex ! Bien dormi ?"
Je réalise que j'ai peut-être trouvé un ami, ou du moins un allié, dans ce monde difficile et intimidant. Et pour cela, je suis reconnaissant.e envers cet étrange garçon qui a osé me poser la question la plus importante : "Qui es-tu ?"
Ce premier jour dans mon nouveau lycée n'était pas facile, mais j'ai réussi à faire quelques rencontres intéressantes. Je suis déterminé.e à m'intégrer, à réussir et à être fier.e de qui je suis. Je suis différent.e, mais je suis aussi une personne forte et courageuse. Je vais me battre pour mes droits, ma dignité et ma liberté d'être qui je suis.