M
Anonyme
Terminé les voitures essence, diesel ou hybride en vente d’ici 2035. Donc plus de voitures thermiques en circulation d’ici 2050. C’est la mesure la plus emblématique adoptée le 8 mai par le Parlement européen, lors du vote de huit textes majeurs du paquet climat.
Intitulé « Fit for 55 », cet ensemble de textes doit permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne (UE) de 55 % d’ici 2030, par rapport à 1990. La fin de la voiture thermique est une contribution notable à la baisse des émissions européennes, selon Neil Makaroff, responsable Europe du Réseau Action Climat (RAC) : « Le secteur automobile de la voiture individuelle représente 16 % des émissions en Europe et la voiture électrique permet de rejeter 2 à 3 fois moins d’émissions que sa version thermique. »
L’expert s’appuie sur les nouveaux chiffres de l’ONG européenne Transport & Environnement : le pire scénario d’une voiture électrique produite en Chine et conduite en Pologne réduit de 37 % les émissions de CO₂ par rapport à une voiture thermique. Une proportion qui grimpe à 83 % pour un modèle suédois conduit en Suède, donc avec une énergie plus verte que les centrales à charbon polonaises. Les voitures électriques ne sont toutefois pas complètement écologiques.
La question de l’équité d’une telle mesure, face à l’absence d’alternatives bon marché, reste pour l’instant entière. Le Fonds social pour le climat, qui pourrait notamment financer les ménages les plus modestes pour utiliser des moyens de transport et de chauffage plus écologiques, n’a pas été voté. En effet, le rejet le même jour de la réforme du marché carbone européen, l’ETS, a annulé le vote de deux autres textes qui lui sont directement liés : le Fonds social européen et l’instauration d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), qui doit permettre de taxer les produits non européens moins vertueux en termes d’émissions.
Qu’est-il arrivé à la réforme du marché carbone ?
La suite ici
Intitulé « Fit for 55 », cet ensemble de textes doit permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne (UE) de 55 % d’ici 2030, par rapport à 1990. La fin de la voiture thermique est une contribution notable à la baisse des émissions européennes, selon Neil Makaroff, responsable Europe du Réseau Action Climat (RAC) : « Le secteur automobile de la voiture individuelle représente 16 % des émissions en Europe et la voiture électrique permet de rejeter 2 à 3 fois moins d’émissions que sa version thermique. »
L’expert s’appuie sur les nouveaux chiffres de l’ONG européenne Transport & Environnement : le pire scénario d’une voiture électrique produite en Chine et conduite en Pologne réduit de 37 % les émissions de CO₂ par rapport à une voiture thermique. Une proportion qui grimpe à 83 % pour un modèle suédois conduit en Suède, donc avec une énergie plus verte que les centrales à charbon polonaises. Les voitures électriques ne sont toutefois pas complètement écologiques.
La question de l’équité d’une telle mesure, face à l’absence d’alternatives bon marché, reste pour l’instant entière. Le Fonds social pour le climat, qui pourrait notamment financer les ménages les plus modestes pour utiliser des moyens de transport et de chauffage plus écologiques, n’a pas été voté. En effet, le rejet le même jour de la réforme du marché carbone européen, l’ETS, a annulé le vote de deux autres textes qui lui sont directement liés : le Fonds social européen et l’instauration d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), qui doit permettre de taxer les produits non européens moins vertueux en termes d’émissions.
Qu’est-il arrivé à la réforme du marché carbone ?
La suite ici