
Papa, maman, papy et mamie
Hier, samedi, à quatorze heures trente, j'ai récupéré mes parents au port de plaisance. C'est un peu la loi des séries car plusieurs bateaux entraient au port en même temps. Mes parents accompagnés de mes grands parents maternels ramenés de Cadix, dans le sud de l'Espagne, où ils ont passé deux mois. C'était la joie de nous revoir. Le coffre de la Mercedes, pourtant volumineux comme pour toutes les berlines des modèles de la classe "S", suffisait à peine à recevoir tous les bagages. Il a fallu en mettre sur la banquette arrière. J'ai ramené tout ce beau monde car j'étais priée de faire "chauffeur". La météo mitigée n'était pas vraiment au rendez-vous souhaité. Nous avons passé l'après-midi à tout ranger. La machine à laver a fonctionné à plein régime. Et fonctionne encore ce dimanche matin. Je vais aller aider maman à suspendre le linge avant de préparer le repas de midi. Encore une fête.
Pour le repas du soir, j'avais préparé une belle surprise. Des aubergines rôties au four avec les deux poulets. Des frites accompagnées d'une laitue en salade. Bien évidemment, interdiction absolue d'entrer à la cuisine quand j'officie aux fourneaux. J'ai mis les assiettes et les couverts sur la grande table "monastère" de la véranda. J'ai allumé des bougies partout pour créer une ambiance intime. La nuit commence à présent à tomber dès après vingt heures trente. Mes joues me piquent encore ce matin après toutes les bises dont elles ont été couvertes. Nous nous sommes régalés. J'écoutais avec grande attention toutes les amusantes anecdotes ramenées de leurs séjours. Ce dimanche soir, ce sera la découverte des toutes les photos et films ramenés. Tout le monde s'est mis à bailler à s'en décrocher la mâchoire après le dessert et avant le café. Dodo. Toute seule, je me suis occupée de tout.
