Je tripote mes mains, nerveuse. Elle me demande : " Ça va ?". Je dis oui. Elle me demande pourquoi je suis là.
Jamais je n'aurais crut me retrouver ici.
Je sais déjà que je ne l'aimerai pas. Je vois qu'elle est pressée. Moi aussi je suis pressée. Pressée de partir, d'oublier, d'aller mieux. Alors oui, je parle, même si je ne lui fais pas confiance. Je parle d'elle, de j*de, je ne prononce pas son prénom à voix haute. Je ne peux pas. Je parle du sang qui a coule tant de fois. À cause d'elle.
Elle me demande si mon orientation m'a posé un problème. Non je le savais déjà depuis longtemps. Elle me demande : " alors pourquoi t'es-tu scarifiée ?" Elle ne comprends donc pas ? À cause d'elle. De J*de.
Elle ne comprends toujours pas. Je regarde par la fenêtre et m'imagine partir loin d'ici.
Que de douces ailles m'écloses le long du dos. Et que prenant appuit sur le bord de la fenêtre, je m'envole.
Jamais je n'aurais crut me retrouver ici.
Je sais déjà que je ne l'aimerai pas. Je vois qu'elle est pressée. Moi aussi je suis pressée. Pressée de partir, d'oublier, d'aller mieux. Alors oui, je parle, même si je ne lui fais pas confiance. Je parle d'elle, de j*de, je ne prononce pas son prénom à voix haute. Je ne peux pas. Je parle du sang qui a coule tant de fois. À cause d'elle.
Elle me demande si mon orientation m'a posé un problème. Non je le savais déjà depuis longtemps. Elle me demande : " alors pourquoi t'es-tu scarifiée ?" Elle ne comprends donc pas ? À cause d'elle. De J*de.
Elle ne comprends toujours pas. Je regarde par la fenêtre et m'imagine partir loin d'ici.
Que de douces ailles m'écloses le long du dos. Et que prenant appuit sur le bord de la fenêtre, je m'envole.