Voilà chef !
J'ai pris le temps de bien réfléchir sur ce sujet. Voilà mon rapport !
Il faut partir d’abord des constats et des considérations suivantes :
J'ai pris le temps de bien réfléchir sur ce sujet. Voilà mon rapport !
Il faut partir d’abord des constats et des considérations suivantes :
- Créer un gouvernement mondial apparait très risqué. D’abord il risquerait de tomber sous une influence malfaisante dont il ne pourrait plus se défaire. Ensuite, vouloir appliquer les mêmes règles d’un pouvoir central en toute région du monde serait vécu comme un totalitarisme. Il est nécessaire de laisser une large part d’autonomie régional, sans laquelle la démocratie perd tout son sens.
- Les guerres engagées pour défendre la démocratie ont été des échecs absolument tragiques. En Irak, en Syrie, en Libye, en Afghanistan…
- L’occident n’a plus le pouvoir de transformer le monde. Sa puissance militaire et industrielle n’est plus à la hauteur de telles prétentions. Les deux tiers des gens sur terre vivent dans des régimes autoritaires non démocratiques. Si nous leur faisons la guerre, ils vont tous se retourner contre nous et nous perdrons au final notre fragile démocratie que nous avons mis plusieurs siècles à obtenir.
- Il faut éviter de caricaturer les régimes non démocratiques. Il reste très important de faire une différence entre les régimes où la plupart des gens, bien que ne pouvant pas parler librement de politique, ont une jeunesse épanouie et trouvent beaucoup d’autres bonheurs dans la vie (par exemple le Maroc ou la Russie) et ceux ou la souffrance est permanente (Daesh, le fascisme nazi). Uniquement dans ces cas extrêmes, la guerre, le chaos, les exécutions et le sacrifice de nos vies sont admissibles.
- Reconnaissons enfin que même les pays occidentaux ont aussi des progrès à faire en terme de démocratie. Se présenter comme un pays modèle est ressentie comme de l’arrogance. Pour négocier il est souvent préférable de se montrer humble.
- Lutte contre le racisme et le sexisme. Défense également des minorités culturelles.
- Aide alimentaire et contre la misère.
- Aide en cas de catastrophe naturelle.
- Centralisation de la recherche. Toute découverte et innovation devra être rendue publique.
- Compensation commerciale entre les pays excédentaires et les pays déficitaires. En plus des compensations, il faut apprendre à chaque pays à produire lui-même le plus possible, plutôt que d’importer. Pour faciliter cela on acceptera le protectionnisme ou la dévaluation de la monnaie.
- Prévention contre la corruption. Toute société dont le pouvoir est susceptible d’influer sur les choix politiques d’un état devra être coupée en deux entités distinctes. Un seuil sera à définir mais la majorité des multinationales actuelles devront être divisées en deux, trois ou quatre sociétés. Cette mesure radicale est nécessaire pour deux raisons. D’abord pour que les assemblées privilégient la volonté des citoyens plutôt que le business des entreprises. Ensuite parce que l’esprit néocolonial de ses multinationales pousse aussi beaucoup les états à la guerre.