Il y avait cette personne.
Tu la voyais discrète, distante.
Une âme perdue, blessée.
Personne ne lui demande comment elle va.
Personne ne lui demandera jamais sincèrement.
Cette personne on l'entendait froide.
Son visage était sombre.
On la jugeait.
Juste quelqu'un qui cherche à se rendre intéressante.
Alors à nos yeux c'est un monstre, une stupidité.
Quelqu'un qui n'aurait pas dû exister.
On lui fera remarquer.
Elle baissera les yeux, tandis qu'on y voyait de la faiblesse.
En fait, ça ne l'intéressait juste pas.
On lui mènera la vie dure, sans jamais se soucier de ce qu'elle pense.
Pourquoi ?
Parce qu'elle est différente.
Et ça ne nous plaît pas alors on va la rabaisser, pour se sentir supérieur.
Quel être misérable.
Ça nous amuse fortement de la voir souffrir en silence.
Pour nous, c'est un jeu.
Chaque jour on la voit douloureusement vivante mais détruite.
Elle attend sagement nos coups.
On ne se doutait pas de ce qu'elle vivait chez elle.
Comment pouvions nous le savoir ?
Alors on a continué de détruire sa vie.
Elle passait ses soirées sur internet à parler de tout et de rien avec des inconnus.
Des inconnus potentiellement malsains, dangereux.
Mais qu'importe. Ça lui faisait oublier la douleur qui l'accablait.
Nous, on ne savait pas.
Non, on ne savait pas ce qui se passait dans sa tête.
Ce qu'elle vivait chaque nuit.
Chaque jour.
Chaque heure...Chaque minute et seconde.
En y pensant c'était l'enfer sur terre.
On a été choqués de voir tout ce qui lui faisait mal.
- Cauchemars.
- Insomnies sévères.
- Paralysies du sommeil.
- Anxiété.
- Dépression.
- Mutilation.
- Harcèlement.
- Insultes.
- Violence.
- Solitude.
- Pensées suicidaires envahissantes.
Et j'en passe.
On ne pouvait pas le deviner.
Il fallait lire entre les lignes.
Elle souriait.
Faisait de son mieux pour cacher son mal-être et aider autrui.
On s'en rend pas compte sur le moment.
Mais cette fille n'avait qu'une envie.
Celle de mourir.
Peut-être un jour son histoire sera racontée ?
Mais où et quand ? À nous de le deviner.
« Les personnes malheureuses le cachent trop bien. On ne s'en rend pas compte. »
Tu la voyais discrète, distante.
Une âme perdue, blessée.
Personne ne lui demande comment elle va.
Personne ne lui demandera jamais sincèrement.
Cette personne on l'entendait froide.
Son visage était sombre.
On la jugeait.
Juste quelqu'un qui cherche à se rendre intéressante.
Alors à nos yeux c'est un monstre, une stupidité.
Quelqu'un qui n'aurait pas dû exister.
On lui fera remarquer.
Elle baissera les yeux, tandis qu'on y voyait de la faiblesse.
En fait, ça ne l'intéressait juste pas.
On lui mènera la vie dure, sans jamais se soucier de ce qu'elle pense.
Pourquoi ?
Parce qu'elle est différente.
Et ça ne nous plaît pas alors on va la rabaisser, pour se sentir supérieur.
Quel être misérable.
Ça nous amuse fortement de la voir souffrir en silence.
Pour nous, c'est un jeu.
Chaque jour on la voit douloureusement vivante mais détruite.
Elle attend sagement nos coups.
On ne se doutait pas de ce qu'elle vivait chez elle.
Comment pouvions nous le savoir ?
Alors on a continué de détruire sa vie.
Elle passait ses soirées sur internet à parler de tout et de rien avec des inconnus.
Des inconnus potentiellement malsains, dangereux.
Mais qu'importe. Ça lui faisait oublier la douleur qui l'accablait.
Nous, on ne savait pas.
Non, on ne savait pas ce qui se passait dans sa tête.
Ce qu'elle vivait chaque nuit.
Chaque jour.
Chaque heure...Chaque minute et seconde.
En y pensant c'était l'enfer sur terre.
On a été choqués de voir tout ce qui lui faisait mal.
- Cauchemars.
- Insomnies sévères.
- Paralysies du sommeil.
- Anxiété.
- Dépression.
- Mutilation.
- Harcèlement.
- Insultes.
- Violence.
- Solitude.
- Pensées suicidaires envahissantes.
Et j'en passe.
On ne pouvait pas le deviner.
Il fallait lire entre les lignes.
Elle souriait.
Faisait de son mieux pour cacher son mal-être et aider autrui.
On s'en rend pas compte sur le moment.
Mais cette fille n'avait qu'une envie.
Celle de mourir.
Peut-être un jour son histoire sera racontée ?
Mais où et quand ? À nous de le deviner.
« Les personnes malheureuses le cachent trop bien. On ne s'en rend pas compte. »