Il est de ces jours où le soleil laisse place à une brume hagard
Plus j’avance vers ce bâtiment, plus s’épaissit le brouillard
Je ne décerne plus les passants souriants et amusés
Seule la porte d’entrée clignote pour m’attirer.
Ma mémoire s’est effacée, il n’existe nul détour,
Je devrais stopper mes pas, faire demi-tour.
Je ne veux plus être sienne
Mais des bruits familiers me parviennent,
Mélodie macabre de ces rires désespérés
Et me voilà à mon point de départ, désemparée
Face à cette cave où je sais qui trouver
Descendre les marches et me résigner.
Le passé me revient, la douleur, les plaies
Je laissais, je les sais, je l’essaie
Il est de l’autre côté, nul besoin d’y mettre ma main à couper
Il respire, attend, savait-il que je reviendrais
Vais-je lui donner un motif de me railler,
Rire de moi et de mon éphémère liberté
Il me faudrait lutter ou juste abandonner
Ma main se pose sur la poignée…
Plus j’avance vers ce bâtiment, plus s’épaissit le brouillard
Je ne décerne plus les passants souriants et amusés
Seule la porte d’entrée clignote pour m’attirer.
Ma mémoire s’est effacée, il n’existe nul détour,
Je devrais stopper mes pas, faire demi-tour.
Je ne veux plus être sienne
Mais des bruits familiers me parviennent,
Mélodie macabre de ces rires désespérés
Et me voilà à mon point de départ, désemparée
Face à cette cave où je sais qui trouver
Descendre les marches et me résigner.
Le passé me revient, la douleur, les plaies
Je laissais, je les sais, je l’essaie
Il est de l’autre côté, nul besoin d’y mettre ma main à couper
Il respire, attend, savait-il que je reviendrais
Vais-je lui donner un motif de me railler,
Rire de moi et de mon éphémère liberté
Il me faudrait lutter ou juste abandonner
Ma main se pose sur la poignée…