A
Anonyme
Il n’y avait pas de lumière.
Le néant était toujours aussi obscur.
Je me mise à courir. Vite. Je voulais fuir cet endroit, fuir ce désespoir. En courant, je hurlais, de toutes mes forces. Je frappais le vide autour de moi. Je me débattais. Puis au fur et à mesure de ma course, je me rendit compte que la folie me gagnait peu à peu, je m'étais mise a chanter, a chanter la mélodie de mon enfance. Cette mélodie-là, qui résonnait dans mes oreilles durant les 5 premières années de ma vie, avant que les équipes de l’Ortcheta ne viennent me chercher pour je ne sais quelle raison et que la voix de ma mère ne disparaisse, enfouie dans mes plus profonds souvenirs.
Le néant était toujours aussi obscur.
Je me mise à courir. Vite. Je voulais fuir cet endroit, fuir ce désespoir. En courant, je hurlais, de toutes mes forces. Je frappais le vide autour de moi. Je me débattais. Puis au fur et à mesure de ma course, je me rendit compte que la folie me gagnait peu à peu, je m'étais mise a chanter, a chanter la mélodie de mon enfance. Cette mélodie-là, qui résonnait dans mes oreilles durant les 5 premières années de ma vie, avant que les équipes de l’Ortcheta ne viennent me chercher pour je ne sais quelle raison et que la voix de ma mère ne disparaisse, enfouie dans mes plus profonds souvenirs.
