Thème dépression et suicide

  • Auteur de la discussion Summer4
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S
Summer4
Anonyme
Hello tout le monde !😁 J'aimerais vous parler d'un sujet assez "grave" qui est souvent pas assez abordé et masqué par peur de choquer. Je ne sais si ce forum autorise ce genre duplication. C'est pour cela que je me permet de vous demandez si cela est possible. Pour ma part il n'y a aucun tabou. Merci de me répondre quand vous le pouvez, c'est assez important pour moi. Car j'aimerais vous exposer mon problème.ps: bonnes fêtes à tous quand même.😁🎁🎉
 
Caramelle
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Hello tout le monde !😁 J'aimerais vous parler d'un sujet assez "grave" qui est souvent pas assez abordé et masqué par peur de choquer. Je ne sais si ce forum autorise ce genre duplication. C'est pour cela que je me permet de vous demandez si cela est possible. Pour ma part il n'y a aucun tabou. Merci de me répondre quand vous le pouvez, c'est assez important pour moi. Car j'aimerais vous exposer mon problème.ps: bonnes fêtes à tous quand même.😁🎁🎉
C'est qui ton problème tu le classe comment il y a plusieur formé et symptôme
 
S
Summer4
Anonyme
Merci pour cette réponse aussi rapide que l'éclair.😁 Je vais essayer d'être aussi clair que possible. Milles excuses pour le pavé qui va suivre. Je me présente, je suis un homme 29 ans, presque 30. Et ma vie, est comme qui dirais, chaotique. Une jeunesse où la peur m'as pris très tôt. Rejeté par certains, et moqués par d'autres. Puis vient l'adolescence, je commence à trainer avec des "potes" qui me méprise, m'insulte, et l'humilie sans cesse. Ma seule erreur a été de continuer à rester avec eux, et je suis rester dans cette situation pendant... presque 10 ans. Je ne sais pas pourquoi je suis rester dans ce cercle là, peut être que je me disais que ça allait s'arranger avec le temps, que ça allait se calmer. Mon dieu, que j'ai eu tort. Ça s'intensifiait. Et d'humiliation en humiliation, un jour j'ais dis stop. D'un coup comme ça. Ça à été très difficile de couper le lien social brusquement sans aucunne explication. Mais je me le devait. Ensuite viens le décès de plusieurs proches de ma famille, ça m'a aneantis psychologiquement . J'ai mis plusieurs années a y faire face. Puis j'ai commencé à reprendre goût a la vie par le travail avec de nouvelles connaissances , c'était vraiment cool.en plus, je venais d'acheter une maison. Je commençais à reprendre de l'espoir. Puis, j'ai été licencié... L'entreprise était dans la faillite et j'ai trinquer avec plusieurs personnes. Et j'ai retrouvé du taff, obligé quand tu as des traites de maison. Et la , ça c'est très mal passé dans ce travail, l'ambiance, les cadences infernales, et la je me suis vu sombré, j'ai littéralement " pété un câble", grosses idées noires, et malheureusement tentative de suicide tellement j'etais dans dans une impasse, j'ai été ramassé de peu par ma famille. Mon père était très mal. Il as pas mal pleurer. Ça m'as beaucoup affecté. Et problème je ne me sentais pas mieux. Et c'est la qu'on m'as mis dans un HP. La j'ai compris que ma vie était foutu. Je ne vais pas vous racontez mais l'environnement est horrible , on vous shoot la gueule au médocs et vous n'êtes jamais consciens. Et le Gard du personnel et des psychiatres, on a l'impression qu'on est fou car vous vivez avec les fous. Quand je suis ressorti je n'étais plus le même. Du coup plus de travail et donc obligé de revendre la baraque, repartir de zero et de revenir chez mes parents, a 27 ans... Et là j'ai découvert le petit "jeu" de ma mère. Je ne sais pas si c'est de l'inconscience ou le manque d'intelligence de sa part mais elle as dit, sans mon consentement, que j'ai fais de l'HP a plusieurs personnes dont des personnes de ma famille. La j'ai su qu'elle m'avais trahie. Du coup maintenant, je n'ai plus confiance en personne ni a certains amis ni a ma propre famille. J'évite les fêtes, les dîners en famille par honte et par peur du jugement. Je suis au plus bas au niveau social. J'ai toujours des idées suicidaires. J'ai juste envie de me reprendre un petit chez moi et d'en finir seul, la situation me pèse beaucoup. Je n'ais vraiment plus envie de vivre et pourtant je ne suis pas malheureux mais loin d'être heureux.Je sais que il y a toujours de l'espoir dans la tête de certaines personnes mais moi je n'en ais plus. J'ai fais le bilan de ma situation et je ne vois aucun échappatoire a part le suicide. Je suis très consciens de ma situation Je ne vous demande pas de me soutenir ou quoi que ce soit. J'avais juste envie de vous partagez mon histoire. Voilà j'espère que j'ai pas été trop long.😁 En attente de vos réponses.
 
N
Nnnnnnnn 2022
Anonyme
Personnellement, je ne sais pas quoi dire…
J’ai peut être un conseil à te donner : change toi les idées . Littéralement ! Tu peux par exemple aller passer des vacances dans un pays étranger, faire de la méditation et te vider, ou t’organiser une journée seul ( ou avec des gens ) ou tu ne fais que t’amuser .
Vraiment, je pense que tu devrais arrêter de penser à tout ça pendant un moment et peut-être que ça va t’aider ( du moins je l’espère)
 
Caramelle
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Merci pour cette réponse aussi rapide que l'éclair.😁 Je vais essayer d'être aussi clair que possible. Milles excuses pour le pavé qui va suivre. Je me présente, je suis un homme 29 ans, presque 30. Et ma vie, est comme qui dirais, chaotique. Une jeunesse où la peur m'as pris très tôt. Rejeté par certains, et moqués par d'autres. Puis vient l'adolescence, je commence à trainer avec des "potes" qui me méprise, m'insulte, et l'humilie sans cesse. Ma seule erreur a été de continuer à rester avec eux, et je suis rester dans cette situation pendant... presque 10 ans. Je ne sais pas pourquoi je suis rester dans ce cercle là, peut être que je me disais que ça allait s'arranger avec le temps, que ça allait se calmer. Mon dieu, que j'ai eu tort. Ça s'intensifiait. Et d'humiliation en humiliation, un jour j'ais dis stop. D'un coup comme ça. Ça à été très difficile de couper le lien social brusquement sans aucunne explication. Mais je me le devait. Ensuite viens le décès de plusieurs proches de ma famille, ça m'a aneantis psychologiquement . J'ai mis plusieurs années a y faire face. Puis j'ai commencé à reprendre goût a la vie par le travail avec de nouvelles connaissances , c'était vraiment cool.en plus, je venais d'acheter une maison. Je commençais à reprendre de l'espoir. Puis, j'ai été licencié... L'entreprise était dans la faillite et j'ai trinquer avec plusieurs personnes. Et j'ai retrouvé du taff, obligé quand tu as des traites de maison. Et la , ça c'est très mal passé dans ce travail, l'ambiance, les cadences infernales, et la je me suis vu sombré, j'ai littéralement " pété un câble", grosses idées noires, et malheureusement tentative de suicide tellement j'etais dans dans une impasse, j'ai été ramassé de peu par ma famille. Mon père était très mal. Il as pas mal pleurer. Ça m'as beaucoup affecté. Et problème je ne me sentais pas mieux. Et c'est la qu'on m'as mis dans un HP. La j'ai compris que ma vie était foutu. Je ne vais pas vous racontez mais l'environnement est horrible , on vous shoot la gueule au médocs et vous n'êtes jamais consciens. Et le Gard du personnel et des psychiatres, on a l'impression qu'on est fou car vous vivez avec les fous. Quand je suis ressorti je n'étais plus le même. Du coup plus de travail et donc obligé de revendre la baraque, repartir de zero et de revenir chez mes parents, a 27 ans... Et là j'ai découvert le petit "jeu" de ma mère. Je ne sais pas si c'est de l'inconscience ou le manque d'intelligence de sa part mais elle as dit, sans mon consentement, que j'ai fais de l'HP a plusieurs personnes dont des personnes de ma famille. La j'ai su qu'elle m'avais trahie. Du coup maintenant, je n'ai plus confiance en personne ni a certains amis ni a ma propre famille. J'évite les fêtes, les dîners en famille par honte et par peur du jugement. Je suis au plus bas au niveau social. J'ai toujours des idées suicidaires. J'ai juste envie de me reprendre un petit chez moi et d'en finir seul, la situation me pèse beaucoup. Je n'ais vraiment plus envie de vivre et pourtant je ne suis pas malheureux mais loin d'être heureux.Je sais que il y a toujours de l'espoir dans la tête de certaines personnes mais moi je n'en ais plus. J'ai fais le bilan de ma situation et je ne vois aucun échappatoire a part le suicide. Je suis très consciens de ma situation Je ne vous demande pas de me soutenir ou quoi que ce soit. J'avais juste envie de vous partagez mon histoire. Voilà j'espère que j'ai pas été trop long.😁 En attente de vos réponses.
Tu m'a éveillée une grande douleur mais ces pas ta faute il y a une grande parti de ma vie
Que j'ai vécu des situation qui te tombe dessus comme de la malchance et quand sa vient sa dure des années pour sens sortir qu'on fini par être épuiser comme je le suis de cet enfer qu'on a pas demander
Tu n'as pas à te reprocher avoir eu tord de ce que tu a vécu le fait être rester dedans mais tu été endormir et pas prêt à voir ce qui ce passer quand on a eu une enfance difficile avec des choc on ne peut pas percuter on est bloquer comme la peur qui nos tétanisé et on ce fait bercé par les autre par abitude et addiction mais tu a eu un déclic de tout plaquer un coup de tête tu as prit ta décision et la oui sa été dur car tu avait plus ta drogue humiliation et de négativité tu réalise que ces pas pour toi t'en as eu ral bolle
Le fait que tu as eu des décès qui est normal moi j'ai eu ma total aussi 5 un coup pendant 5 jours consécutif sa tombé comme des mouches ta eu un choc avant la 2 choc le travail et ce que tu as expliquer pétage de plong normal je les vecu
La camisol psychiatrique les zombie moi aussi je me suis dit ces quoi ce monde le choc
Mais il y a pas de honte à cela car sa arrive à n'importe qui t'a pas fait prison
Au contraire ta réaliser des chose que tu voyer pas ce qui est invisible que des abrutie humain ne comprenne pas leur vie la reproduction inconsciente du mal être comme ta vécu et que j'ai vécu
Mais tu est devenu conscient une manipulation entraînante d'un sable mouvant quand on est aveugle et sans soutient et sans amour que la vie nous entraîne dans un chemin noir et sombre a causé des autre qui nous rende addictif de leur mal être
Tu est dans une phase de fatigue général un combat que tu as fait pour une question de survie seul et de rage et de colère comme moi et ce que tu veut un petit cher toi seul pour avoir la paix et tu sera en mesure de affirmé et être ferm sur les gens que tu sentira le mal être par les mots qui te guideront
Je comprend ton suicide le ral bol de cette injustice de vie qui est mon cas
Reste dans ton objectif de trouver un toit seul viré tous ce qui t'a pourri pour prendre le temp de réaliser que ta un fort caractère de combattent et il y a pas de honte avoir été en HP
Puisque tu a acquis une grande réalité de la vie et de tout ces message subliminal
 
S
Summer4
Anonyme
Re, je viens de voir vos retours sur le sujet et je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre a ma petite histoire.:)
En ce qui concerne le fait de changer un peu d'air, de voyager, de me vider la tete, je ne sais pas si c'est la solution dans mon cas. On me l'a conseillé maintes et maintes fois mais je suis persuadé que les traumatismes que j'ai vécus, ne disparaitrons pas en un claquement de doigt. Il faudrait que je fasse un travail sur moi même de plusieurs années. Mais je n'en n'ai pas l'envie. J'ai déjà essayé mais sans succès , je pense que cela est trop encré en moi même.
Je viens aussi de découvrir par le biais de mon vécu, l'histoire avec quelques points communs a la mienne de Caramelle. Je suis désolé de t'avoir fais rapellé de mauvais souvenirs. Cela m'as rapellé que même si on grandis avec de mauvaises experiences, elle reste toujours dans un coin de notre tête et et peu surgir a n'importe quel moment malheureusement et nous rappelés notre faiblesse psychologique.
 
Caramelle
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Re, je viens de voir vos retours sur le sujet et je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre a ma petite histoire.:)
En ce qui concerne le fait de changer un peu d'air, de voyager, de me vider la tete, je ne sais pas si c'est la solution dans mon cas. On me l'a conseillé maintes et maintes fois mais je suis persuadé que les traumatismes que j'ai vécus, ne disparaitrons pas en un claquement de doigt. Il faudrait que je fasse un travail sur moi même de plusieurs années. Mais je n'en n'ai pas l'envie. J'ai déjà essayé mais sans succès , je pense que cela est trop encré en moi même.
Je viens aussi de découvrir par le biais de mon vécu, l'histoire avec quelques points communs a la mienne de Caramelle. Je suis désolé de t'avoir fais rapellé de mauvais souvenirs. Cela m'as rapellé que même si on grandis avec de mauvaises experiences, elle reste toujours dans un coin de notre tête et et peu surgir a n'importe quel moment malheureusement et nous rappelés notre faiblesse psychologique.
Ta pas a excusé c'est le hasard qui a fait que tu rencontre une histoire similaire
Le travail sur soit tu le fera tout seul quand tu te sentira en sécurité et tu trouvera la sérénité
Tout seul et tu trouvera un raisonnement qui te fera être en paix avec toi même
Et la quand tu sera prêt tu fera un voyage qui te libérera car sa sert a rien de partir si ta pas régler ton problème esprit un jours tu sera prêt a toi de te relever de ce combat et de prendre de bonne décision
Espère de tout cœur avoir soulager
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Caramelle
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Ta pas a excusé c'est le hasard qui a fait que tu rencontre une histoire similaire
Le travail sur soit tu le fera tout seul quand tu te sentira en sécurité et tu trouvera la sérénité
Tout seul et tu trouvera un raisonnement qui te fera être en paix avec toi même
Et la quand tu sera prêt tu fera un voyage qui te libérera car sa sert a rien de partir si ta pas régler ton problème esprit un jours tu sera prêt a toi de te relever de ce combat et de prendre de bonne décision
Espère de tout cœur avoir soulager Voir la pièce jointe 7852
Un bisous de tendresse pour toi
 
Al06
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Pense a toi,quand quelque chose ne te plaît pas,fait ce qui te fait plaisir,tu te fout de ce que les autre pensent ou disent.Meditatio,voyage sport ou un challenge genre chemin de St Jacques de Compostelle,GR 20 peuvent être une solution pour te connaître,après abandonné ou déprime n'est pas une solution,il suffit d'un petit déclic pour que tout change,bonne chance à toi😊☀️🌍
 
Caramelle
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Pense a toi,quand quelque chose ne te plaît pas,fait ce qui te fait plaisir,tu te fout de ce que les autre pensent ou disent.Meditatio,voyage sport ou un challenge genre chemin de St Jacques de Compostelle,GR 20 peuvent être une solution pour te connaître,après abandonné ou déprime n'est pas une solution,il suffit d'un petit déclic pour que tout change,bonne chance à toi😊☀️🌍
Il faut le vivre pour le comprendre on ne peut pas penser à soit puisque on ne peut pas réagir en fonction de se vécu on est ni déprimé ni abandonné on est juste vide et dégoûter face à soit on est comme au milieux un océan a chercher sont chemin
 
Chasaki
Enragé
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Merci pour cette réponse aussi rapide que l'éclair.😁 Je vais essayer d'être aussi clair que possible. Milles excuses pour le pavé qui va suivre. Je me présente, je suis un homme 29 ans, presque 30. Et ma vie, est comme qui dirais, chaotique. Une jeunesse où la peur m'as pris très tôt. Rejeté par certains, et moqués par d'autres. Puis vient l'adolescence, je commence à trainer avec des "potes" qui me méprise, m'insulte, et l'humilie sans cesse. Ma seule erreur a été de continuer à rester avec eux, et je suis rester dans cette situation pendant... presque 10 ans. Je ne sais pas pourquoi je suis rester dans ce cercle là, peut être que je me disais que ça allait s'arranger avec le temps, que ça allait se calmer. Mon dieu, que j'ai eu tort. Ça s'intensifiait. Et d'humiliation en humiliation, un jour j'ais dis stop. D'un coup comme ça. Ça à été très difficile de couper le lien social brusquement sans aucunne explication. Mais je me le devait. Ensuite viens le décès de plusieurs proches de ma famille, ça m'a aneantis psychologiquement . J'ai mis plusieurs années a y faire face. Puis j'ai commencé à reprendre goût a la vie par le travail avec de nouvelles connaissances , c'était vraiment cool.en plus, je venais d'acheter une maison. Je commençais à reprendre de l'espoir. Puis, j'ai été licencié... L'entreprise était dans la faillite et j'ai trinquer avec plusieurs personnes. Et j'ai retrouvé du taff, obligé quand tu as des traites de maison. Et la , ça c'est très mal passé dans ce travail, l'ambiance, les cadences infernales, et la je me suis vu sombré, j'ai littéralement " pété un câble", grosses idées noires, et malheureusement tentative de suicide tellement j'etais dans dans une impasse, j'ai été ramassé de peu par ma famille. Mon père était très mal. Il as pas mal pleurer. Ça m'as beaucoup affecté. Et problème je ne me sentais pas mieux. Et c'est la qu'on m'as mis dans un HP. La j'ai compris que ma vie était foutu. Je ne vais pas vous racontez mais l'environnement est horrible , on vous shoot la gueule au médocs et vous n'êtes jamais consciens. Et le Gard du personnel et des psychiatres, on a l'impression qu'on est fou car vous vivez avec les fous. Quand je suis ressorti je n'étais plus le même. Du coup plus de travail et donc obligé de revendre la baraque, repartir de zero et de revenir chez mes parents, a 27 ans... Et là j'ai découvert le petit "jeu" de ma mère. Je ne sais pas si c'est de l'inconscience ou le manque d'intelligence de sa part mais elle as dit, sans mon consentement, que j'ai fais de l'HP a plusieurs personnes dont des personnes de ma famille. La j'ai su qu'elle m'avais trahie. Du coup maintenant, je n'ai plus confiance en personne ni a certains amis ni a ma propre famille. J'évite les fêtes, les dîners en famille par honte et par peur du jugement. Je suis au plus bas au niveau social. J'ai toujours des idées suicidaires. J'ai juste envie de me reprendre un petit chez moi et d'en finir seul, la situation me pèse beaucoup. Je n'ais vraiment plus envie de vivre et pourtant je ne suis pas malheureux mais loin d'être heureux.Je sais que il y a toujours de l'espoir dans la tête de certaines personnes mais moi je n'en ais plus. J'ai fais le bilan de ma situation et je ne vois aucun échappatoire a part le suicide. Je suis très consciens de ma situation Je ne vous demande pas de me soutenir ou quoi que ce soit. J'avais juste envie de vous partagez mon histoire. Voilà j'espère que j'ai pas été trop long.😁 En attente de vos réponses.
Votre histoire est poignante et douloureuse.
Je dois bien vous avouer que cela ne me laisse pas indifférent, elle est assez proche sur quelques points de la mienne, en terme de découvertes de son environnement proche, et de la réaction qui en découle.
Vous le savez sans doute déjà, il y a de ces personnes dans ce monde qui sont d'une telle indifférence et d'une telle apathie que elles trouveraient plus de plaisir à voir un homme au abois ou en mauvaise posture, que voir un oiseau à l'aile blessée.
Malheureusement, certaines personnes pensent tous et toutes que nous avons unanimement la même solidité émotionnelle.
Qu'inconsciemment, nous serions alignés sur un même niveau, une même ligne, émotionnellement parlant, sauf que non, nous interagissons avec des profils différents, aux mœurs différentes, aux réactions différentes, et fort de sa concurrence direct/indirect, une Entreprise, même si il y a généralement une petite case dans la charte informative pour expliquer que chaque élément de l'entreprise (dont le salarié lambda) est important et représente le rouage de la production et de la mise en branle des opérations à effectuer dans cette même entreprise, fondamentalement, une personne qui va mal n'émeut personne dans une boite donnée. Un salarié "défaillant" peut toujours être remplacé par un autre salarié, dans les faits, même si le gros soucis des patrons lorsqu'ils veulent se débarrasser d'un employé en CDI est de trouver le prétexte adéquat et suffisamment fiable pour justifier l'éviction et le congédiement d'une personne. C'est malheureux mais dans l'univers socio-professionnel, au-delà des participations visant les différents secteurs (santé, agroalimentaire, télécommunication, publics ou financiers) il n'y a pas, il n'existe pas de principe de reconnaissance et encore moins de responsabilité liée à la ruine d'autrui. En entreprise.
La concurrence bat son plein, ça se bouscule au portillon avec une hargne vive et une impudence parfois entre les différents salariés ambitieux de leur personne et de leur haute estime pour eux-mêmes pour accéder à un poste au dessus du statu quo.
Vous avez été évincé par la rudesse et les brimades des autres requins affamés par le besoin de pouvoir et donc de pognon, qui seront à mon humble avis ravis de voir qu'une place est à pourvoir. C'est la cruelle loi dans le monde professionnel, je me suis fais cueillir comme ça, aussi ! J'ai pensé naïvement que les gens étaient sincères et honnêtes dans ce milieu, mais il n'en est rien.
L'avidité et le doux parfum luxueux du plaisir à avoir un salaire en deçà de ce que l'on possède initialement marque plutôt le début d'une vive concurrence indirect que d'un parcours uni, agréable et doucereux.
Le monde est cruel. Par monts et par vaux. J'ai mis 25 ans à le comprendre (honnêtement).
Mais je dis tout cela, je pense que le plus important est de se préserver, de se prémunir de la bête assoiffée de sang, ce n'est pas la chair au sens physique dont il est question, c'est la chair de l'esprit.
Vous avez été anéanti, parce que vous n'avez pas vu venir le coup de Trafalgar arrivant comme un gros poids de plusieurs kilos tombant sur votre tête. Sur la mienne aussi. Mais il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur, et continuer à avancer et réussir à composer tout en sachant dans un coin de la caboche de quoi le monde est fait, malheureusement.
Je vous souhaite du courage. Et de la volonté. Et de l'égoïsme aussi, parce que compte tenu de votre passif relatif à votre adolescence ou enfance sous la férule (presque) de vos "amis" qui devaient sans doute être de gros c*n bourrus et impropres du langage, vous en avez besoin.
L'ostracisme et la moquerie, je l'ai ai connu et je l'ai connais...ça fait mal et c'est douloureux, nous ne sommes pas tous des personnes à caractères indifférents et insensibles, mais certains et certaines n'ont en cure...parce qu'ils/elles sont des gros êtres dégénérés et ayant abandonnés leur coeur et leur raison pour protéger leur propre fragilité. C'est une stratégie parmis tant d'autres. On s'attaque à autrui, pour moins souffrir, et le fait de savoir une personne mal et au bord de la mort, procure chez certains et certaines une forme de satisfaction, une excitation même, un peu perverse.
Mais bref...dites vous bien une chose, la solitude n'est pas une fin, elle est DÉBUT.
Le fait déjà d'écrire ce récit, de le dire, de le confier à qui veut bien l'entendre, ou lire, des inconnus de surcroît est à bien des égards une preuve de courage et un signe de clarté.
Nous ne serons jamais à l'abri du mal, mais il faut agir par la ruse ou la déstructuration de sa propre pensée, de sa propre réflexion lorsque la situation l'impose.
Vivre avec l'idée que notre liberté est la plus importante, lâchez prise, et profiter, rien à foutre des remarques odieuses et des trahisons, les traîtres existent et tapissent sur les quatre coins du globe (on pourrait le penser, tant que des vies humaines parsèment ces endroits, par probabilité).
Puisse ce long message se présenter à vos yeux non pas comme une homélie, mais comme un soutien, sollicitude au malheur qui est le vôtre, qui est plus ou moins le mien, et je vous fait vœu de toute ma profonde sympathie.
Bon courage.
 
I
idonna.la
Anonyme
Bonsoir,

J’ai lu ton histoire et je pense que c’est bien que tu nous en parles. J’aimerais te dire quelque chose.
Je sais que ce que tu as vécu est traumatisant et que les traumatismes ne disparraissent jamais, pour autant je pense qu’on peut essayer avec de l’aide de les gérer. Je pense que ton expérience en Hp t’as fortement impacté dans le mauvais sens.
J’aimerais que tu ne perdes pas espoir, essayes de relativiser en te disant que peut importe ce qu’il t’arrives on peut toujours se relever. Peut être pas en 1 semaine ou encore en 1 ans, peut-être en plus de temps mais saches qu’un jour tu y arriveras.
Tu es jeune, forte et moi je crois en toi et en ce que tu peux réaliser. Rends toi compte que toutes situations n’est que temporaire, qu’aujourd’hui est un jour triste mais que peut être demain sera un jour meilleur.
Personnellement je te conseilles d’abord d’avoir une conversation avec tes proches sur la situations car même si tu as l’impression qu’ils ne te soutiennent pas, tu ne le seras pas si tu ne leur en parle pas.
Ensuite j’aimerais vraiment que tu contactes une aide extérieure comme une psychiatre ou une psychologue avec qui tu pourras parler et te confier sans jugement.
Troisièmement ( surement le point le plus important) , j’aimerais que tu te fasses confiance et que tu réalise à quelle point tu es capable de changer le cours des choses. Ta vie t’appartiens, elle est unique et je suis sur que la tienne seras magnifique.
 
S
Summer4
Anonyme
Je reviens vers vous suite à vos réponses. Je voulais vous remercier que l'intérêt que vous avez susciter suite à mon histoire. Je voulais aussi répondre à Chasaki. Vous avez vraiment tout compris à ce qui se passe. J'apprécie vraiment la justesse des propos que vous avez utilisés. Vous êtes clairement dans le vrai. Au plaisir de discuter d'avantage ensemble.😁
 
Babsou
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Merci pour cette réponse aussi rapide que l'éclair.😁 Je vais essayer d'être aussi clair que possible. Milles excuses pour le pavé qui va suivre. Je me présente, je suis un homme 29 ans, presque 30. Et ma vie, est comme qui dirais, chaotique. Une jeunesse où la peur m'as pris très tôt. Rejeté par certains, et moqués par d'autres. Puis vient l'adolescence, je commence à trainer avec des "potes" qui me méprise, m'insulte, et l'humilie sans cesse. Ma seule erreur a été de continuer à rester avec eux, et je suis rester dans cette situation pendant... presque 10 ans. Je ne sais pas pourquoi je suis rester dans ce cercle là, peut être que je me disais que ça allait s'arranger avec le temps, que ça allait se calmer. Mon dieu, que j'ai eu tort. Ça s'intensifiait. Et d'humiliation en humiliation, un jour j'ais dis stop. D'un coup comme ça. Ça à été très difficile de couper le lien social brusquement sans aucunne explication. Mais je me le devait. Ensuite viens le décès de plusieurs proches de ma famille, ça m'a aneantis psychologiquement . J'ai mis plusieurs années a y faire face. Puis j'ai commencé à reprendre goût a la vie par le travail avec de nouvelles connaissances , c'était vraiment cool.en plus, je venais d'acheter une maison. Je commençais à reprendre de l'espoir. Puis, j'ai été licencié... L'entreprise était dans la faillite et j'ai trinquer avec plusieurs personnes. Et j'ai retrouvé du taff, obligé quand tu as des traites de maison. Et la , ça c'est très mal passé dans ce travail, l'ambiance, les cadences infernales, et la je me suis vu sombré, j'ai littéralement " pété un câble", grosses idées noires, et malheureusement tentative de suicide tellement j'etais dans dans une impasse, j'ai été ramassé de peu par ma famille. Mon père était très mal. Il as pas mal pleurer. Ça m'as beaucoup affecté. Et problème je ne me sentais pas mieux. Et c'est la qu'on m'as mis dans un HP. La j'ai compris que ma vie était foutu. Je ne vais pas vous racontez mais l'environnement est horrible , on vous shoot la gueule au médocs et vous n'êtes jamais consciens. Et le Gard du personnel et des psychiatres, on a l'impression qu'on est fou car vous vivez avec les fous. Quand je suis ressorti je n'étais plus le même. Du coup plus de travail et donc obligé de revendre la baraque, repartir de zero et de revenir chez mes parents, a 27 ans... Et là j'ai découvert le petit "jeu" de ma mère. Je ne sais pas si c'est de l'inconscience ou le manque d'intelligence de sa part mais elle as dit, sans mon consentement, que j'ai fais de l'HP a plusieurs personnes dont des personnes de ma famille. La j'ai su qu'elle m'avais trahie. Du coup maintenant, je n'ai plus confiance en personne ni a certains amis ni a ma propre famille. J'évite les fêtes, les dîners en famille par honte et par peur du jugement. Je suis au plus bas au niveau social. J'ai toujours des idées suicidaires. J'ai juste envie de me reprendre un petit chez moi et d'en finir seul, la situation me pèse beaucoup. Je n'ais vraiment plus envie de vivre et pourtant je ne suis pas malheureux mais loin d'être heureux.Je sais que il y a toujours de l'espoir dans la tête de certaines personnes mais moi je n'en ais plus. J'ai fais le bilan de ma situation et je ne vois aucun échappatoire a part le suicide. Je suis très consciens de ma situation Je ne vous demande pas de me soutenir ou quoi que ce soit. J'avais juste envie de vous partagez mon histoire. Voilà j'espère que j'ai pas été trop long.😁 En attente de vos réponses.
Peut-on parler en pv?
 
Chasaki
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Je reviens vers vous suite à vos réponses. Je voulais vous remercier que l'intérêt que vous avez susciter suite à mon histoire. Je voulais aussi répondre à Chasaki. Vous avez vraiment tout compris à ce qui se passe. J'apprécie vraiment la justesse des propos que vous avez utilisés. Vous êtes clairement dans le vrai. Au plaisir de discuter d'avantage ensemble.😁
Je reviens vers vous suite à vos réponses. Je voulais vous remercier que l'intérêt que vous avez susciter suite à mon histoire. Je voulais aussi répondre à Chasaki. Vous avez vraiment tout compris à ce qui se passe. J'apprécie vraiment la justesse des propos que vous avez utilisés. Vous êtes clairement dans le vrai. Au plaisir de discuter d'avantage ensemble.😁
C'est normal 🙂
Dites vous bien que à peu près 3/4 des éléments bipèdes qui vivent sur cette planète sont des pignoufs, véhéments et qui contrairement à ce qu'ils pourraient avancer, sont des maîtres du double jeu, mais globalement, nous le sommes tous à différentes échelles.
Dans le cas de la séquence enfance et adolescence, c'est un peu plus différent, car on est programmé pour se joindre et s'enticher à ceux/celles pour lesquel(le)s on génère un intérêt social, hors mis l'aspect conventionnel scolaire.
L'univers scolaire (collège, lycée et même université semble t-il) est le temps que j'appelle d'exploration, c'est à dire la période autour duquel nous naviguons pour se créer des contacts et établir des échanges pour finalement transformer ces partages et ces moments de discussion en amitié, déjà d'une parce que l'homme, par définition, est un être sociable, et de deux parce nous avons constamment besoin de se sentir rassuré, d'être en bonne santé avec soi-même et d'interagir pour mieux se comprendre et mieux comprendre le monde qui nous entoure collectivement.
Je pourrais même rajouter l'influence parentale qui motive à juste titre qu'outre le travail et les efforts, l'enfant doit également apprendre à se faire des amis.
Quand tes parents par exemple te demandent à 7, 8, 9 ans, 10 ans à la sortie de l'école "ça s'est bien passé à l'école ?"
"Qu'avez-vous fait aujourd'hui en cours ?"
"Tu t'es fait des amis ? C'est bien. Il faut se faire amis, tout en travaillant, c'est important" bref je caricature mais ces phrases de ce style ne rentrent pas dans l'oreille d'un sourd. L'enfant comprend parfaitement de quoi il est question et ce que ces parents attendent de lui, sauf de rare rare exception où les parents ne sont pas fort d'équilibre de vie et de sanité, l'enfant héritera (pas toujours) du déséquilibre moral et de vie de ces géniteurs. C'est un cercle vicieux.
Vous n'avez pas à vous sentir coupable du monde qui vous entoure et de l'attitude antipathique que certains et certaines empruntent, comme je l'ai dis dans mon message précédent, elles le sont (ces personnes) pour mieux se protéger elle-même de la cadence brutale que la vie peut infliger, alors c'est une réaction de l'inconscient, qui mène à étriller les autres plus vulnérables, et pour mieux se sentir fort et inaltérable.
Dans le cas des femmes, je l'ignore, mais dans le cas des hommes, et surtout dans la fourchette 15-20 ans, voir même 15-25 ans, le jeune homme va vouloir prouver devant ces contemporains son volume de production et se prévaloir tel un bout en train incapable de s'abstenir car dans l'inconscient collectif, quand tu te détaches du monde social mondain, tu es vu et perçu soit comme un être bizarre et hostile, soit un être arrogant ou prétentieux, et par conséquent il recueille la méfiance et même des critiques à tout va, au mieux une insignifiance totale, cela peut arriver.
Dans vôtre cas (je mentionne l'épisode de l'enfance et l'adolescence) les persiflages et les moqueries vont bon train, car elles procurent une satisfaction personnelle tacite (quelque peu) de rendre risible et tourner au ridicule un personnage qui n'est pas assez démonstratif.
Il ne faut pas oublier qu'avant l'installation de clauses, de conventions éthiques et morales, de structuration sociale, et d'institutions juridiques dans notre société nouvellement érigée, c'etais belle et bien l'iniquité et la force brute et violente qui primait sur tout...nous représentons une espèce "évoluée" comparé aux restes des sources vivantes, certes, mais on reste également et toujours des êtres primitifs et bestiaux simplement "humanisés", vous comprenez ?
Le "hasard ?" De la diversité des espèces et de la sélection naturelle a donné l'être humain, un être d'un potentiel intellectuel qui se trouve au sommet de la chaine alimentaire, sauf que voilà, il a également l'arrogance qui va avec, dû à sa supériorité, et son besoin de pouvoir, et de fait, d'assujetir des êtres qui seront des faire-valoir de sa domination, et comme nous sommes plusieurs à se revendiquer supérieur à l'autre, cela crée des esclandre et donc des rivalités.
Et ce que je vous dis n'est pas hors-ligne ou hors-sujet, elle explique le comportement de ces imbéciles auxquels vous vous êtes accolés malgré le manque de respect à votre égard, qui finalement se livrent une bataille de bravaches.
Mais pour vous rassurer, nous sommes toujours l'idiot de quelqu'un, dans ce monde livide et faux, donc ces individus, où qu'ils soient aujourd'hui, sont indubitablement des idiots de d'autres également, c'est indéniable.
L'important est de le savoir, et de rire de ceux/celles qui nous rient au nez. ils/elles ne savent rien. Ils/elles ne comprennent rien, en réalité, sauf quand l'intérêt est de mise pour leur propre miche et qu'ils/elles se retrouvent en situation désemparées, là tout à coup, ils/elles se rappellent que la vie peut également se montrer dure et cruelle à leur encontre.
Tout ça pour dire que, la vie difficile socialement, professionnelle et même dans son cercle familial propre ne sont pas des raisons valables de se suicider.
Si vous vous suicidez, ces gens n'en auront rien à secouer, à part vos parents, car vous restez un investissement et un cadeau de la vie pour eux. Le reste dira quelques semaines "c'étais un bon gars quand même" et reprendrons le cours de leur vie, tandis que la vôtre aura pris fin prématurément. Ce n'est pas envisageable, selon moi.
La vie est pénible, insensible, parfois exaspérante, mais il faut savoir se munir de tout un arsenal de défense et de subterfuge pour s'en sortir, passer entre les mailles du filet sans se faire repérer et moins s'exposer à la fureur et l'impétuosité du vivant, car lui, n'aura aucun scrupule.
Le monde magique et féerique que l'on nous présentais à travers les films d'animations et la télévision ne sont que des fictions, la dure vie est bien là, autour de nous, le matin, quand on entend les premiers coups de la perceuse fondre le sol, ou quand on tombe maladroitement des escaliers et que l'on se blesse accidentellement, ou quand on tombe malade et que l'on souffre douloureusement d'une angine ou d'un rhume encombrant en ayant cette impression de voir notre énergie diminuer durant cette période.
C'est ça, la réalité.
 
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maev_dps
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Re, je viens de voir vos retours sur le sujet et je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre a ma petite histoire.:)
En ce qui concerne le fait de changer un peu d'air, de voyager, de me vider la tete, je ne sais pas si c'est la solution dans mon cas. On me l'a conseillé maintes et maintes fois mais je suis persuadé que les traumatismes que j'ai vécus, ne disparaitrons pas en un claquement de doigt. Il faudrait que je fasse un travail sur moi même de plusieurs années. Mais je n'en n'ai pas l'envie. J'ai déjà essayé mais sans succès , je pense que cela est trop encré en moi même.
Je viens aussi de découvrir par le biais de mon vécu, l'histoire avec quelques points communs a la mienne de Caramelle. Je suis désolé de t'avoir fais rapellé de mauvais souvenirs. Cela m'as rapellé que même si on grandis avec de mauvaises experiences, elle reste toujours dans un coin de notre tête et et peu surgir a n'importe quel moment malheureusement et nous rappelés notre faiblesse psychologique.
Seul le temps peux guérir tes traumatisme. J'ai lu ton histoire et tu as eu une succession de malchance. Entre tes "potes" ça a était dur psychologiquement et les décès soudain + un licenciement + un boulot de m*rde. Tu n'as même pas eu le temps d'encaisser les nouvelles. Je n'ai pas de conseil à te donner sauf te trouver une passion comme la musique. Prend le temps d'encaisser les nouvelles.
 
B
Blues buddha
Anonyme
Bonjour

Tu devrais entamer une psychothérapie malgré ton mauvaise expérience en hôpital.
Tu sais il y a rien de tabou à aller dans un hôpital psychiatrique au lieu d'avoir eu une grippe ou un cancer tu as une dépression.
Une dépression est une maladie comme les autres qui nécessitent un traitement avec un suivi psychologique.
On peut vivre normalement en ayant le traitement adapté et aller mieux psychologiquement avec le bon traitement.

Il faudrait que tu vois ton médecin traitant qui t'oriente vers un psychiatre en libéral pour etre pris en charge correctement et pour trouver le bon traitement qui te convient car malheureusement en France la psychiatrie publique est en train de crever par manque de moyens dans l'indifférence la plus totale.
Il faut que tu fasses une démarche.

Bon courage à toi
 
S
Summer4
Anonyme
Suite a vos retours, j'aimerais éclaircir un point sur mon histoire. Le problème se ne sont pas les thérapies. Vous savez j'ai suivi de nombreux traitements médicamenteux et des suivis avec un psychiatre et un psychologue mais c'est plutôt la reconstruction que j'ai pas pu aboutir car les traumatismes sont trop violent. Quand vous vous endormez chaque soir en priant pour ne pas faire de cauchemars et que le lendemain quand vous vous réveillez et que la première chose que vous vous dites c'est "je suis encore en vie, dommage" c'est assez difficile à vivre. De plus le rôle de ma mère est très important dans mon manque de confiance envers les autres. Vous savez, c'est une grande parleuse et n'a aucun filtre. Elle pourrait raconter mes problèmes au premier venu. Et moi je ne peux rien faire. Je vois bien que les regards autour de moi ont changé, même ceux qui concernent ma propre famille. Le fait de rester au lit presque 20h/jour m'épuise physiquement et moralement. Je me sens capable de rien. Je suis noyé encore par les traumatismes que j'ai subi. Je n'arrive pas du tout a m'en relevé. Avant, je n'ai pas honte de le dire, je pleurait beaucoup. Matin, midi et soir. Mais plus maintenant, je pleure de moins en moins mais les idées suicidaires se font de plus en plus présentes. Les moyens pour y parvenir sont établies. Seul la date est assez flou. Si je vous dits tout cela c'est parce que j'en suis consciens. Le fait d'imaginer mon suicide ne me rends pas malheureux mais je le conçois comme libérateur. A qui comprendra ce message.
 
Chasaki
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Suite a vos retours, j'aimerais éclaircir un point sur mon histoire. Le problème se ne sont pas les thérapies. Vous savez j'ai suivi de nombreux traitements médicamenteux et des suivis avec un psychiatre et un psychologue mais c'est plutôt la reconstruction que j'ai pas pu aboutir car les traumatismes sont trop violent. Quand vous vous endormez chaque soir en priant pour ne pas faire de cauchemars et que le lendemain quand vous vous réveillez et que la première chose que vous vous dites c'est "je suis encore en vie, dommage" c'est assez difficile à vivre. De plus le rôle de ma mère est très important dans mon manque de confiance envers les autres. Vous savez, c'est une grande parleuse et n'a aucun filtre. Elle pourrait raconter mes problèmes au premier venu. Et moi je ne peux rien faire. Je vois bien que les regards autour de moi ont changé, même ceux qui concernent ma propre famille. Le fait de rester au lit presque 20h/jour m'épuise physiquement et moralement. Je me sens capable de rien. Je suis noyé encore par les traumatismes que j'ai subi. Je n'arrive pas du tout a m'en relevé. Avant, je n'ai pas honte de le dire, je pleurait beaucoup. Matin, midi et soir. Mais plus maintenant, je pleure de moins en moins mais les idées suicidaires se font de plus en plus présentes. Les moyens pour y parvenir sont établies. Seul la date est assez flou. Si je vous dits tout cela c'est parce que j'en suis consciens. Le fait d'imaginer mon suicide ne me rends pas malheureux mais je le conçois comme libérateur. A qui comprendra ce message.
Si vous pensez et si vous croyez que le suicide est une libération qui va chasser vos craintes et purifier votre esprit par le silence des cadavres, vous vous trompez lourdement, permettez-moi de le dire.
Le résultat sera que vous vivrez dans un autre état de conscience en regardant de l'autre côté vos proches et vos parents tombé dans l'incompréhension, le chagrin, et la tristesse, sans pouvoir les consoler de là où vous serez, et vôtre âme ne trouvera pas la paix.
J'ai également eu ce genre de pensée dans une période relativement récente où j'étais mal, mais alors très mal, et il est étonnant de constater les similitudes d'espérance dans le désespoir, quand vous mentionnez le fait que le lendemain matin, vous vous dites plaintivement "je suis encore là, dommage", je l'ai pensé fort, bien que c'est inutile.
Mais vous savez, la vie n'est malheureusement pas un long fleuve tranquille où s'écoule des jours de bonheur et de joie sans obstacles ni embûches...
Certaines personnes s'accordent à dire que nous nous créons un biais cognitif de confirmation consistant à généraliser nos problèmes de manière commune pour mieux se rassurer dans nos mièvreries comportementales personnelles ou individuelles, mais la réalité est plus complexe que ça.
Ce sont nos habitudes, nos frayeurs personnelles et distinctes qui peuvent s'agglomérer aux problèmes de d'autres personnes et qui donnent cette idée d'excuse généralisante, mais les sorties malencontreuses sont uniques. Vous avez pas attendu les problèmes et n'avez pas conscience des tribulations de Paul, Jacqueline ou Geoffrey pour que ces mêmes problèmes viennent à vous.
Et puis, sans vous accabler, très souvent, nous sommes les propres responsables de nos malheurs, de notre affliction, parce que souvent, notre mode de pensée, notre mode de vie, la succession d'événements mauvais nous amènent à croire que l'on est simplement mauvais..et je ne vous dis pas lorsque l'extérieur vient également fustiger votre posture comme ils ont l'habitude d'imputer en politique. Vous avez un manque de constance, comme moi.
Toutefois, ce n'est pas le seul élément qui justifie toute la situation contextuelle qui est la vôtre, non, il y a aussi une tradition du mérite, et de la rigueur dans la société où nous vivons, et quand le poids des charges qui nous incombe sont élevés et que nous n'avons pas le sang-froid et la matière grise rigide qui va avec, et bien nous souffrons. Peu de gens sont capables de le comprendre parce que le monde et le travail sont collectif, mais les ambitions et les intérêts sont unilatérales, dans le fond.
La seule solution, la SEULE, à mon humble avis dans votre cas est l'indifférence ! (et un peu d'égoïsme, au risque de me répéter)
Parce que bon, pour ma part, j'ai bien compris que le moyen psychologique, psychiatrique ou sociologique sont des chimères qui ne fonctionnent pas autant qu'on le voudrait et ne servent qu'à vous vendre des pseudos sciences humaines sur la psyché qui nous définirait probablement, et par une succession de propositions générales et banales, le patient aura l'impression que ce qu'on lui dit rentre en adéquation avec son état naturel (bien que parfois, il est vrai que des diagnostics faites par sans doute quelques expérimentés professionnels sont tirés de véritables recherches psychologiques ou psychothérapeutiques hein, je ne blâme pas totalement ces acteurs et cette activité très lucrative), mais concrètement, ce processus cathartique de l'esprit n'est pas viable sur le long terme, elle devient un besoin lorsque tout va mal, comme une drogue au final, pensant que cette solution est LA solution qui résoudra tout les problèmes, et redonnerait un semblant de vie saine, non, pas vraiment.
Comme la justement révélée Blue Bouddha, vous êtes en dépression et voyez tout votre navire sombré sous la mer densément vaste, moi je vous dis que pour se sortir de ce terrible tourbillon océanique, c'est de s'intéresser à ce que vous aimez et ce qui vous donne le sourire, et répétez ce modus operandi le plus de fois possible pour atténuer ce sentiment de chagrin et ce vague à l'âme qui vous habite.
Et ne vous y trompez pas, une fois avoir été en dépression, on l'est ! Elle peut revenir à son meilleur niveau à tout moment, cela dit, vous pouvez atténuer les effets et la douleur qu'elle génère, mais la psychiatrie, la psychologie, et tout les pratiques cousines à ces dernières ne vous procureront qu'une satisfaction sur l'instant, au mieux un mois ou deux, puis c'est le retour de la hantise, puis le retour des consultations, moyennant argent hein..
Et 50 à 100 euros par semaine, si vous n'avez pas une assise financière élevée ou même un nantis privilégié, ça fait mal, les bras fondent...
Dans tout les cas, le suicide n'est pas une option viable et rassurante.
 
O
Ourobouros
Anonyme
si je peux me permettre d'intervenir.
Face à une situation insupportable, la seule solution est de parvenir à s'en détacher. Comment ? En créant des mises en situation qui permettent de ne plus penser à son état. Moi même, j'ai été victime de viol et de harcèlement scolaire étant enfant.
Ces épreuves m'ont façonnées en tant qu'adulte de 45 ans. Je suis misanthrope et agoraphobe. (Je m'estime chanceux... certains gardent de plus graves séquelles).
Personnellement, ce qui m'a permis de tenir la tête hors de l'eau, ce sont des sites de chat irc (europnet.fr), où j'ai pu nouer de belles conversations et même relations avec des gens qui ne connaissaient pas mon passé. Je me suis même confié à certain.e.s d'entre eux et ils/elles m'ont encouragé.
Le pire moment étant avant de vous coucher, je vous suggère de passer une heure à discuter avec des inconnus.e.s sur internet.
Ça ne guérit pas du mal être, mais ça permet de l'oublier suffisamment longtemps pour pouvoir chasser les idées noires. Ça permet audsi de se rendre compte qu'on est loin d'être le seul à avoir un lourd passé.
Encore une fois, je sais que je ne serai jamais celui que j'aurais été si je n'avais pas vécu ces épreuves traumatisantes étant enfant, mais aujourd'hui, je sens que je vais mieux qu'il y a encore quques années grâce à mes nombreux échanges sur les sites de chat. Merci à toutes celles et ceux qui m'ont remonté le moral quand je n'allais pas bien.
 
U
un rêve perdu
Anonyme
Bonjour, je ne sais pas si je devrais écrire ici ou pas et si quelqu'un me répondra mais bon, voilà ce que j'ai vécu, désolée si c'est long :
À 9 ans j'ai commencé à avoir des crises d'angoisse, une tous les 1 ou 2 mois, ça a continué jusqu'à mes 13 ans comme ça, je ne l'ai dit à personne. À 13 ans du coup ça s'est ''arrêté'' un peu comme ça, mais j'étais entrée en dépression. Sans raison apparente. Je dois aussi préciser que j'ai rencontré quelqu'un en ligne que jaimais mais il a disparu car il a subi trop de harcèlement, je l'ai vécu comme un deuil. Trois mois plus tard, j'ai commencé à me scarifier, (je ne sais pas si vous savez ce que c'est), c'est devenu une habitude, je le faisais presque tous les jours jusqu'au sang. Un mois après, les crises d'angoisse sont revenues, une à deux fois par mois. Un mois plus tard (c'est-à-dire il y a quelques jours) j'ai eu une crise suicidaire. J'en peux vraiment plus, je souffre H24, d'une part je veux vraiment finir mes jours mais d'un autre côté je me dis qu'on ne meure pas à 14 ans (j'ai 14 ans et je suis une fille).
Désolée pour ce pavé vous n'êtes pas obligés de me répondre.
 

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