X
Anonyme
La Belgique va à son tour interdire les «thérapies de conversion»
Cette interdiction fera suite à une résolution du Parlement européen qui demandait aux États membres de l’UE d’introduire une législation visant à mettre fin à ces pratiques de conversion dans les meilleurs délais. Photo JOHN THYS / AFP - AFP
La Secrétaire d’État à l’Égalité des genres à l’Égalité des chances et à la Diversité, Sarah Schlitz, travaille actuellement à l’interdiction des thérapies de conversion en Belgique, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.
Les thérapies dites « de conversion » sont des pratiques qui visent à changer, supprimer ou éliminer l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou l’expression de genre des personnes LGBTQI+. Ces pratiques vont de la psychothérapie et des électrochocs aux coups et même au « viol correctif ». Elles peuvent avoir lieu dans les domaines religieux, médicaux, sectaires, que ce soit par le biais de proches ou de pseudo-professionnels et avoir de terribles conséquences sur les personnes sur qui elles sont pratiquées.
Cette interdiction fera suite à une résolution du Parlement européen qui demandait aux États membres de l’UE d’introduire une législation visant à mettre fin à ces pratiques de conversion dans les meilleurs délais. Très récemment, l’Allemagne, la France ont introduit la criminalisation de ces pratiques. Hors UE, Israël et le Canada interdisent aussi ces pratiques.
« Cette interdiction est un acte fort pour protéger les victimes contre cette violence symbolique, psychologique et parfois physique. Il s’agit aussi d’envoyer un signal au reste de la société : ceux qui ne sont pas malades ne doivent pas être soignés », commente Sarah Schlitz, citée dans le communiqué.
La Voix du Nord