Tu souris. Tu finis par avoir ce mécanisme en tête. Quelqu'un arrive, tu te construis un sourire.
Un sourire bienveillant. Chaleureux. Adorable. Pourtant, quand ces gens partent, il tombe en morceaux. Tu t'avoues heureuse que ces gens soient idiots, aveugles. Ils ne voyent pas qu'au fond de tes yeux, un lac de tristesse, de culpabilité et de haine est présent. Tu as construit un mur. Une façade pour te cacher, te protéger. Et tu t'éloignes de la vie. Des gens. Du reste. Tu as ta bulle. Une bulle où tu n'as pas besoin de porter ce masque qui t'étouffe. Quand quelqu'un te demandes si tu vas bien, telle un robot, tu réponds. Mais tes mots ne sont pas d'accord avec tes pensées.
- Mal. Très mal. Nerveuse. Anxieuse. Dépressive. Suicidaire. Stressée." Voudrais-tu dire.
- Je vais très bien, merci !" Répondais-tu.
Même à ta famille, tu mens. Tu mens pour qu'ils soient heureux. Tu ne veux pas les voir tristes.
Surtout pas à cause de toi. Tu veux continuer à voir ton père faire le pitre. Voir ta mère le regarder faire désespérée, pour au final le rejoindre dans ses bétises. Et entendre le rire de ton frère.
Tu sacrifies ton propre bonheur pour eux.
"Si être malheureux veut dire qu'ils sont heureux, alors je serai ravie d'être malheureuse".
Penses-tu à toi ? Non. Et ces soirées où ton père te couvres de reproches, ça te blesse ?
Ta mère qui te demande si tu vas bien, car ta chambre devient ton bunker, ça te rends triste ?
Ton frère qui joue seul dehors. Ça te fait mal ça ?
Oui. Oui, ça me blesse. Oui ça me rends triste. Oui...Bordel que ça fait mal.
Ces fois où tu te disais que tu étais juste déprimé, que ça va passer ? Tu ne t'es même pas rendue compte que tu sombrais, c'était déjà trop tard.
On t'avait prévenue, maintenant sors toi de ce gouffre toute seule.
Mais bien sûr...
N'inquiète personne.
Un sourire bienveillant. Chaleureux. Adorable. Pourtant, quand ces gens partent, il tombe en morceaux. Tu t'avoues heureuse que ces gens soient idiots, aveugles. Ils ne voyent pas qu'au fond de tes yeux, un lac de tristesse, de culpabilité et de haine est présent. Tu as construit un mur. Une façade pour te cacher, te protéger. Et tu t'éloignes de la vie. Des gens. Du reste. Tu as ta bulle. Une bulle où tu n'as pas besoin de porter ce masque qui t'étouffe. Quand quelqu'un te demandes si tu vas bien, telle un robot, tu réponds. Mais tes mots ne sont pas d'accord avec tes pensées.
- Mal. Très mal. Nerveuse. Anxieuse. Dépressive. Suicidaire. Stressée." Voudrais-tu dire.
- Je vais très bien, merci !" Répondais-tu.
Même à ta famille, tu mens. Tu mens pour qu'ils soient heureux. Tu ne veux pas les voir tristes.
Surtout pas à cause de toi. Tu veux continuer à voir ton père faire le pitre. Voir ta mère le regarder faire désespérée, pour au final le rejoindre dans ses bétises. Et entendre le rire de ton frère.
Tu sacrifies ton propre bonheur pour eux.
"Si être malheureux veut dire qu'ils sont heureux, alors je serai ravie d'être malheureuse".
Penses-tu à toi ? Non. Et ces soirées où ton père te couvres de reproches, ça te blesse ?
Ta mère qui te demande si tu vas bien, car ta chambre devient ton bunker, ça te rends triste ?
Ton frère qui joue seul dehors. Ça te fait mal ça ?
Oui. Oui, ça me blesse. Oui ça me rends triste. Oui...Bordel que ça fait mal.
Ces fois où tu te disais que tu étais juste déprimé, que ça va passer ? Tu ne t'es même pas rendue compte que tu sombrais, c'était déjà trop tard.
On t'avait prévenue, maintenant sors toi de ce gouffre toute seule.
Mais bien sûr...
N'inquiète personne.