Drôle d'aventure
Hier, en ville avec maman, je vais à la voiture la première. J'ouvre le coffre arrière en dépliant le parapluie. Afin de ne pas mouiller les paquets et les sachets de papier kraft. J'attends car maman rencontre une collègue professeur dans la même université. Je consulte mon I-phone quand j'entends une voix masculine. << Vous ne pouvez pas m'appeler puisque je ne vous ai pas encore donné mon numéro ! >> fait le petit bonhomme qui ouvre le coffre de la voiture voisine. L'individu est élégamment vêtu. Il est tout petit dans son manteau. Comme un personnage de Tolkien. Sans me laisser répondre il rajoute : << Et puis vous ne m'avez pas encore donner le vôtre ! >>. Son accent méridional, l'intonation de sa voix, je ne peux m'empêcher de sourire.
Toujours sans me laisser placer un mot, il s'écrie : << Vous fumez ? >>. Il me laisse enfin le temps d'en placer une. Je réponds : << Non ! >>. Il hausse les épaules : << Moi non plus ! >> lance t-il. S'il n'avait pas sa bobine rigolote, cette allure de gnome, je me détournerais du personnage. Je déteste me faire aborder. Il y a quelque chose de rassurant chez cet homme. Je sens tout au fond de moi, qu'il n'est pas dans la "drague". Du moins, pas dans cette approche souvent pénible des gens qui veulent absolument engager la conversation. En entrant dans son auto, il me fait un clin d'œil en disant : << Je me dépêche de m'en aller avant de tomber raide amoureux ! >>. J'éclate de rire lorsqu'il me demande en baissant sa vitre : << Celles là, on ne vous les a jamais faites ! J'en suis sûr ! >>.
Il démarre. Me fait un adorable sourire. Juste avant de partir, il agite une grosse pipe en bois en me faisant le plus lubrique des clins d'œil. Salaud. Je suis pliée de rire. Maman qui arrive me demande pourquoi je suis dans cet état d'euphorie sous mon parapluie, mon téléphone à la main. Je lui raconte. Elle fait : << Les plus originaux sont souvent les plus drôles. Mais le coup de la pipe à la fin, c'est le pompon ! >>. Nous rions toutes les deux. Arrivée à la maison je raconte ma "rencontre" à papa. Le rire est communicatif. << Heureusement qu'il ne t'a pas montré sa poupée gonflable ! >> lance t-il. Crise de fou rire en défaisant le sapin de Noël.
Bisou
Hier, en ville avec maman, je vais à la voiture la première. J'ouvre le coffre arrière en dépliant le parapluie. Afin de ne pas mouiller les paquets et les sachets de papier kraft. J'attends car maman rencontre une collègue professeur dans la même université. Je consulte mon I-phone quand j'entends une voix masculine. << Vous ne pouvez pas m'appeler puisque je ne vous ai pas encore donné mon numéro ! >> fait le petit bonhomme qui ouvre le coffre de la voiture voisine. L'individu est élégamment vêtu. Il est tout petit dans son manteau. Comme un personnage de Tolkien. Sans me laisser répondre il rajoute : << Et puis vous ne m'avez pas encore donner le vôtre ! >>. Son accent méridional, l'intonation de sa voix, je ne peux m'empêcher de sourire.
Toujours sans me laisser placer un mot, il s'écrie : << Vous fumez ? >>. Il me laisse enfin le temps d'en placer une. Je réponds : << Non ! >>. Il hausse les épaules : << Moi non plus ! >> lance t-il. S'il n'avait pas sa bobine rigolote, cette allure de gnome, je me détournerais du personnage. Je déteste me faire aborder. Il y a quelque chose de rassurant chez cet homme. Je sens tout au fond de moi, qu'il n'est pas dans la "drague". Du moins, pas dans cette approche souvent pénible des gens qui veulent absolument engager la conversation. En entrant dans son auto, il me fait un clin d'œil en disant : << Je me dépêche de m'en aller avant de tomber raide amoureux ! >>. J'éclate de rire lorsqu'il me demande en baissant sa vitre : << Celles là, on ne vous les a jamais faites ! J'en suis sûr ! >>.
Il démarre. Me fait un adorable sourire. Juste avant de partir, il agite une grosse pipe en bois en me faisant le plus lubrique des clins d'œil. Salaud. Je suis pliée de rire. Maman qui arrive me demande pourquoi je suis dans cet état d'euphorie sous mon parapluie, mon téléphone à la main. Je lui raconte. Elle fait : << Les plus originaux sont souvent les plus drôles. Mais le coup de la pipe à la fin, c'est le pompon ! >>. Nous rions toutes les deux. Arrivée à la maison je raconte ma "rencontre" à papa. Le rire est communicatif. << Heureusement qu'il ne t'a pas montré sa poupée gonflable ! >> lance t-il. Crise de fou rire en défaisant le sapin de Noël.
Bisou