M
Anonyme
Qui d'autre pleure un dimanche soir parce qu'il se trouve pas assez à la hauteur, en amitié, dans le monde professionnel, socialement ?
Je suis perdue, submergée et stressée. 18 ans, en vacances d'été, et le premier été de ma vie que je passe en étant angoissée. C'est fou ce que la transition d'adolescent à adulte fait aux jeunes. On m'avait dit que c'était une année d'incertitude les 18 ans, mais je pensais pas aussi mal vivre cette incertitude, ce déséquilibre. Un pied qui veut rester dans l'enfance, et l'autre qui entre dans le monde des adultes, aussi douloureux soit-il.
Le monde professionnel est si angoissant. À peine trouvé un stage d'été dans l'animation que je fais déjà des erreurs. Je suis sûrement perçue comme irresponsable ou pas assez professionnelle, fiable. Mais en même temps qui nous a appris ce qui était professionnel et ne l'était pas ? Qui nous a formés pour rentrer dans le monde professionnel ? On se retrouve avec une pression débordante, devant apprendre sur le tas.
L'amitié aussi ça blesse, les amis qui changent, qui se font d'autres amis, qui s'éloignent. Ça aussi ça fait mal. Comment font tous ces gens pour conserver leurs amis ? Est-ce qu'ils se sentent seuls tout de même eux aussi ? Être entouré mais se sentir seul ça existe ? Sûrement, puisque quand j'y réfléchis je ne suis pas seule du tout. Réfléchissez-y aussi. Toujours plus de confusion.
C'est l'été mais tout semble gris. L'injustice monte en flèche dans le monde, l'intolérance et la haine aussi, et je pleure. Comment les gens peuvent être si peu humains ? Où est passée l'humanité ? Que devient-elle ?
Bien sûr que je suis heureuse, j'ai tout pour l'être. Mais cette machine à laver dans ma tête qui tourne sans s'arrêter, ça gâche tout. Besoin de partir dans un autre pays, ou bien dans un lieu reculé à la campagne ou à la mer. Paris que j'aime tant finira par me consumer.
Qui d'autre pleure un dimanche soir ? L'écriture comme thérapie, qu'ils disent...
Je suis perdue, submergée et stressée. 18 ans, en vacances d'été, et le premier été de ma vie que je passe en étant angoissée. C'est fou ce que la transition d'adolescent à adulte fait aux jeunes. On m'avait dit que c'était une année d'incertitude les 18 ans, mais je pensais pas aussi mal vivre cette incertitude, ce déséquilibre. Un pied qui veut rester dans l'enfance, et l'autre qui entre dans le monde des adultes, aussi douloureux soit-il.
Le monde professionnel est si angoissant. À peine trouvé un stage d'été dans l'animation que je fais déjà des erreurs. Je suis sûrement perçue comme irresponsable ou pas assez professionnelle, fiable. Mais en même temps qui nous a appris ce qui était professionnel et ne l'était pas ? Qui nous a formés pour rentrer dans le monde professionnel ? On se retrouve avec une pression débordante, devant apprendre sur le tas.
L'amitié aussi ça blesse, les amis qui changent, qui se font d'autres amis, qui s'éloignent. Ça aussi ça fait mal. Comment font tous ces gens pour conserver leurs amis ? Est-ce qu'ils se sentent seuls tout de même eux aussi ? Être entouré mais se sentir seul ça existe ? Sûrement, puisque quand j'y réfléchis je ne suis pas seule du tout. Réfléchissez-y aussi. Toujours plus de confusion.
C'est l'été mais tout semble gris. L'injustice monte en flèche dans le monde, l'intolérance et la haine aussi, et je pleure. Comment les gens peuvent être si peu humains ? Où est passée l'humanité ? Que devient-elle ?
Bien sûr que je suis heureuse, j'ai tout pour l'être. Mais cette machine à laver dans ma tête qui tourne sans s'arrêter, ça gâche tout. Besoin de partir dans un autre pays, ou bien dans un lieu reculé à la campagne ou à la mer. Paris que j'aime tant finira par me consumer.
Qui d'autre pleure un dimanche soir ? L'écriture comme thérapie, qu'ils disent...