L
Anonyme
Bonjour Une Étoile
Merci pour ton message initial résumant bien les choses et rempli de bienveillance.
En général, l’automutilation constitue un moyen de faire face à des situations difficiles ou à des pensées et des sentiments pénibles. Certains experts considèrent que les troubles alimentaires et l’abus d’alcool et de drogue sont des formes particulières d’automutilation.
D’après mes psychologues j’avais le profil type de la personne qui aurait du s’automutiler durant l’adolescence.
Je ne l’ai probablement pas fait (àpart consommer de l’alcool à partir de mes 15 ans pour me saouler) parce que j’ai fait une forme sévère de dissociation cognitive durant mon adolescence. Je me coupais totalement de tout et il m’arrivait d’oublier d’aller en cours ou de faire mes devoirs (parfois c’est au moment même de rendre le devoir que je me rendais compte que j’avais totalement oublié de le faire alors que c’était bien marqué noir sur blanc).
Mais bon faire de la dissociation cognitive et émotionnelle, ce n’est pas mieux. Qd c’est trop fort, ça devient un handicap social car les gens finissent par te prendre pour un autiste ou un détraqué de la tête et se produit une forme de rejet de la part des autres.
En plus dans tout ça j’étais homosexuel et je le vivais très mal, j’avais peur de me faire agresser sexuellement par les hommes durant mon adolescence parce que homo et j’avais l’impression que ça pouvait être marqué sur ma figure que les hommes m’attiraient et je l’aurais donc mérité.
J’ai subi des attouchements sexuels répétés à 5 ou 6 ans par des garçons ado de 14/15 ans que je n’ai jamais dénoncé (enfin je penseque c’était limité à de simples attouchements). Je me suis longtemps cru homosexuel à cause de cet événement mais j’ai appris que ça n’avait rien à voir mais tant que je ne l’avais pas compris mon orientation sexuelle me poussait à vouloir me suicider.
J’avais une famille totalement dysfonctionnelle avec un père puis un beau père incestueux sans parler de la violence ala maison. J’avais très peur de rentrer chez moi quand j’étais ado, il m’est arrivé de traîner dans les rues jusqu'à une heure du matin avec un copain de l’époque pour pas rentrer chez moi !
Oufff je suis arrivé à me sortir de tout ca grâce à la psychothérapie.
Merci pour ton message initial résumant bien les choses et rempli de bienveillance.
En général, l’automutilation constitue un moyen de faire face à des situations difficiles ou à des pensées et des sentiments pénibles. Certains experts considèrent que les troubles alimentaires et l’abus d’alcool et de drogue sont des formes particulières d’automutilation.
D’après mes psychologues j’avais le profil type de la personne qui aurait du s’automutiler durant l’adolescence.
Je ne l’ai probablement pas fait (àpart consommer de l’alcool à partir de mes 15 ans pour me saouler) parce que j’ai fait une forme sévère de dissociation cognitive durant mon adolescence. Je me coupais totalement de tout et il m’arrivait d’oublier d’aller en cours ou de faire mes devoirs (parfois c’est au moment même de rendre le devoir que je me rendais compte que j’avais totalement oublié de le faire alors que c’était bien marqué noir sur blanc).
Mais bon faire de la dissociation cognitive et émotionnelle, ce n’est pas mieux. Qd c’est trop fort, ça devient un handicap social car les gens finissent par te prendre pour un autiste ou un détraqué de la tête et se produit une forme de rejet de la part des autres.
En plus dans tout ça j’étais homosexuel et je le vivais très mal, j’avais peur de me faire agresser sexuellement par les hommes durant mon adolescence parce que homo et j’avais l’impression que ça pouvait être marqué sur ma figure que les hommes m’attiraient et je l’aurais donc mérité.
J’ai subi des attouchements sexuels répétés à 5 ou 6 ans par des garçons ado de 14/15 ans que je n’ai jamais dénoncé (enfin je penseque c’était limité à de simples attouchements). Je me suis longtemps cru homosexuel à cause de cet événement mais j’ai appris que ça n’avait rien à voir mais tant que je ne l’avais pas compris mon orientation sexuelle me poussait à vouloir me suicider.
J’avais une famille totalement dysfonctionnelle avec un père puis un beau père incestueux sans parler de la violence ala maison. J’avais très peur de rentrer chez moi quand j’étais ado, il m’est arrivé de traîner dans les rues jusqu'à une heure du matin avec un copain de l’époque pour pas rentrer chez moi !
Oufff je suis arrivé à me sortir de tout ca grâce à la psychothérapie.