C
Anonyme
Salut salut !
La transidentité est un sujet qui m'intéresse et me retourne également le cerveau, moi qui suis passionnée des questions d'identités de manière générale, d'auto persuasion, de ressentis, et d'émotions. Bref tout ce petit monde intérieur est une source de connaissance infinie à mes yeux.
Mais voilà, j'aimerai que des personnes trans puissent répondre à mes questionnements. On pourrait définir la transidentité comme le sentiment de ne pas être né dans le bon corps, d'être de l'autre genre depuis toujours, ce sont des phrases que j'entends régulièrement lors des différents témoignages de personnes concernées. Mais ce qui me taraude c'est le fait de se sentir femme ou se sentir homme. Qu'est ce que ça veut dire ? On dit qu'on nait trans, mais lorsqu'on naît, nous n'avons absolument aucun genre étant donné que le genre n'est qu'une construction sociale qui diffère constamment. Nous naissons femelles, mâles ou intersexes et encore même entre les femelles et les mâles il y a des tonnes de manières de l'être et pas qu'une seule verite biologique. Donc nous ne pouvons pas naître dans le mauvais genre vu que le genre n'a pas d'existence en soi? Vous me suivez ? Et c'est ce sentiment qui vient souvent a l'adolescence mais parfois bien plus tôt d'être un garçon ou d'être une fille. Mais tout le monde s'accorde sur le fait qu'on ne pense pas "comme une fille" ou "comme un garçon", que signifie alors se penser fille ou se penser garçon ?
Est ce que c'est se retrouver dans les stéréotypes associés a l'autre genre et vouloir donc qu'en société on vous reconnaisse comme tels ?
Quand j'étais petite, jusqu'à mes 8-9 ans (avant que la société me dise ta gueule et range toi a ta place) je me sentais comme un garçon, je ne jouais qu'avec eux, je détestais tout ce qui avait trait à la féminité, et je me souviens de moi a 5 ans qui attendait de devenir garçon. M'aurait on qualifiait d'enfant trans là où a cette époque on disait garçon manqué ? Quelle est la frontière ?
Les questions d'identités sont complexes, l'auto persuasion aussi.
Je suis aussi partisane que tous les ressentis ne sont pas légitimes objectivement et c'est certain que mon avis là dessus biaise donc ma facilité à comprendre la transidentité.
C'est a dire que selon moi, non, ce n'est pas pcq on se ressent où l'on se pense comme tel que l'on est. Les discours actuels de s'écouter sont bien beaux mais c'est pcq tt le monde écoute toutes ses émotions et croient en tout leurs ressentis qu'il y a également des conflits et des guerres partout, pcq l'émotion prime sur la raison et que l'on croit toujours a tout va nos pensées, nos émotions et nos auto persuasions.
Pour finir, j'ai conscience que la quasi totalité des personnes trans sont tellement plus heureuses après leur transition et une fois qu'elles se sont trouvées et pour rien au monde je ne voudrais que quiconque leur enlève ça, je soutiens évidemment les avancées faites pour les personnes trans mais voilà, des questions subsistent et je ne pourrais apporter de réponses moi même sans l'aide de concernés.
Voili voilou
La transidentité est un sujet qui m'intéresse et me retourne également le cerveau, moi qui suis passionnée des questions d'identités de manière générale, d'auto persuasion, de ressentis, et d'émotions. Bref tout ce petit monde intérieur est une source de connaissance infinie à mes yeux.
Mais voilà, j'aimerai que des personnes trans puissent répondre à mes questionnements. On pourrait définir la transidentité comme le sentiment de ne pas être né dans le bon corps, d'être de l'autre genre depuis toujours, ce sont des phrases que j'entends régulièrement lors des différents témoignages de personnes concernées. Mais ce qui me taraude c'est le fait de se sentir femme ou se sentir homme. Qu'est ce que ça veut dire ? On dit qu'on nait trans, mais lorsqu'on naît, nous n'avons absolument aucun genre étant donné que le genre n'est qu'une construction sociale qui diffère constamment. Nous naissons femelles, mâles ou intersexes et encore même entre les femelles et les mâles il y a des tonnes de manières de l'être et pas qu'une seule verite biologique. Donc nous ne pouvons pas naître dans le mauvais genre vu que le genre n'a pas d'existence en soi? Vous me suivez ? Et c'est ce sentiment qui vient souvent a l'adolescence mais parfois bien plus tôt d'être un garçon ou d'être une fille. Mais tout le monde s'accorde sur le fait qu'on ne pense pas "comme une fille" ou "comme un garçon", que signifie alors se penser fille ou se penser garçon ?
Est ce que c'est se retrouver dans les stéréotypes associés a l'autre genre et vouloir donc qu'en société on vous reconnaisse comme tels ?
Quand j'étais petite, jusqu'à mes 8-9 ans (avant que la société me dise ta gueule et range toi a ta place) je me sentais comme un garçon, je ne jouais qu'avec eux, je détestais tout ce qui avait trait à la féminité, et je me souviens de moi a 5 ans qui attendait de devenir garçon. M'aurait on qualifiait d'enfant trans là où a cette époque on disait garçon manqué ? Quelle est la frontière ?
Les questions d'identités sont complexes, l'auto persuasion aussi.
Je suis aussi partisane que tous les ressentis ne sont pas légitimes objectivement et c'est certain que mon avis là dessus biaise donc ma facilité à comprendre la transidentité.
C'est a dire que selon moi, non, ce n'est pas pcq on se ressent où l'on se pense comme tel que l'on est. Les discours actuels de s'écouter sont bien beaux mais c'est pcq tt le monde écoute toutes ses émotions et croient en tout leurs ressentis qu'il y a également des conflits et des guerres partout, pcq l'émotion prime sur la raison et que l'on croit toujours a tout va nos pensées, nos émotions et nos auto persuasions.
Pour finir, j'ai conscience que la quasi totalité des personnes trans sont tellement plus heureuses après leur transition et une fois qu'elles se sont trouvées et pour rien au monde je ne voudrais que quiconque leur enlève ça, je soutiens évidemment les avancées faites pour les personnes trans mais voilà, des questions subsistent et je ne pourrais apporter de réponses moi même sans l'aide de concernés.
Voili voilou
