C
Anonyme
Bonjour,
Je vous propose un petit échange sur l’intérêt et sur les possibles enrichissements de l’art sur une personne.
De votre côté, que ça soit une œuvre littéraire, un manga ou un tableau…
Quelle œuvre vous a le plus marqué ?
Il est toujours très intéressant d'entendre les récits des autres sur ce genre de sujet.
Alors je commence, pour ma part c'est Tokyo Ghoul, une oeuvre du neuvième art (Manga)
Cette oeuvre est selon moi un plaidoyer à la solitude moderne, une exposition des choix que doivent faire les adolescents proches de leur acte de naissance « d’adulte » et force et de constater qu’Ishida l’a parfaitement réaliser.
Nous avons un protagoniste solitaire, adorant les livres et fuyant les contacts sociaux, accompagné d’un seul ami très fidèle, il ne comprendra la cause de son isolation que devant sa tragédie.
Sa condition change, il était un homme certes ignoré par les autres, mais un homme quand même, et dorénavant avec sa nouvelle identité il vacille entre la tristesse d’être seul et incompris, et la mélancolie qu’il ressent devant ce qu’il est et que lui-même ne comprend pas.
Qu’est ce que Ken Kaneki, si ce n’est l’histoire d’un enfant qui se sent abandonné par ceux qu’il était censé aimé ? Sa mère meurt en l’abandonnant au profit d’une tiers personne, n’était il pas censé être l’individu le plus important pour elle ?
Son père meurt aussi et lui lègue ses livres, ce qui constituera sa passion, sa manière de toucher l’être qu’il était, en effet à défaut de l’aimer il aimera ce que ce dernier aimait.
La seule fois où il s’ouvre au monde, avec une femme qui lui plaît, que récolte t’il ? Une tragédie !
Et pourtant dans toutes ces facettes de la peur connue de tous « l’abandon » se dessine le portrait de l’ami fidèle, mais ses choix il doit les faire seul, car quoi qu’il arrive on est seul dans sa tête.
Ce qu’il pleure, ce n’est pas la solitude qui se profile à l’horizon puisque il a toujours été seul, ce qu’il pleure c’est ce choix infâme que ces êtres différents à l’apparence ordinaire doivent faire.
Il y en a deux, le premier est celui que Toka, Renji Hinami et tant d’autre ont fait, celui de vivre avec les humains dans la peur et l’anxiété de la mort. Ils vivent dans les recoins sombre des maisons, ils se cachent le visage avec des masques…
Le second est celui d’Eto, Fuka, Tago… ont fait, celui de vivre dans le 24e arrondissement, le souterrain où se cachent les rebuts et les marginaux accompagnés d’une haine farouche pour ceux qui les oppriment. c’est très binaire mais seul deux choix s’offrent à eux, être fort dans une lumière meurtrière ou bien honteux dans une obscurité belliqueuse.
Les fluctuations de son apparence et de ses personnalités éparpillées à des moments de grande prise de conscience, sont le reflet de ces êtres qui cherchent le moyen de comblé le vide immense qu’ils éprouvent depuis le premier cri, Ken trouvera son bonheur en tâchant d’être utile pour son entourage.
Les Kagune sont le clin d’œil à ces défenses que chacun et chacune se créer pour faire face a la perte et à l’abandon, comme les animaux blessés et repoussé dans leurs derniers retranchement.
Ici chacun se bat continuellement pour se prémunir de la perte, en vain ! Aucun lieu ni aucune personne n’est éternelle, nous sommes tous voué à être oublié. C’est une oeuvre que je conseille à toutes les personnes ressentant le besoin de réfléchir sur eux-même, car en accompagnant Ken dans sa descente aux enfers, on apprend avec lui l’inutilité de la haine et du mal en général, on apprend à se pardonner et à se tourner vers le bien, qui bien que fortement caché dans les moments de tristesse, est bel et bien présent.
Je vous propose un petit échange sur l’intérêt et sur les possibles enrichissements de l’art sur une personne.
De votre côté, que ça soit une œuvre littéraire, un manga ou un tableau…
Quelle œuvre vous a le plus marqué ?
Il est toujours très intéressant d'entendre les récits des autres sur ce genre de sujet.
Alors je commence, pour ma part c'est Tokyo Ghoul, une oeuvre du neuvième art (Manga)
Cette oeuvre est selon moi un plaidoyer à la solitude moderne, une exposition des choix que doivent faire les adolescents proches de leur acte de naissance « d’adulte » et force et de constater qu’Ishida l’a parfaitement réaliser.
Nous avons un protagoniste solitaire, adorant les livres et fuyant les contacts sociaux, accompagné d’un seul ami très fidèle, il ne comprendra la cause de son isolation que devant sa tragédie.
Sa condition change, il était un homme certes ignoré par les autres, mais un homme quand même, et dorénavant avec sa nouvelle identité il vacille entre la tristesse d’être seul et incompris, et la mélancolie qu’il ressent devant ce qu’il est et que lui-même ne comprend pas.
Qu’est ce que Ken Kaneki, si ce n’est l’histoire d’un enfant qui se sent abandonné par ceux qu’il était censé aimé ? Sa mère meurt en l’abandonnant au profit d’une tiers personne, n’était il pas censé être l’individu le plus important pour elle ?
Son père meurt aussi et lui lègue ses livres, ce qui constituera sa passion, sa manière de toucher l’être qu’il était, en effet à défaut de l’aimer il aimera ce que ce dernier aimait.
La seule fois où il s’ouvre au monde, avec une femme qui lui plaît, que récolte t’il ? Une tragédie !
Et pourtant dans toutes ces facettes de la peur connue de tous « l’abandon » se dessine le portrait de l’ami fidèle, mais ses choix il doit les faire seul, car quoi qu’il arrive on est seul dans sa tête.
Ce qu’il pleure, ce n’est pas la solitude qui se profile à l’horizon puisque il a toujours été seul, ce qu’il pleure c’est ce choix infâme que ces êtres différents à l’apparence ordinaire doivent faire.
Il y en a deux, le premier est celui que Toka, Renji Hinami et tant d’autre ont fait, celui de vivre avec les humains dans la peur et l’anxiété de la mort. Ils vivent dans les recoins sombre des maisons, ils se cachent le visage avec des masques…
Le second est celui d’Eto, Fuka, Tago… ont fait, celui de vivre dans le 24e arrondissement, le souterrain où se cachent les rebuts et les marginaux accompagnés d’une haine farouche pour ceux qui les oppriment. c’est très binaire mais seul deux choix s’offrent à eux, être fort dans une lumière meurtrière ou bien honteux dans une obscurité belliqueuse.
Les fluctuations de son apparence et de ses personnalités éparpillées à des moments de grande prise de conscience, sont le reflet de ces êtres qui cherchent le moyen de comblé le vide immense qu’ils éprouvent depuis le premier cri, Ken trouvera son bonheur en tâchant d’être utile pour son entourage.
Les Kagune sont le clin d’œil à ces défenses que chacun et chacune se créer pour faire face a la perte et à l’abandon, comme les animaux blessés et repoussé dans leurs derniers retranchement.
Ici chacun se bat continuellement pour se prémunir de la perte, en vain ! Aucun lieu ni aucune personne n’est éternelle, nous sommes tous voué à être oublié. C’est une oeuvre que je conseille à toutes les personnes ressentant le besoin de réfléchir sur eux-même, car en accompagnant Ken dans sa descente aux enfers, on apprend avec lui l’inutilité de la haine et du mal en général, on apprend à se pardonner et à se tourner vers le bien, qui bien que fortement caché dans les moments de tristesse, est bel et bien présent.