L
Anonyme
Bonjour,
Je souhaitais avoir l'avis de personnes anonymes externes, car une situation me préoccupe.
Suite à des traumas très graves dans mon passif, je me suis retrouvé en invalidité de travail et d'étude à cause d'un TSPT II sévère et d'un trouble dissociatif rare et très lourd.
J'ai donc été orienté vers un centre de psychotrauma et ai eu comme référent le psychiatre responsable. J'ai auparavant dû consulter les urgences pour des crises convulsives, donc j'ai échangé avec plusieurs psychiatres de son équipe.
Je suis de nature très distante et neutre avec les gens et peu soumise aux biais cognitifs. Je me fie à mon analyse et ai des rapports horizontaux, y compris avec des directeurs ou des personnes en position d'autorité. De mon point de vue et de mes valeurs, j'échange de la même façon, polie mais affirmée, avec tout le monde, considérant les gens devant moi comme des personnes plutôt que comme des rôles.
Ce psychiatre m'a donc expertisé lors de notre premier RDV, m'a fourni des échelles d'évaluation pour mes troubles.
Je suis assez sélective dans ce que je dis, à qui je dis quoi et de quelle façon, car comme vous le savez, en psychiatrie beaucoup font des erreurs de diagnostic et malheureusement ce n'est pas une science exacte. Par conséquent, il faut observer l'interlocuteur pour savoir s'il est « safe ». Je n'édulcorais pas en ce point mais il y a des antecedants criminels dans ma famille liés à mes troubles. J'avais pris RDV en parallèle avec un autre psychiatre, histoire d'avoir un modèle différentiel.
Lors du second RDV avec ce responsable, il m'a exprimé : « j'ai vu que vous aviez pris RDV à tel endroit » ce à quoi j'ai répondu « oui » puis il m'a fait remarquer d'autres démarches que j'avais faites au préalable. Je suppose que c'était pour me faire sous-entendre qu'il est en charge de mon suivi et qu'il ne faut pas que j'aille prendre RDV ailleurs. Par la suite, je lui évoque mes expériences dissociatives et ce dernier me dit : « oui je vois, mais pourquoi vous en parlez de ça avec mes collègues et pas à moi ? » J'ai été un peu surprise, car je ne connais pas cet homme et je trouve la question bizarre.
Donc je lui ai dit : « comment ça ? » ce à quoi il a répondu : « pourquoi vous êtes différente avec moi ? »
C'est le mec qui me diagnostique et je viens d'un réseau criminel… donc… logique que je ne lui dise pas tout… De plus, ses collègues ont noté des choses divergentes à mon sujet sur le dossier : bon contact, contact étrange mais cela est relatif aux individus en fonction de leur perception subjectif du patient.
Bref, étant donné qu'il avait été agressif par mail, j'en ai profité pour lui insuffler : « je ne me sens pas en sécurité avec vous ». Lui : « pourquoi ? » Je lui ai expliqué que je me sentais traitée comme un dossier, puis il m'a coupée « d'accord » et s'est fermé. Je lui ai alors répondu : « c'est au psychiatre d'instaurer la sécurité. »
Puis il s'est justifié « oui mais c'est au thérapeute de s'occuper de ça, moi je suis psy… » puis il s'est stoppé et m'a dit « après on a un autre psychiatre dans l'unité, parfois c'est le feeling. »
Ce qui est un faux dilemme, car c'est lui qui décide et coordonne son équipe dont le psychiatre en dessous de lui sur les patients… De plus, je suis un cas lourd et c'est le seul expert là-dedans, c'est pour cela qu'il m'a été attribué comme référent.
Qu'en pensez-vous ? Je trouve ça étrange comme comportement.
Je souhaitais avoir l'avis de personnes anonymes externes, car une situation me préoccupe.
Suite à des traumas très graves dans mon passif, je me suis retrouvé en invalidité de travail et d'étude à cause d'un TSPT II sévère et d'un trouble dissociatif rare et très lourd.
J'ai donc été orienté vers un centre de psychotrauma et ai eu comme référent le psychiatre responsable. J'ai auparavant dû consulter les urgences pour des crises convulsives, donc j'ai échangé avec plusieurs psychiatres de son équipe.
Je suis de nature très distante et neutre avec les gens et peu soumise aux biais cognitifs. Je me fie à mon analyse et ai des rapports horizontaux, y compris avec des directeurs ou des personnes en position d'autorité. De mon point de vue et de mes valeurs, j'échange de la même façon, polie mais affirmée, avec tout le monde, considérant les gens devant moi comme des personnes plutôt que comme des rôles.
Ce psychiatre m'a donc expertisé lors de notre premier RDV, m'a fourni des échelles d'évaluation pour mes troubles.
Je suis assez sélective dans ce que je dis, à qui je dis quoi et de quelle façon, car comme vous le savez, en psychiatrie beaucoup font des erreurs de diagnostic et malheureusement ce n'est pas une science exacte. Par conséquent, il faut observer l'interlocuteur pour savoir s'il est « safe ». Je n'édulcorais pas en ce point mais il y a des antecedants criminels dans ma famille liés à mes troubles. J'avais pris RDV en parallèle avec un autre psychiatre, histoire d'avoir un modèle différentiel.
Lors du second RDV avec ce responsable, il m'a exprimé : « j'ai vu que vous aviez pris RDV à tel endroit » ce à quoi j'ai répondu « oui » puis il m'a fait remarquer d'autres démarches que j'avais faites au préalable. Je suppose que c'était pour me faire sous-entendre qu'il est en charge de mon suivi et qu'il ne faut pas que j'aille prendre RDV ailleurs. Par la suite, je lui évoque mes expériences dissociatives et ce dernier me dit : « oui je vois, mais pourquoi vous en parlez de ça avec mes collègues et pas à moi ? » J'ai été un peu surprise, car je ne connais pas cet homme et je trouve la question bizarre.
Donc je lui ai dit : « comment ça ? » ce à quoi il a répondu : « pourquoi vous êtes différente avec moi ? »
C'est le mec qui me diagnostique et je viens d'un réseau criminel… donc… logique que je ne lui dise pas tout… De plus, ses collègues ont noté des choses divergentes à mon sujet sur le dossier : bon contact, contact étrange mais cela est relatif aux individus en fonction de leur perception subjectif du patient.
Bref, étant donné qu'il avait été agressif par mail, j'en ai profité pour lui insuffler : « je ne me sens pas en sécurité avec vous ». Lui : « pourquoi ? » Je lui ai expliqué que je me sentais traitée comme un dossier, puis il m'a coupée « d'accord » et s'est fermé. Je lui ai alors répondu : « c'est au psychiatre d'instaurer la sécurité. »
Puis il s'est justifié « oui mais c'est au thérapeute de s'occuper de ça, moi je suis psy… » puis il s'est stoppé et m'a dit « après on a un autre psychiatre dans l'unité, parfois c'est le feeling. »
Ce qui est un faux dilemme, car c'est lui qui décide et coordonne son équipe dont le psychiatre en dessous de lui sur les patients… De plus, je suis un cas lourd et c'est le seul expert là-dedans, c'est pour cela qu'il m'a été attribué comme référent.
Qu'en pensez-vous ? Je trouve ça étrange comme comportement.
