Fiction générale Prologue d'une nuit maudite

  • Auteur de la discussion Ina
  • Date de début
Bonjour, ça fait super longtemps que je n'ai pas écris.
J'ai commencé un premier essai pour mettre en lumière le personnage principale de mon histoire qui débouchera sur l'horreur.

Pouvez-vous me dire ce que vous en pensez ?

Prologue

Dans l'obscurité oppressante d’une zone industrielle délabrée, comme un spectre vengeur, le Dr. Vargas se perdait dans les tréfonds de sa propre folie. Les ruelles étroites étaient jonchées de débris, des vestiges d'une ère révolue, devenus des stèles silencieuses marquant le déclin inexorable de la civilisation. Les cheminées tordues perçaient le ciel telles des flèches noires, crachant autrefois des volutes de fumée toxique, maintenant figées dans un silence glacial. Les bâtiments délabrés, aux fenêtres brisées, semblaient hantés par des présences indistinctes. C'était au cœur de cette désolation que le docteur avait trouvé refuge, transformant un coin oublié du monde en son sanctuaire de malheur.

Dr. Vargas, homme énigmatique et tourmenté, était un expert en microbiologie. Ses lunettes fumée oranges, étaient le reflet d’une personnalité excentrique dont les souffrances s’alimentaient en continu. Ses doigts agiles maniaient les éprouvettes avec une précision chirurgicale, combinant des éléments terrifiants dans l'art sombre de la vengeance. Son chef-d'œuvre sinistre était d'une sophistication inouïe, conçue pour traquer l'intelligence humaine. Mais derrière son génie, ou peut-être à cause de lui, se cachait un autre aspect de sa personnalité tourmentée. Le Dr. Vargas était un esclave de l'ordre, un captif des rituels obsessionnels. Chaque ustensile, chaque surface de son laboratoire devait être d'une propreté clinique inégalée, éloignant le désordre du monde extérieur aussi efficacement que possible. Ses mains, gantées de latex, dansaient avec une grâce macabre parmi les fioles et les pipettes, mais son esprit était un tourbillon d'obsession.

L'atmosphère du laboratoire était imprégnée d'une tension palpable, comme si l'air lui-même craignait le fléau imminent que le docteur s'apprêtait à déchaîner sur le monde. Sa création prenait forme dans les ténèbres, une créature artificielle, mais douée d'une puissance effrayante. Les ombres dansaient sur les murs tandis que le Dr. Vargas murmurait des mots scientifiques, ses yeux fixés sur le microscope, comme un sorcier observant son grimoire maudit.

Dans les profondeurs de son laboratoire clandestin, le Dr. Vargas sourit, un sourire dénué d'humanité, alors que son esprit brillait d'une conviction implacable. Le goût de la vengeance était devenu virale et ne pouvait s’arrêter. Rien ne pouvait stopper le fléau qu'il allait déchaîner sur cette petite ville. Il ressentait le pouvoir s'écouler entre ses doigts, une puissance malsaine qui le transcendait, le faisant se sentir comme un dieu de la destruction. Il se voyait comme un architecte du chaos, un alchimiste de la douleur, prêt à faire plier le monde à sa volonté tordue.

Le virus, un organisme artificiel doté d'une intelligence terrifiante, avait été créé avec une seule mission : infiltrer les rangs des amibes mangeuses de cerveau et nous anéantir de l'intérieur. C'était une vengeance personnelle, une vendetta silencieuse contre ces créatures abominables qu’on appel humain. Le Dr. Vargas se voyait comme le justicier d'un monde en détresse, un gardien sombre prêt à éradiquer le mal avec un zèle impitoyable. Pendant des jours et des nuits interminables, le docteur avait travaillé sans relâche, sacrifiant sommeil et santé pour donner vie à son chef-d'œuvre. Les murs du laboratoire étaient couverts de formules complexes, de schémas anatomiques et de croquis sinistres, témoins muets de l'obsession qui avait englouti l'âme du chercheur. Chaque injection du virus dans une éprouvette était comme un coup de poignard dans l'obscurité, un pas de plus vers la réalisation de sa vie.

Mais tandis que le virus prenait forme, une lueur étrange illuminait les yeux du Dr. Vargas. C'était une lueur mêlée de folie et de satisfaction, une lueur qui annonçait la naissance imminente d'un fléau dévastateur. Il pouvait sentir le pouvoir du virus, un pouvoir qu'il avait lui-même créé, pulser dans ses veines, une extase macabre le submergeant alors qu'il contemplait son œuvre. L'obsession avait atteint son paroxysme, et dans cet instant, le docteur se sentait invincible. La seule fois de sa vie…

Alors que les aiguilles de l'horloge étaient stoppées, marquant l'approche du point critique, le Dr. Vargas se préparait à libérer son poids dans le monde. Ses doigts tremblaient d'excitation, sa respiration était coupée, mais son regard était déterminé. Il savait que son acte allait déclencher une réaction en chaîne, un cataclysme silencieux qui se propagerait à travers les ombres, dévorant tout sur son passage. De son laboratoire clandestin, le Dr. Vargas sourit une dernière fois, un sourire empreint de folie et de triomphe. Il leva l'éprouvette contenant le virus, l'objet de sa vengeance, vers le ciel obscure. Puis, d'un geste précis, il libéra la créature dans le cours d’eau d’une rivière à quelques pas. Laissant le fléau s'échapper de sa prison de verre pour se répandre dans sa nouvelle demeure.

L’amibe mangeuse de cerveau était lâchée devenant une entité libre de pouvoir s’exprimer. Les conséquences de son acte étaient inimaginables, et dans l'obscurité de son laboratoire, il savourait l'anticipation de l'inconnu. Le monde était sur le point de changer, de se tordre dans l'agonie de la douleur et de la terreur, et il en était le marionnettiste invisible derrière le rideau sombre de l'apocalypse à venir.

Pendant un instant, le laboratoire retentit du rire maniaque du Dr. Vargas, un éclat de démence mêlé à une satisfaction maléfique. Puis, le silence retomba, enveloppant le chercheur solitaire dans sa veste blanche tachetée.
 
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Bonjour, ça fait super longtemps que je n'ai pas écris.
J'ai commencé un premier essai pour mettre en lumière le personnage principale de mon histoire qui débouchera sur l'horreur.

Pouvez-vous me dire ce que vous en pensez ?

Prologue

Dans l'obscurité oppressante d’une zone industrielle délabrée, comme un spectre vengeur, le Dr. Vargas se perdait dans les tréfonds de sa propre folie. Les ruelles étroites étaient jonchées de débris, des vestiges d'une ère révolue, devenus des stèles silencieuses marquant le déclin inexorable de la civilisation. Les cheminées tordues perçaient le ciel telles des flèches noires, crachant autrefois des volutes de fumée toxique, maintenant figées dans un silence glacial. Les bâtiments délabrés, aux fenêtres brisées, semblaient hantés par des présences indistinctes. C'était au cœur de cette désolation que le docteur avait trouvé refuge, transformant un coin oublié du monde en son sanctuaire de malheur.

Dr. Vargas, homme énigmatique et tourmenté, était un expert en microbiologie. Ses lunettes fumée oranges, étaient le reflet d’une personnalité excentrique dont les souffrances s’alimentaient en continu. Ses doigts agiles maniaient les éprouvettes avec une précision chirurgicale, combinant des éléments terrifiants dans l'art sombre de la vengeance. Son chef-d'œuvre sinistre était d'une sophistication inouïe, conçue pour traquer l'intelligence humaine. Mais derrière son génie, ou peut-être à cause de lui, se cachait un autre aspect de sa personnalité tourmentée. Le Dr. Vargas était un esclave de l'ordre, un captif des rituels obsessionnels. Chaque ustensile, chaque surface de son laboratoire devait être d'une propreté clinique inégalée, éloignant le désordre du monde extérieur aussi efficacement que possible. Ses mains, gantées de latex, dansaient avec une grâce macabre parmi les fioles et les pipettes, mais son esprit était un tourbillon d'obsession.

L'atmosphère du laboratoire était imprégnée d'une tension palpable, comme si l'air lui-même craignait le fléau imminent que le docteur s'apprêtait à déchaîner sur le monde. Sa création prenait forme dans les ténèbres, une créature artificielle, mais douée d'une puissance effrayante. Les ombres dansaient sur les murs tandis que le Dr. Vargas murmurait des mots scientifiques, ses yeux fixés sur le microscope, comme un sorcier observant son grimoire maudit.

Dans les profondeurs de son laboratoire clandestin, le Dr. Vargas sourit, un sourire dénué d'humanité, alors que son esprit brillait d'une conviction implacable. Le goût de la vengeance était devenu virale et ne pouvait s’arrêter. Rien ne pouvait stopper le fléau qu'il allait déchaîner sur cette petite ville. Il ressentait le pouvoir s'écouler entre ses doigts, une puissance malsaine qui le transcendait, le faisant se sentir comme un dieu de la destruction. Il se voyait comme un architecte du chaos, un alchimiste de la douleur, prêt à faire plier le monde à sa volonté tordue.

Le virus, un organisme artificiel doté d'une intelligence terrifiante, avait été créé avec une seule mission : infiltrer les rangs des amibes mangeuses de cerveau et nous anéantir de l'intérieur. C'était une vengeance personnelle, une vendetta silencieuse contre ces créatures abominables qu’on appel humain. Le Dr. Vargas se voyait comme le justicier d'un monde en détresse, un gardien sombre prêt à éradiquer le mal avec un zèle impitoyable. Pendant des jours et des nuits interminables, le docteur avait travaillé sans relâche, sacrifiant sommeil et santé pour donner vie à son chef-d'œuvre. Les murs du laboratoire étaient couverts de formules complexes, de schémas anatomiques et de croquis sinistres, témoins muets de l'obsession qui avait englouti l'âme du chercheur. Chaque injection du virus dans une éprouvette était comme un coup de poignard dans l'obscurité, un pas de plus vers la réalisation de sa vie.

Mais tandis que le virus prenait forme, une lueur étrange illuminait les yeux du Dr. Vargas. C'était une lueur mêlée de folie et de satisfaction, une lueur qui annonçait la naissance imminente d'un fléau dévastateur. Il pouvait sentir le pouvoir du virus, un pouvoir qu'il avait lui-même créé, pulser dans ses veines, une extase macabre le submergeant alors qu'il contemplait son œuvre. L'obsession avait atteint son paroxysme, et dans cet instant, le docteur se sentait invincible. La seule fois de sa vie…

Alors que les aiguilles de l'horloge étaient stoppées, marquant l'approche du point critique, le Dr. Vargas se préparait à libérer son poids dans le monde. Ses doigts tremblaient d'excitation, sa respiration était coupée, mais son regard était déterminé. Il savait que son acte allait déclencher une réaction en chaîne, un cataclysme silencieux qui se propagerait à travers les ombres, dévorant tout sur son passage. De son laboratoire clandestin, le Dr. Vargas sourit une dernière fois, un sourire empreint de folie et de triomphe. Il leva l'éprouvette contenant le virus, l'objet de sa vengeance, vers le ciel obscure. Puis, d'un geste précis, il libéra la créature dans le cours d’eau d’une rivière à quelques pas. Laissant le fléau s'échapper de sa prison de verre pour se répandre dans sa nouvelle demeure.

L’amibe mangeuse de cerveau était lâchée devenant une entité libre de pouvoir s’exprimer. Les conséquences de son acte étaient inimaginables, et dans l'obscurité de son laboratoire, il savourait l'anticipation de l'inconnu. Le monde était sur le point de changer, de se tordre dans l'agonie de la douleur et de la terreur, et il en était le marionnettiste invisible derrière le rideau sombre de l'apocalypse à venir.

Pendant un instant, le laboratoire retentit du rire maniaque du Dr. Vargas, un éclat de démence mêlé à une satisfaction maléfique. Puis, le silence retomba, enveloppant le chercheur solitaire dans sa veste blanche tachetée.
J'aime beaucoup ta façon d'écrire, comment tu décris le personnage...ton vocabulaire est "riche" et tu soigne vraiment tes phrases...c'est agréable à lire et c'est très prometteur comme prologue...j'ai hâte de voir le chapitre 1...
Va-t-on rester avec le docteur Vargas ou adopter le point de vue d'une autre personne lambda ?
Il y a tellement de pistes possibles, du genre à la Walking Dead avec quelques survivants reclus xD
En tous cas j'ai hâte de voir comment tu vas t'en sortir, vivement le chapitre 1 et surprend nous ! 🥲
 
Ina
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Chapitre 1 : La Spirale



Le soleil déclinait lentement dans le ciel d'un rose pâle, teintant les rues de la petite ville d'une lumière douce et apaisante. Tout récemment, je viens d’emménager dans un quartier animé, où les rires et les conversations bourdonnaient comme un essaim d'abeilles autour de moi. La ville était calme, pourtant empreinte d'une vie paisible. Mais pour moi, cette quiétude n'était pas suffisante comme si j’avais besoin d’entendre le vide faire échos en moi. C’est alors que je me suis décidé à mettre la laisse à mon chien, tout en grattant son pelage soyeux teinté de noir aux tâches blanches.

Je cherchais un endroit encore plus tranquille, loin de l'agitation humaine, un coin où je pouvais me perdre dans mes pensées sans être dérangé par le tumulte de la vie quotidienne. C’est alors, qu’Erwin et moi avons pris un chemin que je n'avais jamais exploré auparavant. Un peu comme si une impulsion nous guidait pas à pas vers une zone dangereuse. Il tirait de plus en plus, exciter par ce nouvel endroit avec tant de nouvelles odeurs et de nouvelles impressions.

C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés aux abords de la zone industrielle. Au bout de la rue déserte, où l'obscurité et la rouille semblaient se mêler, se dressait un endroit abandonnée. Les ombres dansaient sur les murs du vieux béton, éclairées par la lueur intermittente des lampadaires défaillants. Un silence pesant régnait, rompu seulement par le souffle du vent qui s'engouffrait entre les structures métalliques. On entendait, pas très loin, un cours d’eau qui ruisselait.

À première vue, l'endroit semblait désert, abandonné depuis une vingtaine années. Pourtant, Erwin, d'habitude si calme, semblait soudainement captivé par quelque chose dans l'obscurité grandissante. Ses oreilles se dressèrent, son museau frémissant, comme s'il avait senti la présence d'un animal invisible, tapi dans les ombres.

L'atmosphère autour de nous se chargea soudainement d'une énergie étrange. Les maisons aux volets clos semblaient détourner leur regard de ce lieu, comme si elles ne voulaient pas reconnaître son existence. C'était comme si les habitants de la ville avaient décidé de l'ignorer, de ne jamais s'aventurer dans ses confins. Une aura de mystère flottait dans l'air, faisant naître en moi un sentiment d'excitation mêlé d'appréhension.

Je suivis Erwin à travers les ruelles étroites qui nous menèrent inexorablement vers cet endroit. Le silence était presque palpable, brisé seulement par nos pas et le souffle d’un vent glaciale. Les bâtiments décrépits se dressaient tels des fantômes de l'industrie passée, leurs façades écaillées racontant des histoires oubliées. Le regard de mon chien était rivé sur un point précis, ses aboiements se perdant dans l'écho du néant.

Puis, soudain, il se mit à courir, sa laisse traînant derrière lui. Son énergie débordante était contagieuse, et je le suivis à travers l'entrée délabrée d'un entrepôt abandonné. Je retiens ma respiration…

ERrrwin, criais-je à pleins poumons. Reviens !

En face de l’entrepôt, l'obscurité était totale, mais mes yeux s'ajustèrent lentement à l'absence de lumière. J’avance lentement et je trébuche à cause d’un trou sous l’irrégularité de l’herbe. Je le cherche en plissant les yeux. J’entends des aboiements au loin que je tente de suivre.

Où es-tu ?!

Je commence à courir sur ce qui semble une route en béton au bord de la zone industrielle. Il fait si sombre. La nuit est déjà tombée. Soudain, je trébuche et distingue quelque chose à quelques mètres. C'est là que nous fûmes accueillis par la vue étrange d’une spirale grotesque qui émergeait du sol, portant au sommet une poupée aux cheveux blonds légèrement éclairé par une lune, une image à la fois fascinante et terrifiante. Son regard vide semblait fixer l'infini, tandis que les formes tourbillonnantes de la sculpture semblaient se mouvoir dans une danse macabre. Par son aura sinistre, sa présence suscita un frisson dans mon échine.

Erwin, d'ordinaire si obéissant, semblait hypnotisé par la sculpture, sa queue frétillant d’incompréhension. Son comportement étrange, combiné à l'aura énigmatique de cet endroit, éveilla en moi un sentiment de curiosité mêlé de peur. Que cachait cette zone industrielle délaissée, et pourquoi mon chien réagissait-il ainsi ? Était-ce simplement son imagination, ou bien y avait-il réellement quelque chose dans les ténèbres qui attirait son attention ?

Intriguée, je continuai à observer la statue, cherchant des réponses dans les courbes tortueuses de l'œuvre. Une étrange connexion semblait s'établir entre nous, une impression que cet objet inanimé avait une signification bien au-delà de ce que mes yeux pouvaient percevoir. Et dans cette obscurité troublante, je compris que notre rencontre avec la zone industrielle n'était que le début d'une aventure bien plus sombre et mystérieuse…



…..


Mes journées étaient rythmées par une routine rigoureuse, un moyen de lutter contre le chaos qui menaçait de m'engloutir. Chaque matin, je sortais avec mon chien, traversant la zone industrielle silencieuse comme un spectre solitaire. Les ombres des bâtiments abandonnés se tordaient et dansaient, évoquant des cauchemars oubliés. Parfois, je m'arrêtais devant la statue, mon regard captivé par son allure inquiétante, me demandant quel genre d'âme torturée pouvait concevoir une telle création. Ma nouvelle vie dans cette ville étrangère était une tentative désespérée de trouver un sens à ma propre existence. Mon trouble obsessionnel-compulsif me poussait à chercher l'ordre dans le désordre, à créer des routines répétitives pour apaiser l'angoisse qui me rongeait. La zone industrielle était devenue le théâtre sombre où se déroulait mon rituel quotidien, un endroit où les mystères semblaient se fondre avec mes propres tourments intérieurs. Mais même au milieu de l'obscurité, il y avait des moments fugaces de beauté, des instants où la lumière du soleil parvenait à percer les nuages gris et à caresser le visage de mon border colis. Ces moments étaient comme des éclats d'espoir dans un océan d'incertitude, des rappels fugitifs que la vie pouvait être belle, même au cœur de l'abandon.

Pourtant, la présence de la statue continuait à me hanter. Je me suis plongée dans des recherches obsessionnelles, essayant de découvrir son origine et le sens caché derrière ses traits figés. Mes nuits étaient hantées par des rêves étranges, des visions de la poupée aux cheveux blonds sales me fixant de ses yeux vides, me murmurant des secrets que je ne pouvais pas comprendre.

C’est alors que j’ai décidé de m’y rendre encore une fois de nuit. Alors que je la contemplais, un frisson glacial m'a parcouru l'échine. Je me suis sentie observée, comme si quelqu'un, ou quelque chose, m'épiait depuis l'obscurité. J'ai regardé autour de moi, mais il n'y avait personne. Pourtant, l'impression de ne pas être seule persistait, comme si des yeux invisibles suivaient chacun de mes mouvements. Je me suis retournée brusquement, mais il n'y avait personne. Je savais que je n'étais pas seule. Une ombre indistincte se mouvait dans les ténèbres, une silhouette fantomatique qui semblait se fondre avec l'obscurité elle-même.

Cette sensation d'angoisse m'a poussée à m’en éloigner, mais même en le faisant, son emprise sur mon esprit grandissait. Les nuits sont devenues de plus en plus agitées, peuplées de cauchemars où la spirale noire tourbillonnait autour de moi, m'aspirant dans un abîme sans fin.

Cette nuit-là, mes rêves étaient plus intenses que jamais. La spirale noire tournoyait autour de moi, m'aspirant dans son vortex infernal. La poupée murmurait des mots incompréhensibles, des prophéties macabres qui résonnaient dans mon esprit comme des échos d'une réalité alternative. Je me suis réveillée en sursaut, le souffle court, mon corps couvert de sueur.

Au fur et à mesure que je plongeais plus profondément dans les mystères de la statue, je sentais mon propre esprit vaciller. Les frontières entre la réalité et l'illusion se brouillaient, et je me demandais si tout ce que je vivais n'était pas qu'un rêve éveillé, un cauchemar éveillé qui menaçait de me submerger complètement.

Erwin grognait, ses poils hérissés, comme s'il percevait l'essence maléfique de cette présence invisible. J'ai senti une vague de terreur, une peur primal qui résonnait avec les instincts les plus profonds de mon être. Je savais que quelque chose de terrible allait se produire, que l'obscurité allait engloutir le peu de lumière qui restait dans ma vie.
 
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J'aime beaucoup ta façon d'écrire, comment tu décris le personnage...ton vocabulaire est "riche" et tu soigne vraiment tes phrases...c'est agréable à lire et c'est très prometteur comme prologue...j'ai hâte de voir le chapitre 1...
Va-t-on rester avec le docteur Vargas ou adopter le point de vue d'une autre personne lambda ?
Il y a tellement de pistes possibles, du genre à la Walking Dead avec quelques survivants reclus xD
En tous cas j'ai hâte de voir comment tu vas t'en sortir, vivement le chapitre 1 et surprend nous ! 🥲
Coucou, j'ai pas vu ta réponse haha !
Merci, ça me motive à continuer. Évidemment, le second personnage entre en scène. Le fameux qui rencontreras le Dr. Vargas. On en saura plus sur lui, mais plus tard au fur et à mesure. On s'attachera à lui quand on connaîtra peu à peu son histoire. Là, il s'agit d'une jeune fille qui se balade de plus en plus intriguée et curieuse de cet endroit. Bien évidemment, elle commencera à discuter, se renseigner, jusqu'à rencontrer le Dr. Vargas en personne. Et lentement, gentiment, les premiers symptômes arrivent...

NB. La zone industrielle existe vraiment et se trouve à côté de chez moi ainsi que la sculpture aussi. Justement, ça m'obsède tellement que j'ai décidé d'écrire dessus, haha.
 
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Quand je me suis relus, j'ai remarqué que je devais faire quelques corrections, rien de bien méchant, des adjectifs et répétitions en trop. Partage-moi ton avis sur l'ambiance, ce que tu as aimé ou moins. Si ça donne envie de lire la suite : )
 
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Le soleil déclinait lentement dans le ciel d'un rose pâle, teintant les rues de la petite ville d'une lumière douce et apaisante. Tout récemment, je viens d’emménager dans un quartier animé, où les rires et les conversations bourdonnaient comme un essaim d'abeilles autour de moi. La ville était calme, pourtant empreinte d'une vie paisible. Mais pour moi, cette quiétude n'était pas suffisante comme si j’avais besoin d’entendre le vide faire échos en moi. C’est alors que je me suis décidé à mettre la laisse à mon chien, tout en grattant son pelage soyeux teinté de noir aux tâches blanches.

Je cherchais un endroit encore plus tranquille, loin de l'agitation humaine, un coin où je pouvais me perdre dans mes pensées sans être dérangé par le tumulte de la vie quotidienne. C’est alors, qu’Erwin et moi avons pris un chemin que je n'avais jamais exploré auparavant. Un peu comme si une impulsion nous guidait pas à pas vers une zone dangereuse. Il tirait de plus en plus, exciter par ce nouvel endroit avec tant de nouvelles odeurs et de nouvelles impressions.

C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés aux abords de la zone industrielle. Au bout de la rue déserte, où l'obscurité et la rouille semblaient se mêler, se dressait un endroit abandonnée. Les ombres dansaient sur les murs du vieux béton, éclairées par la lueur intermittente des lampadaires défaillants. Un silence pesant régnait, rompu seulement par le souffle du vent qui s'engouffrait entre les structures métalliques. On entendait, pas très loin, un cours d’eau qui ruisselait.

À première vue, l'endroit semblait désert, abandonné depuis une vingtaine années. Pourtant, Erwin, d'habitude si calme, semblait soudainement captivé par quelque chose dans l'obscurité grandissante. Ses oreilles se dressèrent, son museau frémissant, comme s'il avait senti la présence d'un animal invisible, tapi dans les ombres.

L'atmosphère autour de nous se chargea soudainement d'une énergie étrange. Les maisons aux volets clos semblaient détourner leur regard de ce lieu, comme si elles ne voulaient pas reconnaître son existence. C'était comme si les habitants de la ville avaient décidé de l'ignorer, de ne jamais s'aventurer dans ses confins. Une aura de mystère flottait dans l'air, faisant naître en moi un sentiment d'excitation mêlé d'appréhension.

Je suivis Erwin à travers les ruelles étroites qui nous menèrent inexorablement vers cet endroit. Le silence était presque palpable, brisé seulement par nos pas et le souffle d’un vent glaciale. Les bâtiments décrépits se dressaient tels des fantômes de l'industrie passée, leurs façades écaillées racontant des histoires oubliées. Le regard de mon chien était rivé sur un point précis, ses aboiements se perdant dans l'écho du néant.

Puis, soudain, il se mit à courir, sa laisse traînant derrière lui. Son énergie débordante était contagieuse, et je le suivis à travers l'entrée délabrée d'un entrepôt abandonné. Je retiens ma respiration…

ERrrwin, criais-je à pleins poumons. Reviens !

En face de l’entrepôt, l'obscurité était totale, mais mes yeux s'ajustèrent lentement à l'absence de lumière. J’avance lentement et je trébuche à cause d’un trou sous l’irrégularité de l’herbe. Je le cherche en plissant les yeux. J’entends des aboiements au loin que je tente de suivre.

Où es-tu ?!

Je commence à courir sur ce qui semble une route en béton au bord de la zone industrielle. Il fait si sombre. La nuit est déjà tombée. Soudain, je trébuche et distingue quelque chose à quelques mètres. C'est là que nous fûmes accueillis par la vue étrange d’une spirale grotesque qui émergeait du sol, portant au sommet une poupée aux cheveux blonds légèrement éclairé par une lune, une image à la fois fascinante et terrifiante. Son regard vide semblait fixer l'infini, tandis que les formes tourbillonnantes de la sculpture semblaient se mouvoir dans une danse macabre. Par son aura sinistre, sa présence suscita un frisson dans mon échine.

Erwin, d'ordinaire si obéissant, semblait hypnotisé par la sculpture, sa queue frétillant d’incompréhension. Son comportement étrange, combiné à l'aura énigmatique de cet endroit, éveilla en moi un sentiment de curiosité mêlé de peur. Que cachait cette zone industrielle délaissée, et pourquoi mon chien réagissait-il ainsi ? Était-ce simplement son imagination, ou bien y avait-il réellement quelque chose dans les ténèbres qui attirait son attention ?

Intriguée, je continuai à observer la statue, cherchant des réponses dans les courbes tortueuses de l'œuvre. Une étrange connexion semblait s'établir entre nous, une impression que cet objet inanimé avait une signification bien au-delà de ce que mes yeux pouvaient percevoir. Et dans cette obscurité troublante, je compris que notre rencontre avec la zone industrielle n'était que le début d'une aventure bien plus sombre et mystérieuse…



…..


Mes journées étaient rythmées par une routine rigoureuse, un moyen de lutter contre le chaos qui menaçait de m'engloutir. Chaque matin, je sortais avec mon chien, traversant la zone industrielle silencieuse comme un spectre solitaire. Les ombres des bâtiments abandonnés se tordaient et dansaient, évoquant des cauchemars oubliés. Parfois, je m'arrêtais devant la statue, mon regard captivé par son allure inquiétante, me demandant quel genre d'âme torturée pouvait concevoir une telle création. Ma nouvelle vie dans cette ville étrangère était une tentative désespérée de trouver un sens à ma propre existence. Mon trouble obsessionnel-compulsif me poussait à chercher l'ordre dans le désordre, à créer des routines répétitives pour apaiser l'angoisse qui me rongeait. La zone industrielle était devenue le théâtre sombre où se déroulait mon rituel quotidien, un endroit où les mystères semblaient se fondre avec mes propres tourments intérieurs. Mais même au milieu de l'obscurité, il y avait des moments fugaces de beauté, des instants où la lumière du soleil parvenait à percer les nuages gris et à caresser le visage de mon border colis. Ces moments étaient comme des éclats d'espoir dans un océan d'incertitude, des rappels fugitifs que la vie pouvait être belle, même au cœur de l'abandon.

Pourtant, la présence de la statue continuait à me hanter. Je me suis plongée dans des recherches obsessionnelles, essayant de découvrir son origine et le sens caché derrière ses traits figés. Mes nuits étaient hantées par des rêves étranges, des visions de la poupée aux cheveux blonds sales me fixant de ses yeux vides, me murmurant des secrets que je ne pouvais pas comprendre.

C’est alors que j’ai décidé de m’y rendre encore une fois de nuit. Alors que je la contemplais, un frisson glacial m'a parcouru l'échine. Je me suis sentie observée, comme si quelqu'un, ou quelque chose, m'épiait depuis l'obscurité. J'ai regardé autour de moi, mais il n'y avait personne. Pourtant, l'impression de ne pas être seule persistait, comme si des yeux invisibles suivaient chacun de mes mouvements. Je me suis retournée brusquement, mais il n'y avait personne. Je savais que je n'étais pas seule. Une ombre indistincte se mouvait dans les ténèbres, une silhouette fantomatique qui semblait se fondre avec l'obscurité elle-même.

Cette sensation d'angoisse m'a poussée à m’en éloigner, mais même en le faisant, son emprise sur mon esprit grandissait. Les nuits sont devenues de plus en plus agitées, peuplées de cauchemars où la spirale noire tourbillonnait autour de moi, m'aspirant dans un abîme sans fin.

Cette nuit-là, mes rêves étaient plus intenses que jamais. La spirale noire tournoyait autour de moi, m'aspirant dans son vortex infernal. La poupée murmurait des mots incompréhensibles, des prophéties macabres qui résonnaient dans mon esprit comme des échos d'une réalité alternative. Je me suis réveillée en sursaut, le souffle court, mon corps couvert de sueur.

Au fur et à mesure que je plongeais plus profondément dans les mystères de la statue, je sentais mon propre esprit vaciller. Les frontières entre la réalité et l'illusion se brouillaient, et je me demandais si tout ce que je vivais n'était pas qu'un rêve éveillé, un cauchemar éveillé qui menaçait de me submerger complètement.

Erwin grognait, ses poils hérissés, comme s'il percevait l'essence maléfique de cette présence invisible. J'ai senti une vague de terreur, une peur primal qui résonnait avec les instincts les plus profonds de mon être. Je savais que quelque chose de terrible allait se produire, que l'obscurité allait engloutir le peu de lumière qui restait dans ma vie.
Ah c'est super comme suite, toujours aussi soigné et agréable à la lecture ! Ta description de la zone industrielle permet de bien se la représenter et la statue est vraiment une très bonne idée ! Ça justifie parfaitement et rend crédible la folie qui commence à atteindre la personnage principale ^^
C'est assez glauque mais c'est très immersif 🥲
 
Ina
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Ah c'est super comme suite, toujours aussi soigné et agréable à la lecture ! Ta description de la zone industrielle permet de bien se la représenter et la statue est vraiment une très bonne idée ! Ça justifie parfaitement et rend crédible la folie qui commence à atteindre la personnage principale ^^
C'est assez glauque mais c'est très immersif 🥲
La zone industrielle et la statue existent vraiment à côté de chez moi 😆 peut-être c'est ce qui rends credible l'histoire haha.
Merci pour ton retour !

Je voulais vraiment que ce soit glauque justement.

Tu as des conseils niv histoire ou ça tient la route pour un premier chapitre ?
 
Chuck 🐯
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La zone industrielle et la statue existent vraiment à côté de chez moi 😆 peut-être c'est ce qui rends credible l'histoire haha.
Merci pour ton retour !
Ah ok xD oui sûrement xD
Tu connais l'histoire de cette statue ?
Est ce que ton inspiration te viens de ta propre obsession ?
En espérant que tu ne sombres pas toi aussi dans la folie 🥴
Tu as des conseils niv histoire ou ça tient la route pour un premier chapitre ?
Ça tient à 100 00% la route ta fiction, j'ai l'as de conseils à te donner UvU à part de continuer comme ça ! 👌🏽
 
Ina
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Ah ok xD oui sûrement xD
Tu connais l'histoire de cette statue ?
Est ce que ton inspiration te viens de ta propre obsession ?
En espérant que tu ne sombres pas toi aussi dans la folie 🥴

Ça tient à 100 00% la route ta fiction, j'ai l'as de conseils à te donner UvU à part de continuer comme ça ! 👌🏽
Non, je ne la connais pas encore mais je pense plutôt créer une hiatoire fictive autour.
Justement c'est mon obsession que je retranscris, muahaha !
 
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