profond mal-être depuis l'enfance, qu'a t-il bien pu se passer ?

[azertyuiop]

Ressentez-vous également un profond mal-être ou une tristesse incomprise qui persiste depuis votre enfance ?

20 ans, et j'ai toujours cette partie de moi qui est incapable d'être heureuse. Depuis mon enfance, j'ai pour habitude d'écrire ce que je ressens. Plus le temps passe et moins mes mots sont durs mais durant mon enfance (lorsque je relis mes notes) je constate que j'exprimais un profond mépris et une méchanceté sidérante envers moi-même. Aujourd'hui, je suis moins exécrable envers moi-même mais je partage toujours cette tristesse avec mon enfance.

Pourtant, je n'ai pas eu une vie désagréable. J'ai eu des parents aimants, une soeur attentionnée et quelques amies sympathiques. J'ai eu, parfois, des soucis d'intégration au collège, des problèmes de santé, parfois des conflits familiaux durant l'adolescence. Mais je ne donne jamais d'importance aux évènements de ma vie car je considère qu'il y a toujours plus grave comme situation.

Mais voilà, aujourd'hui, je ne comprends pas cette zone d'ombre en moi qui me hante. J'ai pensé à voir une psychologue mais je vous avoue que j'ai peur et surtout que j'ai l'impression que je ne serai pas à ma place. Je pense qu'il y a des personnes avec des problèmes plus grave qui méritent d'avoir la place que je vais réserver chez la psy.

Qu'en pensez-vous ? Ressentez-vous la même chose ? Avez-vous vécu quelque chose de similaire ?

Merci

 

[Marco2]

Ressentez-vous également un profond mal-être ou une tristesse incomprise qui persiste depuis votre enfance ?

20 ans, et j'ai toujours cette partie de moi qui est incapable d'être heureuse. Depuis mon enfance, j'ai pour habitude d'écrire ce que je ressens. Plus le temps passe et moins mes mots sont durs mais durant mon enfance (lorsque je relis mes notes) je constate que j'exprimais un profond mépris et une méchanceté sidérante envers moi-même. Aujourd'hui, je suis moins exécrable envers moi-même mais je partage toujours cette tristesse avec mon enfance.

Pourtant, je n'ai pas eu une vie désagréable. J'ai eu des parents aimants, une soeur attentionnée et quelques amies sympathiques. J'ai eu, parfois, des soucis d'intégration au collège, des problèmes de santé, parfois des conflits familiaux durant l'adolescence. Mais je ne donne jamais d'importance aux évènements de ma vie car je considère qu'il y a toujours plus grave comme situation.

Mais voilà, aujourd'hui, je ne comprends pas cette zone d'ombre en moi qui me hante. J'ai pensé à voir une psychologue mais je vous avoue que j'ai peur et surtout que j'ai l'impression que je ne serai pas à ma place. Je pense qu'il y a des personnes avec des problèmes plus grave qui méritent d'avoir la place que je vais réserver chez la psy.

Qu'en pensez-vous ? Ressentez-vous la même chose ? Avez-vous vécu quelque chose de similaire ?

Merci

Tu sais la vie il faut savoir la regarder en ferment les yeux !
Ne pas avoir peur d' ajouter des couleurs , d' allumer le soleil !
Jamais regarder les autres , et savoir sourire même quand ont à mal ! Courage ! après l ' orage ?🤞

 

[Mikalap]

Ressentez-vous également un profond mal-être ou une tristesse incomprise qui persiste depuis votre enfance ?

20 ans, et j'ai toujours cette partie de moi qui est incapable d'être heureuse. Depuis mon enfance, j'ai pour habitude d'écrire ce que je ressens. Plus le temps passe et moins mes mots sont durs mais durant mon enfance (lorsque je relis mes notes) je constate que j'exprimais un profond mépris et une méchanceté sidérante envers moi-même. Aujourd'hui, je suis moins exécrable envers moi-même mais je partage toujours cette tristesse avec mon enfance.

Pourtant, je n'ai pas eu une vie désagréable. J'ai eu des parents aimants, une soeur attentionnée et quelques amies sympathiques. J'ai eu, parfois, des soucis d'intégration au collège, des problèmes de santé, parfois des conflits familiaux durant l'adolescence. Mais je ne donne jamais d'importance aux évènements de ma vie car je considère qu'il y a toujours plus grave comme situation.

Mais voilà, aujourd'hui, je ne comprends pas cette zone d'ombre en moi qui me hante. J'ai pensé à voir une psychologue mais je vous avoue que j'ai peur et surtout que j'ai l'impression que je ne serai pas à ma place. Je pense qu'il y a des personnes avec des problèmes plus grave qui méritent d'avoir la place que je vais réserver chez la psy.

Qu'en pensez-vous ? Ressentez-vous la même chose ? Avez-vous vécu quelque chose de similaire ?

Merci

Déjà, n'ai pas honte d'aller voir un psychiatre ou un psychologue. Si on commence à classer les problèmes des autres et des siens alors rien n'est grave. Que ce soit suite à la perte d'un proche ou la perte de son poisson rouge, chaque problème est important à partir du moment où il t'affecte. Et puis pour que tu te sentes comme ça, c'est qu'il y a forcément un problème qui doit être réglé. Donc prends rendez-vous rapidement avec des psychologues (souvent il en faut plusieurs pour trouver celui qui te mets le plus à l'aise)

Mais sinon, la façon dont tu expliques, je ne sais pas pourquoi mais ça m'a fait penser aux troubles du jumeau perdu? Ou en gros lorsque tu étais encore foetus, tu aurais été avec un autre bébé qui serait mort pendant que vous vous développez dans le ventre de votre mère. Ce qui fait que le survivant se sent seul tout au long de sa vie, ressent un manque etc
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai pensé à ce problème en particulier, mais demande peu être à ta mère?

 

[azertyuiop]

Déjà, n'ai pas honte d'aller voir un psychiatre ou un psychologue. Si on commence à classer les problèmes des autres et des siens alors rien n'est grave. Que ce soit suite à la perte d'un proche ou la perte de son poisson rouge, chaque problème est important à partir du moment où il t'affecte. Et puis pour que tu te sentes comme ça, c'est qu'il y a forcément un problème qui doit être réglé. Donc prends rendez-vous rapidement avec des psychologues (souvent il en faut plusieurs pour trouver celui qui te mets le plus à l'aise)

Mais sinon, la façon dont tu expliques, je ne sais pas pourquoi mais ça m'a fait penser aux troubles du jumeau perdu? Ou en gros lorsque tu étais encore foetus, tu aurais été avec un autre bébé qui serait mort pendant que vous vous développez dans le ventre de votre mère. Ce qui fait que le survivant se sent seul tout au long de sa vie, ressent un manque etc
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai pensé à ce problème en particulier, mais demande peu être à ta mère?

Tu as raison. Il faut que je saute le pas.

Je ne connaissais pas ce trouble... Je pense que mes parents m'en auraient parlé si j'avais un jumeau perdu, je ne sais pas... Je suis mal à l'aise à l'idée de demander cela à ma mère, si jamais c'était le cas j'aurai peur de réouvrir une blessure du passé, surtout qu'elle a déjà fait une fausse couche quelques années après ma naissance. Est-ce que c'est possible que le 2e foetus meurt mais que la mère ne soit pas au courant de son existence, qu'il n'y ait pas de traces à l'échographie ?

 

[Mikalap]

Tu as raison. Il faut que je saute le pas.

Je ne connaissais pas ce trouble... Je pense que mes parents m'en auraient parlé si j'avais un jumeau perdu, je ne sais pas... Je suis mal à l'aise à l'idée de demander cela à ma mère, si jamais c'était le cas j'aurai peur de réouvrir une blessure du passé, surtout qu'elle a déjà fait une fausse couche quelques années après ma naissance. Est-ce que c'est possible que le 2e foetus meurt mais que la mère ne soit pas au courant de son existence, qu'il n'y ait pas de traces à l'échographie ?

Honnêtement je ne veux pas te mettre sur de fausses pistes bêtement. Je sais que ce symptôme existe, après je ne veux pas partir dans des explications probablement fausse. Si tu as le courage de demander à ta mère, fait le
Pour ce qui est de "réouvrir une blessure du passé" souvent c'est ce qu'il faut pour aller mieux. Dans ton cas on pourrait aussi pensé à un traumatisme d'enfance que tu aurais oublié?
Dans tous les cas je te conseille vivement de prendre rendez-vous avec des spécialistes qui savent de quoi ils parlent (ce qui n'est pas mon cas sorry) et qui pourront t'aider à prendre plaisir à vivre. Tu le mérites comme tout le monde et t'enfermer dans un mal être par peur de faire trop de bruit n'est pas bon pour toi!
Et lorsqu'ils auront trouvé ce que tu as, mis un mot, un trouble, un signification sur ton malaise tu te sentiras bien mieux et te guérir (en cas de trouble psychologique)/t'aider sera possible

 

[azertyuiop]

Honnêtement je ne veux pas te mettre sur de fausses pistes bêtement. Je sais que ce symptôme existe, après je ne veux pas partir dans des explications probablement fausse. Si tu as le courage de demander à ta mère, fait le
Pour ce qui est de "réouvrir une blessure du passé" souvent c'est ce qu'il faut pour aller mieux. Dans ton cas on pourrait aussi pensé à un traumatisme d'enfance que tu aurais oublié?
Dans tous les cas je te conseille vivement de prendre rendez-vous avec des spécialistes qui savent de quoi ils parlent (ce qui n'est pas mon cas sorry) et qui pourront t'aider à prendre plaisir à vivre. Tu le mérites comme tout le monde et t'enfermer dans un mal être par peur de faire trop de bruit n'est pas bon pour toi!
Et lorsqu'ils auront trouvé ce que tu as, mis un mot, un trouble, un signification sur ton malaise tu te sentiras bien mieux et te guérir (en cas de trouble psychologique)/t'aider sera possible

Merci beaucoup 🙏

 

[Varian]

A deux reprises je note que tu te sens illégitime au fait de souffrir. Tu ne devrais pas tant te comparer aux autres, chacun a sa vie, ses problèmes, et chacun le vit différemment.

Il est fort probable qu'il y ait eu des événements durant ton enfance qui t'ont affecté ; l'on ne peut pas dire lesquels sur un message. Un psychologue pourrait t'aider à y voir plus clair.

 

[Bambi-sauvage]

Ressentez-vous également un profond mal-être ou une tristesse incomprise qui persiste depuis votre enfance ?

20 ans, et j'ai toujours cette partie de moi qui est incapable d'être heureuse. Depuis mon enfance, j'ai pour habitude d'écrire ce que je ressens. Plus le temps passe et moins mes mots sont durs mais durant mon enfance (lorsque je relis mes notes) je constate que j'exprimais un profond mépris et une méchanceté sidérante envers moi-même. Aujourd'hui, je suis moins exécrable envers moi-même mais je partage toujours cette tristesse avec mon enfance.

Pourtant, je n'ai pas eu une vie désagréable. J'ai eu des parents aimants, une soeur attentionnée et quelques amies sympathiques. J'ai eu, parfois, des soucis d'intégration au collège, des problèmes de santé, parfois des conflits familiaux durant l'adolescence. Mais je ne donne jamais d'importance aux évènements de ma vie car je considère qu'il y a toujours plus grave comme situation.

Mais voilà, aujourd'hui, je ne comprends pas cette zone d'ombre en moi qui me hante. J'ai pensé à voir une psychologue mais je vous avoue que j'ai peur et surtout que j'ai l'impression que je ne serai pas à ma place. Je pense qu'il y a des personnes avec des problèmes plus grave qui méritent d'avoir la place que je vais réserver chez la psy.

Qu'en pensez-vous ? Ressentez-vous la même chose ? Avez-vous vécu quelque chose de similaire ?

Merci

Salut !
À vrai dire je pense ressentir cette même chose en moi, loin de moi l’idée d’avoir un problème d’enfance, je pense plutôt que c’est normal/standard.

j’ai 15, quelques troubles d’intégration dans le passé mais aujourd’hui tout « vas bien » ma vie et je dirais banale.
Je n’ai par ailleurs jamais vu de professionnels de la santé mentale et ni compte pas prochainement.
Donc aucun phénomène important pouvant justifier ce vide.
Je l’associe par manque d’informations à un manque d’affection, on en manque majoritairement tous je pense si on prend une brochette lambda.

Je n’ai jamais cherché à vraiment le combler ou alors seulement inconsciemment, je l’accepte, il me rappelle que je suis là. Des fois seul des fois accompagné.
C’est vrai que des fois ça fait bizarre, ça rend un peu triste mais j’avoue que pour moi cela reste une grand énigmes à résoudre.

En espérant t’avoir aider ou au minimum conforté (je sais pas si ça se dit ?? 🙃) dans tes sensations.

Bonne journée/soirée