C'était une période où tout semblait s’effondrer autour de moi, mais lui, il était là. Il ne le savait pas encore, mais il allait devenir mon ancrage, ma source de réconfort, la seule constante dans un monde qui se déchirait. Je l'ai adopté avec mon ancienne copine. À l’époque, l’idée de prendre un chien semblait être une belle promesse pour notre couple, une façon d'ajouter un peu de joie, de complicité, à une vie déjà remplie de moments partagés. Mais, au fond, je savais que cela allait changer beaucoup de choses, et je ne pensais pas que cela se passerait ainsi.
Je me souviens encore de ce premier jour où nous l’avons vu, lui, tout petit et maladroit, essayant de se faufiler sous le meuble avec une détermination qui m’a fait sourire. Il avait de grosses taches marrons au-dessus des yeux, comme des sourcils un peu trop marqués, et c'est ainsi que je l’ai appelé "Gros Sourcil". Il avait ce regard curieux, un peu triste peut-être, mais rempli d’une tendresse pure. Et je l’ai choisi. Je l’ai adopté. Lui, avec son regard plein de promesses, il allait être notre chien, celui qui allait nous apporter de la joie, de l'amour… ou du moins c'était ce que je croyais à ce moment-là.
Mais très vite, j’ai vu la vérité s’installer. Malgré l’amour que j'avais pour lui, l’autre côté de la pièce devenait plus clair : elle, mon ancienne copine, n’était pas prête pour ça. Dès les premiers jours, elle refusait de le promener. C’était toujours une excuse après l’autre. "J'ai trop de travail", "Je suis trop fatiguée", "C'est toi qui t'en occupes, de toute façon". Et à chaque fois, c’était moi qui m’occupais de lui. Je le promenais, je lui donnais à manger, je passais du temps avec lui quand il avait peur, quand il avait besoin de réconfort. Mais elle, elle restait là, souvent sur le canapé, absente, évitant même de le regarder.
Et ce qui était le plus dur à supporter, c’était qu’elle l’aimait… un jour sur deux. Un jour, il semblait être la chose la plus précieuse à ses yeux, et elle se montrait affectueuse, lui donnant des caresses, le prenant dans ses bras, lui offrant des moments de tendresse. Mais le lendemain, c’était comme s’il n’existait plus. Elle le rejetait, l’ignorait, se montrait agacée quand il venait chercher un peu d’attention. C'était un amour irrégulier, un amour qui oscillait entre la passion et l'indifférence, et lui, il ne comprenait pas. Lui, il n’avait qu’une seule manière d’aimer : pleinement, sans retenue, sans condition.
Et malgré tout cela, il ne cessait jamais de lui donner de l’amour. Chaque fois qu'il la voyait, il courait vers elle avec la même excitation, la même joie, comme s’il espérait qu’un jour, elle le verrait, qu’un jour, elle l'accepterait totalement. Mais elle, elle ne le supportait pas toujours. Elle l’éloignait, parfois sans même un mot, et lui, il persistait. Il continuait de la suivre, de lui donner des coups de tête pleins de douceur, de poser sa tête sur ses genoux en espérant un peu de chaleur, un peu d’affection.
Je ne comprenais pas. Comment quelqu’un pouvait-il ignorer un être aussi innocent, aussi sincère, qui n’attendait qu’une chose : être aimé ? Mais lui, il ne renonçait pas. Il continuait à lui offrir son amour, jour après jour, sans se laisser affecter par ses rejets. Il n’avait pas de rancune, pas de jugement. Il était capable de donner son affection sans demander en retour, même lorsque l'amour qu'il recevait était inconsistant.
Je suis restée là, à le regarder, à voir sa persévérance face à l’indifférence. Et, lentement, j’ai réalisé que lui, ce chien, c’était tout ce qu’il me manquait. Il était loyal, il était là, il n’avait pas besoin de mots pour me comprendre, pour m’apporter ce qu’il avait de plus précieux. Et dans son regard, j’ai trouvé une forme de réconfort. Lui, qui n’avait rien à offrir, excepté son amour inconditionnel, m’a appris que parfois, c’est tout ce qui compte vraiment.
Finalement, le temps a fait son œuvre, et je me suis retrouvée seule avec lui. Mais même quand tout semblait s’effondrer, il était là. Et peu importe les échecs de ma vie, peu importe les blessures que j’avais accumulées, lui, il me montrait chaque jour que l’amour vrai existe, même dans la douleur. Parce qu’il ne m’a jamais abandonnée. Il est resté, fidèle, toujours prêt à me donner ce qu’il avait de meilleur : sa présence.
Gros Sourcil, mon chien, mon refuge. Même quand l’amour humain semblait trop compliqué, lui, il savait. Il n'avait jamais cessé de m’offrir ce qui restait de pur dans ce monde. Il n’y avait que lui et moi. Et c'était suffisant. Parce que dans sa simplicité, il avait tout compris.
Je me souviens encore de ce premier jour où nous l’avons vu, lui, tout petit et maladroit, essayant de se faufiler sous le meuble avec une détermination qui m’a fait sourire. Il avait de grosses taches marrons au-dessus des yeux, comme des sourcils un peu trop marqués, et c'est ainsi que je l’ai appelé "Gros Sourcil". Il avait ce regard curieux, un peu triste peut-être, mais rempli d’une tendresse pure. Et je l’ai choisi. Je l’ai adopté. Lui, avec son regard plein de promesses, il allait être notre chien, celui qui allait nous apporter de la joie, de l'amour… ou du moins c'était ce que je croyais à ce moment-là.
Mais très vite, j’ai vu la vérité s’installer. Malgré l’amour que j'avais pour lui, l’autre côté de la pièce devenait plus clair : elle, mon ancienne copine, n’était pas prête pour ça. Dès les premiers jours, elle refusait de le promener. C’était toujours une excuse après l’autre. "J'ai trop de travail", "Je suis trop fatiguée", "C'est toi qui t'en occupes, de toute façon". Et à chaque fois, c’était moi qui m’occupais de lui. Je le promenais, je lui donnais à manger, je passais du temps avec lui quand il avait peur, quand il avait besoin de réconfort. Mais elle, elle restait là, souvent sur le canapé, absente, évitant même de le regarder.
Et ce qui était le plus dur à supporter, c’était qu’elle l’aimait… un jour sur deux. Un jour, il semblait être la chose la plus précieuse à ses yeux, et elle se montrait affectueuse, lui donnant des caresses, le prenant dans ses bras, lui offrant des moments de tendresse. Mais le lendemain, c’était comme s’il n’existait plus. Elle le rejetait, l’ignorait, se montrait agacée quand il venait chercher un peu d’attention. C'était un amour irrégulier, un amour qui oscillait entre la passion et l'indifférence, et lui, il ne comprenait pas. Lui, il n’avait qu’une seule manière d’aimer : pleinement, sans retenue, sans condition.
Et malgré tout cela, il ne cessait jamais de lui donner de l’amour. Chaque fois qu'il la voyait, il courait vers elle avec la même excitation, la même joie, comme s’il espérait qu’un jour, elle le verrait, qu’un jour, elle l'accepterait totalement. Mais elle, elle ne le supportait pas toujours. Elle l’éloignait, parfois sans même un mot, et lui, il persistait. Il continuait de la suivre, de lui donner des coups de tête pleins de douceur, de poser sa tête sur ses genoux en espérant un peu de chaleur, un peu d’affection.
Je ne comprenais pas. Comment quelqu’un pouvait-il ignorer un être aussi innocent, aussi sincère, qui n’attendait qu’une chose : être aimé ? Mais lui, il ne renonçait pas. Il continuait à lui offrir son amour, jour après jour, sans se laisser affecter par ses rejets. Il n’avait pas de rancune, pas de jugement. Il était capable de donner son affection sans demander en retour, même lorsque l'amour qu'il recevait était inconsistant.
Je suis restée là, à le regarder, à voir sa persévérance face à l’indifférence. Et, lentement, j’ai réalisé que lui, ce chien, c’était tout ce qu’il me manquait. Il était loyal, il était là, il n’avait pas besoin de mots pour me comprendre, pour m’apporter ce qu’il avait de plus précieux. Et dans son regard, j’ai trouvé une forme de réconfort. Lui, qui n’avait rien à offrir, excepté son amour inconditionnel, m’a appris que parfois, c’est tout ce qui compte vraiment.
Finalement, le temps a fait son œuvre, et je me suis retrouvée seule avec lui. Mais même quand tout semblait s’effondrer, il était là. Et peu importe les échecs de ma vie, peu importe les blessures que j’avais accumulées, lui, il me montrait chaque jour que l’amour vrai existe, même dans la douleur. Parce qu’il ne m’a jamais abandonnée. Il est resté, fidèle, toujours prêt à me donner ce qu’il avait de meilleur : sa présence.
Gros Sourcil, mon chien, mon refuge. Même quand l’amour humain semblait trop compliqué, lui, il savait. Il n'avait jamais cessé de m’offrir ce qui restait de pur dans ce monde. Il n’y avait que lui et moi. Et c'était suffisant. Parce que dans sa simplicité, il avait tout compris.