Je suis content de t'avoir inspirée 😂
Quand j'ai lu ton message j'ai pensé à une chose que j'avais lue dans un article : nous dormons un tiers de notre vie au cours de notre existence. À l'âge de 80 ans, on a dormit 27 ans. Quand on dort, on ne fait rien et pourtant c'est utile, et vitale ! Mais a-t-on l'impression d'avoir dormir 27 ans ? Non ! Et même, on est presque choqué en apprenant ça 🥲 donc déjà, j'induirais la notion d'utilité et de répartition, dans ta question : on ne dort pas 27 années d'affilé, maiss une nuit pas jour. De plus, la nuit, il fait plus sombre, donc nous sommes moins adaptés à vivre : nos activités sont donc restreintes et ne rien faire (dormir), deviens normal et le plus utile. On ne voit pas ce temps passer.
Mais il y a une forme de temps qui est selon moi perdu, tout de même : le temps où l'on s'ennuie. Je ne vais pas dire celui où l'on est malheureux, parce qu'en soit, ça permet de gagner en maturité, en expérience...mais l'ennuie 🙄 Y-a-t-il pire chose que de tourner en rond dans sa chambre un dimanche après midi ? 😂 Quand on s'ennuie on ne progresse pas, on est ni heureux, ni vraiment malheureux, ni productif***. On occupe même pas son temps à se reposer, ou à observer ou écouter quelque chose ou n'importe quoi d'autres : on ne fait véritablement rien, au sens propre du terme. On est ni productif ni au repos (se reposer serait productif ? -o- )
J'ai l'impression de partir dans tous les sens 😂
*** Et d'ailleurs, qu'est ce que du temps productif ? Du temps où on a avancé une tâche (ménagère, quotidienne, de travail...), mais aussi comblé ses besoins, à mon avis...
Et là en parlant d'ennuie j'ai deux contre exemple :
- Le cliché de la personne dépressive qui reste enfermée chez elle dans occupation.
- Le souvenir d'une amie à ma mère qui se levait tous les jours à 7h00 et qui se plaignaient quand ils n'avaient encore "rien fait à 9h00". Le fameux "Marius, il est 9h00 et on a encore rien faiiiit !" Qui montait de la cuisine 😂.
Et pourtant, dans les deux cas, je ne trouve pas que ce soit inutile : le dépressif, en soi, progresse ou non dans sa guérison mais, en tout cas, il est "en apprentissage". Il réfléchit sûrement sur différentes choses et c'est en cela qu'il progresse. Quand à la fameuse amie de ma mère, c'est aussi utile, car elle multiplie les activités concrètes. Donc en soi peut être que nous avons tous notre temporalité et qu'elle ne dépend que de nous... Il n'y a peut être ni bonne ni mauvaise façon de gérer son temps... Ça dépend de notre éducation, et de notre perception de l'utile ( utile, à ne pas confondre avec productif. Il peut être utile de ne pas être productif). Au final l'important pour moi, c'est donc de progresser, d'avancer, d'apprendre. Peut importe la façon dont ça se fait, et c'est ça qui rend notre temps productif ¯\(°_o)/¯
Si je suis mon raisonnement, je dirai qu'il existe une temporalité qui englobe tout ce qui est utile, donc : ce qui est productif comme ce qui ne l'est pas, et que seuls les temps d'ennuis sont perdus.
Bref, la question est tellement large que j'ai l'impression de ne même pas avoir répondu à 1/8 de toutes les possibilités qu'elle offre 🥲