...?
Où suis-je ?
Qui suis-je ?
Pourquoi j'entends des pleurs autour de moi ?
Oh...Je vois.
Je suis sur mon lit d'hôpital, les bras branchés et un masque respiratoire sur le nez.
Comme l'idiote que je suis, je n'ai même pas su me suicider.
Je me suis raté.
On m'a découverte trop tôt.
Ma foutue vie n'avait pas encore abandonné mon corps mutilé.
Pourquoi on ne m'accorde même pas le repos...?
Et je craque.
Je pleure devant mes parents.
Devant le médecin qui ne comprend pas.
Je hurlais ma douleur, sans pour autant l'apaiser.
Je me sens prisonnière de ma vie, de mon corps, de ces putains de machines qui me retiennent !
Alors j'arrache ces fils me reliant aux machines.
Le médecin s'affole et appele des renforts.
Mes parents me regardent comme si ils pensaient "Si tu casses ces machines, ça va nous coûter cher" .
On me calme. Je m'endors pour retrouver mes vieux démons.
Plusieurs semaines sont passées et on m'a laissée sortir.
Évidemment, on m'envoit chez un psychologue. Un charlatant devrais-je dire.
- Et bien, que se passe-t-il jeune fille ?
- Je vais mal monsieur.
- L'adolescence certainement. Dis-moi ce que tu ressens.
- J'ai envie de mourir. De quitter cette affreuse vie. J'ai plus envie de voir la sale gueule de ces misérables humains. Je vais tellement mal que je n'arrive pas à décrire ma douleur. J'ai mal ! Je n'aurais pas dû exister bordel ! Je suis un monstre, une idiote. Quelqu'un qui mérite ce qui lui arrive. Je suis faible. Débile, inutile. Mes bras sont scarifiés. Mon esprit détruit. J'ai des larmes qui ne demandent qu'à être versées. Je veux m'ouvrir la gorge. Me pendre. Me vider de mon sang. Me saouler. Me droguer. Pour oublier.
- Euh...Oublier quoi...?
- Oublier que je suis un monstre dégoûtant parmis tant d'autres. Oublier les coups que je subis. Les coups que je m'afflige. Oublier ces regards de déception braqués sur moi. Je suis ratée. Une ratée. On m'a forcé à venir chez vous après ma dernière tentative de suicide. Alors ne me dites pas que c'est l'adolescence, pauvre charlatant arnaqueur. Je hais la vie. Je ressens une haine tellement profonde envers l'humanité. Une tristesse qui me déchire le cœur ! Un désespoir qui me donne envie de crever dans le noir, l'ignorance et le silence. Pouvez-vous prendre ma douleur ? L'enlever après toutes ces années ? Serez-vous un héro ? Mon sauveur ? Non. Sur ce, j'espère ne plus vous revoir. Et ne plus revoir le monde après que je plongerai dans le silence du monde des rêves...Non. De la mort."
-...Petite idiote.
- Je sais. On me l'a répété toute ma vie. Et j'ai toujours fermé ma gueule vous voyez ?
- Tu n'as visiblement rien compris à la vie.
- Mais j'ai compris qu'elle était impitoyable et cruelle.
- C'est qu'il y a une raison.
- Parfaitement Monsieur. Je suis un monstre."
« Réel ou pas réel. Faisons la distinction. »
Où suis-je ?
Qui suis-je ?
Pourquoi j'entends des pleurs autour de moi ?
Oh...Je vois.
Je suis sur mon lit d'hôpital, les bras branchés et un masque respiratoire sur le nez.
Comme l'idiote que je suis, je n'ai même pas su me suicider.
Je me suis raté.
On m'a découverte trop tôt.
Ma foutue vie n'avait pas encore abandonné mon corps mutilé.
Pourquoi on ne m'accorde même pas le repos...?
Et je craque.
Je pleure devant mes parents.
Devant le médecin qui ne comprend pas.
Je hurlais ma douleur, sans pour autant l'apaiser.
Je me sens prisonnière de ma vie, de mon corps, de ces putains de machines qui me retiennent !
Alors j'arrache ces fils me reliant aux machines.
Le médecin s'affole et appele des renforts.
Mes parents me regardent comme si ils pensaient "Si tu casses ces machines, ça va nous coûter cher" .
On me calme. Je m'endors pour retrouver mes vieux démons.
Plusieurs semaines sont passées et on m'a laissée sortir.
Évidemment, on m'envoit chez un psychologue. Un charlatant devrais-je dire.
- Et bien, que se passe-t-il jeune fille ?
- Je vais mal monsieur.
- L'adolescence certainement. Dis-moi ce que tu ressens.
- J'ai envie de mourir. De quitter cette affreuse vie. J'ai plus envie de voir la sale gueule de ces misérables humains. Je vais tellement mal que je n'arrive pas à décrire ma douleur. J'ai mal ! Je n'aurais pas dû exister bordel ! Je suis un monstre, une idiote. Quelqu'un qui mérite ce qui lui arrive. Je suis faible. Débile, inutile. Mes bras sont scarifiés. Mon esprit détruit. J'ai des larmes qui ne demandent qu'à être versées. Je veux m'ouvrir la gorge. Me pendre. Me vider de mon sang. Me saouler. Me droguer. Pour oublier.
- Euh...Oublier quoi...?
- Oublier que je suis un monstre dégoûtant parmis tant d'autres. Oublier les coups que je subis. Les coups que je m'afflige. Oublier ces regards de déception braqués sur moi. Je suis ratée. Une ratée. On m'a forcé à venir chez vous après ma dernière tentative de suicide. Alors ne me dites pas que c'est l'adolescence, pauvre charlatant arnaqueur. Je hais la vie. Je ressens une haine tellement profonde envers l'humanité. Une tristesse qui me déchire le cœur ! Un désespoir qui me donne envie de crever dans le noir, l'ignorance et le silence. Pouvez-vous prendre ma douleur ? L'enlever après toutes ces années ? Serez-vous un héro ? Mon sauveur ? Non. Sur ce, j'espère ne plus vous revoir. Et ne plus revoir le monde après que je plongerai dans le silence du monde des rêves...Non. De la mort."
-...Petite idiote.
- Je sais. On me l'a répété toute ma vie. Et j'ai toujours fermé ma gueule vous voyez ?
- Tu n'as visiblement rien compris à la vie.
- Mais j'ai compris qu'elle était impitoyable et cruelle.
- C'est qu'il y a une raison.
- Parfaitement Monsieur. Je suis un monstre."
« Réel ou pas réel. Faisons la distinction. »