J’ai déménagé, changé de vie, mais mon passé me hante encore. Je me sens perdue, vide. Parfois, la tristesse me submerge, parfois c’est la colère, mais la plupart du temps… c’est juste ce vide qui m’habite. Une solitude pesante, étouffante.
L’attouchement de cet homme me hante. Je regrette de ne pas avoir vu venir, d’avoir été manipulée. Cette pensée tourne en boucle dans ma tête, comme un murmure persistant que je n’arrive pas à faire taire.
Déménager a tout ravivé. Ça m’a ramenée à ce moment où tout a commencé. Ma mère nous avait emmenés dans un grand chalet, près d’un lac. Il y avait ses amis, des voisins… Je me souviens de l’odeur du bois humide, du bruit du vent dans les arbres. Tout semblait normal. Jusqu’à ce que ça ne le soit plus.
Dans mes cauchemars, je suis de retour dans ce chalet. Mais tout est étrange, comme figé dans une vieille photo jaunie. Le monde entier baigne dans cette teinte sépia, irréelle. Je m’avance, mes pas résonnent dans le silence. Puis, je vois des ombres bouger. Des mains surgissent de nulle part, me frôlent, m’agrippent. Mon cœur s’emballe, je cours à travers le chalet, cherchant une issue. Je me précipite vers l’escalier, prise de panique. Mais en haut, il est là.
Une créature difforme m’attend. Sa langue rouge vif s’agite hors de sa bouche, ses longues oreilles tombent de chaque côté de son visage… mais ses yeux, je n’arrive jamais à les voir. Je veux fuir, mais je suis paralysée.
Ces cauchemars me hantent. Ils ne me laissent aucun répit. Ils m’empêchent de dormir, de penser à autre chose. Je me sens dissociée, détachée du monde. Comme si j’étais là sans vraiment l’être.
Et cette fatigue… elle est là depuis si longtemps que je ne sais même plus quand elle a commencé.
L’attouchement de cet homme me hante. Je regrette de ne pas avoir vu venir, d’avoir été manipulée. Cette pensée tourne en boucle dans ma tête, comme un murmure persistant que je n’arrive pas à faire taire.
Déménager a tout ravivé. Ça m’a ramenée à ce moment où tout a commencé. Ma mère nous avait emmenés dans un grand chalet, près d’un lac. Il y avait ses amis, des voisins… Je me souviens de l’odeur du bois humide, du bruit du vent dans les arbres. Tout semblait normal. Jusqu’à ce que ça ne le soit plus.
Dans mes cauchemars, je suis de retour dans ce chalet. Mais tout est étrange, comme figé dans une vieille photo jaunie. Le monde entier baigne dans cette teinte sépia, irréelle. Je m’avance, mes pas résonnent dans le silence. Puis, je vois des ombres bouger. Des mains surgissent de nulle part, me frôlent, m’agrippent. Mon cœur s’emballe, je cours à travers le chalet, cherchant une issue. Je me précipite vers l’escalier, prise de panique. Mais en haut, il est là.
Une créature difforme m’attend. Sa langue rouge vif s’agite hors de sa bouche, ses longues oreilles tombent de chaque côté de son visage… mais ses yeux, je n’arrive jamais à les voir. Je veux fuir, mais je suis paralysée.
Ces cauchemars me hantent. Ils ne me laissent aucun répit. Ils m’empêchent de dormir, de penser à autre chose. Je me sens dissociée, détachée du monde. Comme si j’étais là sans vraiment l’être.
Et cette fatigue… elle est là depuis si longtemps que je ne sais même plus quand elle a commencé.
