Une mesure controversée pour combattre le harcèlement en ligne
Le gouvernement envisage des mesures pour lutter contre le harcèlement à l'école et sur les réseaux sociaux. L'une des pistes consiste à confisquer le téléphone de l'élève harceleur, sous la forme d'un bannissement numérique de dix-huit heures à huit heures du matin, dès le début d'une procédure judiciaire. Cependant, la mise en œuvre de cette mesure serait la responsabilité des parents, ce qui soulève des questions quant à leur capacité à la contrôler, notamment en raison de la possibilité d'utilisation de faux comptes sur les réseaux sociaux
De plus, le ministre de l'Éducation nationale souhaite créer des brigades anti-harcèlement au sein de chaque académie, composées d'inspecteurs, de psychologues, ou de professeurs formés à la lutte contre le harcèlement, afin de gérer les situations de crise. Toutefois, des questions subsistent quant à la composition de ces équipes et à leur statut, notamment s'il s'agira uniquement de personnel éducatif ou également de professionnels de la santé
Ces mesures visent à faire face au problème persistant du harcèlement scolaire, en particulier dans le contexte des réseaux sociaux, mais leur efficacité et leur mise en œuvre concrète font l'objet de débats et d'interrogations.