Il n'y aura donc pas de fin heureuse pour l’orque coincé dans la Seine pendant quelques jours. Le cétacé, malade, devra être euthanasié, a annoncé la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué de presse ce dimanche 29 mai.
Les experts réunis ont conclu que l’animal souffrait d'une maladie grave, la mucormycose, à un stade très avancé. « Dans ces conditions, le groupe de travail d'experts a conclu à l'unanimité que la seule solution possible est d'euthanasier l'animal afin, d'une part, de mettre fin aux souffrances subies par l'orque et, d'autre part, d'effectuer des analyses approfondies sur la pathologie dont il est porteur ».
Selon les experts cités dans le communiqué de presse, la mucormycose est une « maladie émergente observée sur les mammifères marins dans plusieurs endroits à travers le monde (en particulier en Amérique du Nord), sans que les spécialistes soient au courant à ce jour de cas comparables en Europe » .
Cette maladie serait transmissible à d'autres mammifères marins immunodéprimés, et non aux humains. Le diagnostic a pu être posé grâce aux photos et aux observations faites lors des mesures d'orientation qui ont été mises en place pour sortir l'orque de Seine par une équipe de spécialistes (Office français de la biodiversité, pompiers, groupe d'étude sur les cétacés dans le Cotentin, pompiers, police fluviale, etc.). Sans succès.
Mais « cette opération a révélé un manque de vivacité, des réactions incohérentes à des stimuli sains et un comportement erratique et désorienté de l’orque (d'avant en arrière d'un côté de la rive à l'autre) », explique la préfecture, déclarant que les enregistrements ont également révélé des cris de détresse de la part de l'animal.
Et pour cause, sur les images prises, les experts ont pu observer que l’orque était dans un état de santé déplorable, avec par exemple « de profondes ulcérations et dermatite, révélant des lésions nécrosées ».
[UWSL]Les modalités d'euthanasie de l'orque sont en cours de préparation.[/UWSL]
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Vu pour la première fois le 16 mai entre Honfleur et Le Havre, près du pont de Normandie, l’orque « est très probablement déjà arrivé affaibli vers l'estuaire de la Seine », avait indiqué à l'AFP Gérard Mauger, vice-président du GECC, une association basée à Cherbourg mandatée par l'Office français de la biodiversité (OB) pour l'étude et la préservation des mammifères marins dans la Manche. « Le pronostic vital est engagé. Nous sommes vraiment très inquiets », a-t-il déjà souligné à l'époque.
La préfecture avait également rappelé que cet animal « n'est pas naturellement destiné à évoluer séparé de son groupe, ni dans des cours d'eau douce. Il pourrait être blessé ou malade ».
Appelant à "éviter tout rassemblement ou foule à proximité" qui pourrait "mettre cet animal sauvage en danger mais surtout représenter un risque pour les personnes", la préfecture avait annoncé la prise de mesures d'interdiction légalement sur la base d'un avis à la navigation, "afin que le cétacé ne soit pas approché". Selon Gérard Mauger, cet orque dont la longueur est « compliquée à estimer » pourrait mesurer « dans les 4/5 mètres ».
Les experts réunis ont conclu que l’animal souffrait d'une maladie grave, la mucormycose, à un stade très avancé. « Dans ces conditions, le groupe de travail d'experts a conclu à l'unanimité que la seule solution possible est d'euthanasier l'animal afin, d'une part, de mettre fin aux souffrances subies par l'orque et, d'autre part, d'effectuer des analyses approfondies sur la pathologie dont il est porteur ».
Selon les experts cités dans le communiqué de presse, la mucormycose est une « maladie émergente observée sur les mammifères marins dans plusieurs endroits à travers le monde (en particulier en Amérique du Nord), sans que les spécialistes soient au courant à ce jour de cas comparables en Europe » .
L’orque en très mauvais état de santé
Cette maladie serait transmissible à d'autres mammifères marins immunodéprimés, et non aux humains. Le diagnostic a pu être posé grâce aux photos et aux observations faites lors des mesures d'orientation qui ont été mises en place pour sortir l'orque de Seine par une équipe de spécialistes (Office français de la biodiversité, pompiers, groupe d'étude sur les cétacés dans le Cotentin, pompiers, police fluviale, etc.). Sans succès.
Mais « cette opération a révélé un manque de vivacité, des réactions incohérentes à des stimuli sains et un comportement erratique et désorienté de l’orque (d'avant en arrière d'un côté de la rive à l'autre) », explique la préfecture, déclarant que les enregistrements ont également révélé des cris de détresse de la part de l'animal.
Et pour cause, sur les images prises, les experts ont pu observer que l’orque était dans un état de santé déplorable, avec par exemple « de profondes ulcérations et dermatite, révélant des lésions nécrosées ».
[UWSL]Les modalités d'euthanasie de l'orque sont en cours de préparation.[/UWSL]
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Vu pour la première fois le 16 mai entre Honfleur et Le Havre, près du pont de Normandie, l’orque « est très probablement déjà arrivé affaibli vers l'estuaire de la Seine », avait indiqué à l'AFP Gérard Mauger, vice-président du GECC, une association basée à Cherbourg mandatée par l'Office français de la biodiversité (OB) pour l'étude et la préservation des mammifères marins dans la Manche. « Le pronostic vital est engagé. Nous sommes vraiment très inquiets », a-t-il déjà souligné à l'époque.
La préfecture avait également rappelé que cet animal « n'est pas naturellement destiné à évoluer séparé de son groupe, ni dans des cours d'eau douce. Il pourrait être blessé ou malade ».
Appelant à "éviter tout rassemblement ou foule à proximité" qui pourrait "mettre cet animal sauvage en danger mais surtout représenter un risque pour les personnes", la préfecture avait annoncé la prise de mesures d'interdiction légalement sur la base d'un avis à la navigation, "afin que le cétacé ne soit pas approché". Selon Gérard Mauger, cet orque dont la longueur est « compliquée à estimer » pourrait mesurer « dans les 4/5 mètres ».
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