L'islam, tout comme les autres religions monothéistes ne disparaît pas, comme vous l'avez si bien soulignée, elle constitue encore la colonne vertébrale d'une immensité d'âmes et de personnes à travers le monde s'arcboutant d'un cadre spirituel et religieux dans leur vie pour subsister, seulement elle s'amenuise lentement, tant la pratique intime devient progressivement une contrainte, notamment chez les plus jeunes qui, disons le, goûtent à d'autres réalités moins strictes et moins codifiées dans l'univers mondialiste et interconnecté que nous observons dans cette chronologie.
La religion est utile lorsque qu'il y a une perte de repère, un soucis majeur instaurant le chaos dans une société où une civilisation décline et pert de sa superbe, qu'importe l'étage, qu'elle soit global, c'est à dire politique, juridique, économique, social, culturel ou le tout à la fois, la religion vient comme dernier rempart, comme solution afin de combattre un mal qui rongent le cœur d'une nation de l'intérieur et la déprave.
Si aujourd'hui il y a une déliquescence manifeste dans sa pratique, c'est avant tout car les populations de notre temps, et en l'occurence les musulmans occidentalisés ont moins de raison de s'adonner à une mise en pratique rigoriste et endurcie des commandements de l'islam, la grande majorité suivant principalement le devoir traditionnel classique par seulement et uniquement le mois de jeûne du ramadan, et encore certains ne s'y gardent pas et ne tiennent pas sur la longueur, après ce que je dis n'est que constatation par observation des personnes dites musulmanes qui se sont livrés à cet exercice, je n'en suis pas un férue.
La fièvre religieuse s'estompe tout doucement, progressivement mais ne rompt pas, autant pour les chrétiens ou personnes issues de famille chrétienne qui vivent dans une apostasie volontaire pour cause d'article de foi jugé trop stricte et bridant pour pouvoir se permettre de s'ouvrir aux interdits, même si elles se rattachent quand même à l'église, mais aussi, cette conséquence s'applique également aux musulmans occidentalisés je précise, vivants avec d'autres supports idéologiques plus libéraux, conduisant à des mutations et donnant lieu à d'autres perspectives plus ouvertes et moins contraignantes, et qui conduisent à une réconsideration pour ne pas dire une déconsidération légère, mais non négligeable dans la pratique avec minutie et intégration de la religion.
C'est mon avis, il ne tient lieu que de mon observation mais aussi de ce que je peux entrevoir et lire içi et là.
Voilà voilà.