"La visite historique d'Ilham Aliev à la capitale du Haut-Karabakh symbolise le contrôle azerbaïdjanais sur la région après une offensive éclair, marquant la fin d'un conflit de plus de trente ans avec l'Arménie, tandis que l'Arménie se tourne vers la Cour pénale internationale pour tenter d'établir la responsabilité des "crimes de guerre"
Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a effectué sa première visite à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh, marquant ainsi la prise de pouvoir de l'Azerbaïdjan dans cette région séparatiste après une offensive militaire en septembre. Lors de cette visite symbolique, il a hissé le drapeau national de l'Azerbaïdjan, signe de la réaffirmation du contrôle azerbaïdjanais sur la région
Il s'agit d'une étape significative, car le Haut-Karabakh était précédemment aux mains des séparatistes arméniens depuis les années 1990. Cette visite d'Ilham Aliev à Stepanakert et dans d'autres localités de la région marque symboliquement la fin d'un conflit qui a opposé l'Azerbaïdjan et l'Arménie depuis plus de trente ans
L'Arménie, de son côté, s'inquiète pour sa sécurité et cherche à mettre en lumière ce qu'elle considère comme des "crimes de guerre" commis par Bakou au Haut-Karabakh. Le président arménien a signé la ratification du statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) dans l'espoir que cela lui offrira une protection supplémentaire contre l'Azerbaïdjan
Ce développement reflète l'importance géopolitique de la région et les enjeux politiques et territoriaux qui ont façonné le conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie
La visite historique d'Ilham Aliev à Stepanakert, capitale du Haut-Karabakh, est un événement d'une grande importance, car elle représente la réaffirmation du contrôle de l'Azerbaïdjan sur cette région contestée, après une offensive militaire rapide qui a marqué la fin d'un conflit complexe de plus de trente ans avec l'Arménie. Le Haut-Karabakh était précédemment aux mains des séparatistes arméniens depuis les années 1990, et la visite d'Ilham Aliev est un symbole fort du changement de pouvoir dans la région
L'Arménie, de son côté, s'inquiète des répercussions de cette nouvelle réalité sur sa propre sécurité. Le président arménien a signé la ratification du statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), une démarche qui vise à ouvrir la voie à des enquêtes sur ce que l'Arménie considère comme des "crimes de guerre" commis par l'Azerbaïdjan lors du conflit au Haut-Karabakh. Par cette action, l'Arménie espère également obtenir une protection accrue contre son voisin azerbaïdjanais, qui est politiquement et militairement puissant
Ce nouvel équilibre géopolitique dans la région suscite des préoccupations internationales et souligne les enjeux complexes liés aux conflits territoriaux et aux revendications nationales. L'avenir du Haut-Karabakh reste incertain, et les efforts diplomatiques pour résoudre les différends persistent, même si des défis majeurs subsistent
