Fiction générale La guerrière cachée : chapitre 2 !

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Hey guys ! ✨
J'espère que vous allez bien ! :>
Aujourd'hui, je vous partage, comme prévu, le chapitre 2 de mon histoire La guerrière cachée. J'espère qu'il vous plaira !
Aussi, pour ceux qui n'auraient pas lu le chapitre 1, voici le lien pour y accéder :
Bonne lecture !

- ✿ -
Chapitre 2

Malgré la joie de retrouver leur fils, la colère des parents d'Étienne et d'Ariane ne faiblit pas, et ils envoyèrent immédiatement leur fille dans sa chambre, avec la consigne de ne pas en sortir jusqu'à la fin de la journée, et d'y suivre sans broncher les cours de sa gouvernante. Ainsi, seuls Monsieur et Madame de Beaussier, ainsi que Catherine, assistèrent au récit d'Étienne.

Vers midi et demie, la table fût dressée et tout le monde s'installa pour déjeuner, à l'exception d'Ariane qui se restaurait dans sa chambre avec Mme Detre.
"N'êtes-vous pas un peu trop sévère avec Ariane ? S'enquit Étienne.
Le père du jeune homme, agacé, raconta ce qu'il s'était passé le matin même. Étienne se mordit la lèvre pour s'empêcher de rire. Ariane avait donc, avec Catherine, réussi à échapper à la vigilance de Mme Detre ! Catherine se faisait toute petite sur sa chaise. C'est à ce moment qu'un valet entra dans la pièce, portant un petit plateau sur lequel était posé une lettre.
"Un courrier urgent pour Monsieur Étienne de Beaussier.
L'intéressé prit la lettre et l'ouvrit. Son visage, à sa lecture, s'illumina. Étienne s'exclama :
- Le roi accorde à tous ses mousquetaires le repos jusqu'à la fin de la semaine !"
Une clameur joyeuse s'éleva autour de la table.

De son côté, Ariane était d'humeur massacrante. Punie toute la journée, elle avait dû se plier aux quatre volontés de Mme. Detre, étudiant encore et encore le dessin, la géographie ou les sciences. Ses parents l'avaient même envoyée se coucher très tôt. Mais elle ne parvenait à trouver le sommeil, se tournant et retournant dans son lit. Elle entendit, soudain, quelqu'un toquer à sa porte. Qui pouvait donc bien se trouver là, au beau milieu de la nuit ? La voix d'Étienne se fit entendre, alors qu'il entrouvrait la porte.
- Ariane, c'est moi.
- Oh ! Que fais-tu là, Étienne ? Ne devrais-tu pas être sur la route pour une autre mission ?
- Chuut... Parle moins fort, tu vas réveiller quelqu'un !
Il referma doucement la porte, puis s'assit sur un siège, à côté du lit de sa sœur. Étienne enchaîna de suite sur la lettre qu'il avait reçu au cours du déjeuner.
- Tu restes donc jusqu'à la fin de la semaine ? C'est merveilleux !
Étienne plaqua sa main sur la bouche de sa sœur.
- D'accord, d'accord, je vais faire moins de bruit, consentit Ariane.
- Quoi qu'il en soit, je suis venu ici en sachant que tu ne devais parvenir à trouver le sommeil, et que le récit de ma récente aventure pourrait te plaire.
- Oh, s'il-te-plaît Étienne, raconte-moi !"
Et ainsi, Étienne, par le récit de ses longues chevauchées à travers la campagne et de ses duels à l'épée, libéra Ariane de ses derniers doutes et peurs concernant son plus grand rêve, sans le savoir. La nuit arrivait à sa fin, et la ligne d'horizon commençait à se teinter de gris quand Arianne prit la parole pour faire le premier pas.
"J'aurai une demande spéciale à te faire, Étienne… J'aimerais… Que… Tu m'aides à réaliser mon rêve. Je voudrais apprendre à manier l'épée.
Étienne paru choqué.
- Ariane ! Ce n'est pas possible voyons, tu le sais bien…
- Certes, je suis une femme. Mais avec un peu d'entraînement je pourrais manier cette arme aussi bien qu'un homme !
- Tu ne te rends pas bien compte : si ton rêve est de devenir mousquetaire, alors mieux vaut que tu oublies tout de suite. Les femmes ne sont pas tolérées dans cette profession. Et puis, l'apprentissage du maniement de l'épée est long et fastidieux et ne se fait pas en une journée.
- Si nous nous entraînons chaque nuit, jusqu'à la fin de la semaine, je pourrais bien apprendre quelques rudiments sans que personne n'en sache rien ? Je t'en prie, c'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire !
Étienne soupira. Leur conversation se prolongeait, et, ni le frère ni la sœur ne souhaitait laisser un morceau de terrain à l'autre. Si Ariane cherchait simplement à réaliser son rêve, qui guidait déjà son cœur depuis des années, Étienne, lui, pensait aux conséquences qui pourraient s'abattre sur lui si quelqu'un apprenait qu'il avait enseigné l'art de l'épée à sa jeune sœur. L'envie de faire plaisir à sa sœur se retrouvait confronté à la perspective des réprimandes de son père ou, peut-être même du roi, s'il venait à apprendre une telle conduite de la part d'un de ses mousquetaires. Étienne se sentait pris en tenaille.
- Ton insistance me fait tant subir, Ariane ! Je regrette déjà ces mots, mais c'est d'accord.
Ariane sauta de joie, oubliant toute discrétion.
- Oh, merci énormément ! Je te revaudrais ça ! Merci mille fois !
- Tu de me dois rien en échange, seule une grande discrétion, et ce dès maintenant. Je vais retourner dans ma chambre. Tu devrais te recoucher et dormir jusqu'à ce que le soleil achève de se lever.
Sur ces mots, il adressa un dernier sourire à sa sœur et revint à petits pas vers sa chambre. Il ne savait s'il regrettait ou non la décision qu'il avait pris quelques minutes plus tôt. Dans tous les cas, revenirent en arrière était impossible. Désormais, mieux valait préparer leur entraînement de la nuit prochaine plutôt que de trop penser.

La journée suivante passa lentement. Ariane était impatiente de commencer sa première leçon le soir, et ne parlait plus que de ça.
"Pourrais-je me joindre à vous ? Demanda timidement Catherine, alors que cette dernière et Ariane jouaient aux cartes dans le salon, au cours de l'après-midi.
- Bien sûre ! Ce sera encore mieux !"
Le soir finit par tomber ; une nuit au ciel constellé d'étoiles succédant au crépuscule. Étienne avait averti sa sœur qu'il viendrait toquer à sa porte dès que possible, au cours de la nuit, quand il serait sûre que la voie était libre. En l'attendant, Ariane tournait en rond dans sa chambre, ne tenant pas en place. Pour plus de précautions, Catherine était retournée attendre dans la chambre d'ami qu'elle occupait chaque fois qu'elle venait au château de Beaussier.
Étienne finit enfin par toquer à la porte de la chambre d'Ariane, tenant à la main une lanterne.
"Suis-moi, la voie est libre désormais."
Ils allèrent tous deux chercher Catherine, puis, sans faire de bruit, sortirent du château par la porte au fond de la cuisine. Ils grelottaient, la nuit était froide et le vent les transperçait de part en part. Ils arrivèrent tous les trois sous le grand chêne, et Étienne posa la lanterne au sol, avant de jeter entre les mains de sa sœur une épée, ce qui manqua de faire basculer Ariane en arrière. Cette dernière n'avait pas estimé une épée aussi lourde. Catherine s'assit à côté de la lanterne pour les observer.
"En garde !
Ariane resta dubitative.
- Redresse ton buste, il faut que tes épaules soient effacées afin d'offrir le moins de surface possible à l'adversaire. Ton épée doit être placée ainsi, de manière à menacer l'adversaire tout en préservant une position permettant de te défendre. Dirige la pointe vers moi, voilà, ainsi. Parfait.
La leçon commença ainsi et se prolongea, au cours de la nuit, rythmée par les apprentissages bien que rudimentaires et les encouragements d'Étienne.
- Maintenant, un coup droit. Non, allonge plus le bras ! Esquive ! Non, trop tard ! Allez, on recommence, mets toi en garde. Soit réactive ! Voilà, c'est parfait !
Ariane, Étienne et Catherine décidèrent de rentrer au château alors que le soleil semblait ne plus tarder à se lever. Ariane n'avait jamais été aussi heureuse, Étienne était ravi d'avoir pu aider sa sœur et Catherine s'imaginait déjà consigner par écrit dans un carnet tous les conseils d'Étienne pour en faire cadeau à Ariane. Tous pris d'une certaine euphorie, aucun d'eux n'aperçut l'étrange homme encapuchonné, derrière un buisson au fond du jardin.
 
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- ✿ -
Chapitre 2

Malgré la joie de retrouver leur fils, la colère des parents d'Étienne et d'Ariane ne faiblit pas, et ils envoyèrent immédiatement leur fille dans sa chambre, avec la consigne de ne pas en sortir jusqu'à la fin de la journée, et d'y suivre sans broncher les cours de sa gouvernante. Ainsi, seuls Monsieur et Madame de Beaussier, ainsi que Catherine, assistèrent au récit d'Étienne.

Vers midi et demie, la table fût dressée et tout le monde s'installa pour déjeuner, à l'exception d'Ariane qui se restaurait dans sa chambre avec Mme Detre.
"N'êtes-vous pas un peu trop sévère avec Ariane ? S'enquit Étienne.
Le père du jeune homme, agacé, raconta ce qu'il s'était passé le matin même. Étienne se mordit la lèvre pour s'empêcher de rire. Ariane avait donc, avec Catherine, réussi à échapper à la vigilance de Mme Detre ! Catherine se faisait toute petite sur sa chaise. C'est à ce moment qu'un valet entra dans la pièce, portant un petit plateau sur lequel était posé une lettre.
"Un courrier urgent pour Monsieur Étienne de Beaussier.
L'intéressé prit la lettre et l'ouvrit. Son visage, à sa lecture, s'illumina. Étienne s'exclama :
- Le roi accorde à tous ses mousquetaires le repos jusqu'à la fin de la semaine !"
Une clameur joyeuse s'éleva autour de la table.

De son côté, Ariane était d'humeur massacrante. Punie toute la journée, elle avait dû se plier aux quatre volontés de Mme. Detre, étudiant encore et encore le dessin, la géographie ou les sciences. Ses parents l'avaient même envoyée se coucher très tôt. Mais elle ne parvenait à trouver le sommeil, se tournant et retournant dans son lit. Elle entendit, soudain, quelqu'un toquer à sa porte. Qui pouvait donc bien se trouver là, au beau milieu de la nuit ? La voix d'Étienne se fit entendre, alors qu'il entrouvrait la porte.
- Ariane, c'est moi.
- Oh ! Que fais-tu là, Étienne ? Ne devrais-tu pas être sur la route pour une autre mission ?
- Chuut... Parle moins fort, tu vas réveiller quelqu'un !
Il referma doucement la porte, puis s'assit sur un siège, à côté du lit de sa sœur. Étienne enchaîna de suite sur la lettre qu'il avait reçu au cours du déjeuner.
- Tu restes donc jusqu'à la fin de la semaine ? C'est merveilleux !
Étienne plaqua sa main sur la bouche de sa sœur.
- D'accord, d'accord, je vais faire moins de bruit, consentit Ariane.
- Quoi qu'il en soit, je suis venu ici en sachant que tu ne devais parvenir à trouver le sommeil, et que le récit de ma récente aventure pourrait te plaire.
- Oh, s'il-te-plaît Étienne, raconte-moi !"
Et ainsi, Étienne, par le récit de ses longues chevauchées à travers la campagne et de ses duels à l'épée, libéra Ariane de ses derniers doutes et peurs concernant son plus grand rêve, sans le savoir. La nuit arrivait à sa fin, et la ligne d'horizon commençait à se teinter de gris quand Arianne prit la parole pour faire le premier pas.
"J'aurai une demande spéciale à te faire, Étienne… J'aimerais… Que… Tu m'aides à réaliser mon rêve. Je voudrais apprendre à manier l'épée.
Étienne paru choqué.
- Ariane ! Ce n'est pas possible voyons, tu le sais bien…
- Certes, je suis une femme. Mais avec un peu d'entraînement je pourrais manier cette arme aussi bien qu'un homme !
- Tu ne te rends pas bien compte : si ton rêve est de devenir mousquetaire, alors mieux vaut que tu oublies tout de suite. Les femmes ne sont pas tolérées dans cette profession. Et puis, l'apprentissage du maniement de l'épée est long et fastidieux et ne se fait pas en une journée.
- Si nous nous entraînons chaque nuit, jusqu'à la fin de la semaine, je pourrais bien apprendre quelques rudiments sans que personne n'en sache rien ? Je t'en prie, c'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire !
Étienne soupira. Leur conversation se prolongeait, et, ni le frère ni la sœur ne souhaitait laisser un morceau de terrain à l'autre. Si Ariane cherchait simplement à réaliser son rêve, qui guidait déjà son cœur depuis des années, Étienne, lui, pensait aux conséquences qui pourraient s'abattre sur lui si quelqu'un apprenait qu'il avait enseigné l'art de l'épée à sa jeune sœur. L'envie de faire plaisir à sa sœur se retrouvait confronté à la perspective des réprimandes de son père ou, peut-être même du roi, s'il venait à apprendre une telle conduite de la part d'un de ses mousquetaires. Étienne se sentait pris en tenaille.
- Ton insistance me fait tant subir, Ariane ! Je regrette déjà ces mots, mais c'est d'accord.
Ariane sauta de joie, oubliant toute discrétion.
- Oh, merci énormément ! Je te revaudrais ça ! Merci mille fois !
- Tu de me dois rien en échange, seule une grande discrétion, et ce dès maintenant. Je vais retourner dans ma chambre. Tu devrais te recoucher et dormir jusqu'à ce que le soleil achève de se lever.
Sur ces mots, il adressa un dernier sourire à sa sœur et revint à petits pas vers sa chambre. Il ne savait s'il regrettait ou non la décision qu'il avait pris quelques minutes plus tôt. Dans tous les cas, revenirent en arrière était impossible. Désormais, mieux valait préparer leur entraînement de la nuit prochaine plutôt que de trop penser.

La journée suivante passa lentement. Ariane était impatiente de commencer sa première leçon le soir, et ne parlait plus que de ça.
"Pourrais-je me joindre à vous ? Demanda timidement Catherine, alors que cette dernière et Ariane jouaient aux cartes dans le salon, au cours de l'après-midi.
- Bien sûre ! Ce sera encore mieux !"
Le soir finit par tomber ; une nuit au ciel constellé d'étoiles succédant au crépuscule. Étienne avait averti sa sœur qu'il viendrait toquer à sa porte dès que possible, au cours de la nuit, quand il serait sûre que la voie était libre. En l'attendant, Ariane tournait en rond dans sa chambre, ne tenant pas en place. Pour plus de précautions, Catherine était retournée attendre dans la chambre d'ami qu'elle occupait chaque fois qu'elle venait au château de Beaussier.
Étienne finit enfin par toquer à la porte de la chambre d'Ariane, tenant à la main une lanterne.
"Suis-moi, la voie est libre désormais."
Ils allèrent tous deux chercher Catherine, puis, sans faire de bruit, sortirent du château par la porte au fond de la cuisine. Ils grelottaient, la nuit était froide et le vent les transperçait de part en part. Ils arrivèrent tous les trois sous le grand chêne, et Étienne posa la lanterne au sol, avant de jeter entre les mains de sa sœur une épée, ce qui manqua de faire basculer Ariane en arrière. Cette dernière n'avait pas estimé une épée aussi lourde. Catherine s'assit à côté de la lanterne pour les observer.
"En garde !
Ariane resta dubitative.
- Redresse ton buste, il faut que tes épaules soient effacées afin d'offrir le moins de surface possible à l'adversaire. Ton épée doit être placée ainsi, de manière à menacer l'adversaire tout en préservant une position permettant de te défendre. Dirige la pointe vers moi, voilà, ainsi. Parfait.
La leçon commença ainsi et se prolongea, au cours de la nuit, rythmée par les apprentissages bien que rudimentaires et les encouragements d'Étienne.
- Maintenant, un coup droit. Non, allonge plus le bras ! Esquive ! Non, trop tard ! Allez, on recommence, mets toi en garde. Soit réactive ! Voilà, c'est parfait !
Ariane, Étienne et Catherine décidèrent de rentrer au château alors que le soleil semblait ne plus tarder à se lever. Ariane n'avait jamais été aussi heureuse, Étienne était ravi d'avoir pu aider sa sœur et Catherine s'imaginait déjà consigner par écrit dans un carnet tous les conseils d'Étienne pour en faire cadeau à Ariane. Tous pris d'une certaine euphorie, aucun d'eux n'aperçut l'étrange homme encapuchonné, derrière un buisson au fond du jardin.
Ohhhhh c'est grave bien. J'aime trop comment ils parlent x) ça leur va bien.
Et je savais pas que tu t'y connaissais si bien en maniement d'épée ( du moins tu en donnes bien l'air xD )
Par contre quand il a mis sa main sur sa bouche on aurait dit un slap xD
La guerrière cachée : chapitre 2 !
 
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- ✿ -
Chapitre 2

Malgré la joie de retrouver leur fils, la colère des parents d'Étienne et d'Ariane ne faiblit pas, et ils envoyèrent immédiatement leur fille dans sa chambre, avec la consigne de ne pas en sortir jusqu'à la fin de la journée, et d'y suivre sans broncher les cours de sa gouvernante. Ainsi, seuls Monsieur et Madame de Beaussier, ainsi que Catherine, assistèrent au récit d'Étienne.

Vers midi et demie, la table fût dressée et tout le monde s'installa pour déjeuner, à l'exception d'Ariane qui se restaurait dans sa chambre avec Mme Detre.
"N'êtes-vous pas un peu trop sévère avec Ariane ? S'enquit Étienne.
Le père du jeune homme, agacé, raconta ce qu'il s'était passé le matin même. Étienne se mordit la lèvre pour s'empêcher de rire. Ariane avait donc, avec Catherine, réussi à échapper à la vigilance de Mme Detre ! Catherine se faisait toute petite sur sa chaise. C'est à ce moment qu'un valet entra dans la pièce, portant un petit plateau sur lequel était posé une lettre.
"Un courrier urgent pour Monsieur Étienne de Beaussier.
L'intéressé prit la lettre et l'ouvrit. Son visage, à sa lecture, s'illumina. Étienne s'exclama :
- Le roi accorde à tous ses mousquetaires le repos jusqu'à la fin de la semaine !"
Une clameur joyeuse s'éleva autour de la table.

De son côté, Ariane était d'humeur massacrante. Punie toute la journée, elle avait dû se plier aux quatre volontés de Mme. Detre, étudiant encore et encore le dessin, la géographie ou les sciences. Ses parents l'avaient même envoyée se coucher très tôt. Mais elle ne parvenait à trouver le sommeil, se tournant et retournant dans son lit. Elle entendit, soudain, quelqu'un toquer à sa porte. Qui pouvait donc bien se trouver là, au beau milieu de la nuit ? La voix d'Étienne se fit entendre, alors qu'il entrouvrait la porte.
- Ariane, c'est moi.
- Oh ! Que fais-tu là, Étienne ? Ne devrais-tu pas être sur la route pour une autre mission ?
- Chuut... Parle moins fort, tu vas réveiller quelqu'un !
Il referma doucement la porte, puis s'assit sur un siège, à côté du lit de sa sœur. Étienne enchaîna de suite sur la lettre qu'il avait reçu au cours du déjeuner.
- Tu restes donc jusqu'à la fin de la semaine ? C'est merveilleux !
Étienne plaqua sa main sur la bouche de sa sœur.
- D'accord, d'accord, je vais faire moins de bruit, consentit Ariane.
- Quoi qu'il en soit, je suis venu ici en sachant que tu ne devais parvenir à trouver le sommeil, et que le récit de ma récente aventure pourrait te plaire.
- Oh, s'il-te-plaît Étienne, raconte-moi !"
Et ainsi, Étienne, par le récit de ses longues chevauchées à travers la campagne et de ses duels à l'épée, libéra Ariane de ses derniers doutes et peurs concernant son plus grand rêve, sans le savoir. La nuit arrivait à sa fin, et la ligne d'horizon commençait à se teinter de gris quand Arianne prit la parole pour faire le premier pas.
"J'aurai une demande spéciale à te faire, Étienne… J'aimerais… Que… Tu m'aides à réaliser mon rêve. Je voudrais apprendre à manier l'épée.
Étienne paru choqué.
- Ariane ! Ce n'est pas possible voyons, tu le sais bien…
- Certes, je suis une femme. Mais avec un peu d'entraînement je pourrais manier cette arme aussi bien qu'un homme !
- Tu ne te rends pas bien compte : si ton rêve est de devenir mousquetaire, alors mieux vaut que tu oublies tout de suite. Les femmes ne sont pas tolérées dans cette profession. Et puis, l'apprentissage du maniement de l'épée est long et fastidieux et ne se fait pas en une journée.
- Si nous nous entraînons chaque nuit, jusqu'à la fin de la semaine, je pourrais bien apprendre quelques rudiments sans que personne n'en sache rien ? Je t'en prie, c'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire !
Étienne soupira. Leur conversation se prolongeait, et, ni le frère ni la sœur ne souhaitait laisser un morceau de terrain à l'autre. Si Ariane cherchait simplement à réaliser son rêve, qui guidait déjà son cœur depuis des années, Étienne, lui, pensait aux conséquences qui pourraient s'abattre sur lui si quelqu'un apprenait qu'il avait enseigné l'art de l'épée à sa jeune sœur. L'envie de faire plaisir à sa sœur se retrouvait confronté à la perspective des réprimandes de son père ou, peut-être même du roi, s'il venait à apprendre une telle conduite de la part d'un de ses mousquetaires. Étienne se sentait pris en tenaille.
- Ton insistance me fait tant subir, Ariane ! Je regrette déjà ces mots, mais c'est d'accord.
Ariane sauta de joie, oubliant toute discrétion.
- Oh, merci énormément ! Je te revaudrais ça ! Merci mille fois !
- Tu de me dois rien en échange, seule une grande discrétion, et ce dès maintenant. Je vais retourner dans ma chambre. Tu devrais te recoucher et dormir jusqu'à ce que le soleil achève de se lever.
Sur ces mots, il adressa un dernier sourire à sa sœur et revint à petits pas vers sa chambre. Il ne savait s'il regrettait ou non la décision qu'il avait pris quelques minutes plus tôt. Dans tous les cas, revenirent en arrière était impossible. Désormais, mieux valait préparer leur entraînement de la nuit prochaine plutôt que de trop penser.

La journée suivante passa lentement. Ariane était impatiente de commencer sa première leçon le soir, et ne parlait plus que de ça.
"Pourrais-je me joindre à vous ? Demanda timidement Catherine, alors que cette dernière et Ariane jouaient aux cartes dans le salon, au cours de l'après-midi.
- Bien sûre ! Ce sera encore mieux !"
Le soir finit par tomber ; une nuit au ciel constellé d'étoiles succédant au crépuscule. Étienne avait averti sa sœur qu'il viendrait toquer à sa porte dès que possible, au cours de la nuit, quand il serait sûre que la voie était libre. En l'attendant, Ariane tournait en rond dans sa chambre, ne tenant pas en place. Pour plus de précautions, Catherine était retournée attendre dans la chambre d'ami qu'elle occupait chaque fois qu'elle venait au château de Beaussier.
Étienne finit enfin par toquer à la porte de la chambre d'Ariane, tenant à la main une lanterne.
"Suis-moi, la voie est libre désormais."
Ils allèrent tous deux chercher Catherine, puis, sans faire de bruit, sortirent du château par la porte au fond de la cuisine. Ils grelottaient, la nuit était froide et le vent les transperçait de part en part. Ils arrivèrent tous les trois sous le grand chêne, et Étienne posa la lanterne au sol, avant de jeter entre les mains de sa sœur une épée, ce qui manqua de faire basculer Ariane en arrière. Cette dernière n'avait pas estimé une épée aussi lourde. Catherine s'assit à côté de la lanterne pour les observer.
"En garde !
Ariane resta dubitative.
- Redresse ton buste, il faut que tes épaules soient effacées afin d'offrir le moins de surface possible à l'adversaire. Ton épée doit être placée ainsi, de manière à menacer l'adversaire tout en préservant une position permettant de te défendre. Dirige la pointe vers moi, voilà, ainsi. Parfait.
La leçon commença ainsi et se prolongea, au cours de la nuit, rythmée par les apprentissages bien que rudimentaires et les encouragements d'Étienne.
- Maintenant, un coup droit. Non, allonge plus le bras ! Esquive ! Non, trop tard ! Allez, on recommence, mets toi en garde. Soit réactive ! Voilà, c'est parfait !
Ariane, Étienne et Catherine décidèrent de rentrer au château alors que le soleil semblait ne plus tarder à se lever. Ariane n'avait jamais été aussi heureuse, Étienne était ravi d'avoir pu aider sa sœur et Catherine s'imaginait déjà consigner par écrit dans un carnet tous les conseils d'Étienne pour en faire cadeau à Ariane. Tous pris d'une certaine euphorie, aucun d'eux n'aperçut l'étrange homme encapuchonné, derrière un buisson au fond du jardin.
C'est très bien écrit, hâte de voir les leçons qu'Étienne donnera à sa sœur.
Par contre, les mousquetaires, c'était les soldats qui se battaient avec un mousquet, qui était une arme à feu, + courte qu'un fusil mais + longue qu'un pistolet. Ils n'avaient pas d'épée, ceux qui en avaient une étaient appelés épéistes.
 
Chuisbibi
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Malgré la joie de retrouver leur fils, la colère des parents d'Étienne et d'Ariane ne faiblit pas, et ils envoyèrent immédiatement leur fille dans sa chambre, avec la consigne de ne pas en sortir jusqu'à la fin de la journée, et d'y suivre sans broncher les cours de sa gouvernante. Ainsi, seuls Monsieur et Madame de Beaussier, ainsi que Catherine, assistèrent au récit d'Étienne.

Vers midi et demie, la table fût dressée et tout le monde s'installa pour déjeuner, à l'exception d'Ariane qui se restaurait dans sa chambre avec Mme Detre.
"N'êtes-vous pas un peu trop sévère avec Ariane ? S'enquit Étienne.
Le père du jeune homme, agacé, raconta ce qu'il s'était passé le matin même. Étienne se mordit la lèvre pour s'empêcher de rire. Ariane avait donc, avec Catherine, réussi à échapper à la vigilance de Mme Detre ! Catherine se faisait toute petite sur sa chaise. C'est à ce moment qu'un valet entra dans la pièce, portant un petit plateau sur lequel était posé une lettre.
"Un courrier urgent pour Monsieur Étienne de Beaussier.
L'intéressé prit la lettre et l'ouvrit. Son visage, à sa lecture, s'illumina. Étienne s'exclama :
- Le roi accorde à tous ses mousquetaires le repos jusqu'à la fin de la semaine !"
Une clameur joyeuse s'éleva autour de la table.

De son côté, Ariane était d'humeur massacrante. Punie toute la journée, elle avait dû se plier aux quatre volontés de Mme. Detre, étudiant encore et encore le dessin, la géographie ou les sciences. Ses parents l'avaient même envoyée se coucher très tôt. Mais elle ne parvenait à trouver le sommeil, se tournant et retournant dans son lit. Elle entendit, soudain, quelqu'un toquer à sa porte. Qui pouvait donc bien se trouver là, au beau milieu de la nuit ? La voix d'Étienne se fit entendre, alors qu'il entrouvrait la porte.
- Ariane, c'est moi.
- Oh ! Que fais-tu là, Étienne ? Ne devrais-tu pas être sur la route pour une autre mission ?
- Chuut... Parle moins fort, tu vas réveiller quelqu'un !
Il referma doucement la porte, puis s'assit sur un siège, à côté du lit de sa sœur. Étienne enchaîna de suite sur la lettre qu'il avait reçu au cours du déjeuner.
- Tu restes donc jusqu'à la fin de la semaine ? C'est merveilleux !
Étienne plaqua sa main sur la bouche de sa sœur.
- D'accord, d'accord, je vais faire moins de bruit, consentit Ariane.
- Quoi qu'il en soit, je suis venu ici en sachant que tu ne devais parvenir à trouver le sommeil, et que le récit de ma récente aventure pourrait te plaire.
- Oh, s'il-te-plaît Étienne, raconte-moi !"
Et ainsi, Étienne, par le récit de ses longues chevauchées à travers la campagne et de ses duels à l'épée, libéra Ariane de ses derniers doutes et peurs concernant son plus grand rêve, sans le savoir. La nuit arrivait à sa fin, et la ligne d'horizon commençait à se teinter de gris quand Arianne prit la parole pour faire le premier pas.
"J'aurai une demande spéciale à te faire, Étienne… J'aimerais… Que… Tu m'aides à réaliser mon rêve. Je voudrais apprendre à manier l'épée.
Étienne paru choqué.
- Ariane ! Ce n'est pas possible voyons, tu le sais bien…
- Certes, je suis une femme. Mais avec un peu d'entraînement je pourrais manier cette arme aussi bien qu'un homme !
- Tu ne te rends pas bien compte : si ton rêve est de devenir mousquetaire, alors mieux vaut que tu oublies tout de suite. Les femmes ne sont pas tolérées dans cette profession. Et puis, l'apprentissage du maniement de l'épée est long et fastidieux et ne se fait pas en une journée.
- Si nous nous entraînons chaque nuit, jusqu'à la fin de la semaine, je pourrais bien apprendre quelques rudiments sans que personne n'en sache rien ? Je t'en prie, c'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire !
Étienne soupira. Leur conversation se prolongeait, et, ni le frère ni la sœur ne souhaitait laisser un morceau de terrain à l'autre. Si Ariane cherchait simplement à réaliser son rêve, qui guidait déjà son cœur depuis des années, Étienne, lui, pensait aux conséquences qui pourraient s'abattre sur lui si quelqu'un apprenait qu'il avait enseigné l'art de l'épée à sa jeune sœur. L'envie de faire plaisir à sa sœur se retrouvait confronté à la perspective des réprimandes de son père ou, peut-être même du roi, s'il venait à apprendre une telle conduite de la part d'un de ses mousquetaires. Étienne se sentait pris en tenaille.
- Ton insistance me fait tant subir, Ariane ! Je regrette déjà ces mots, mais c'est d'accord.
Ariane sauta de joie, oubliant toute discrétion.
- Oh, merci énormément ! Je te revaudrais ça ! Merci mille fois !
- Tu de me dois rien en échange, seule une grande discrétion, et ce dès maintenant. Je vais retourner dans ma chambre. Tu devrais te recoucher et dormir jusqu'à ce que le soleil achève de se lever.
Sur ces mots, il adressa un dernier sourire à sa sœur et revint à petits pas vers sa chambre. Il ne savait s'il regrettait ou non la décision qu'il avait pris quelques minutes plus tôt. Dans tous les cas, revenirent en arrière était impossible. Désormais, mieux valait préparer leur entraînement de la nuit prochaine plutôt que de trop penser.

La journée suivante passa lentement. Ariane était impatiente de commencer sa première leçon le soir, et ne parlait plus que de ça.
"Pourrais-je me joindre à vous ? Demanda timidement Catherine, alors que cette dernière et Ariane jouaient aux cartes dans le salon, au cours de l'après-midi.
- Bien sûre ! Ce sera encore mieux !"
Le soir finit par tomber ; une nuit au ciel constellé d'étoiles succédant au crépuscule. Étienne avait averti sa sœur qu'il viendrait toquer à sa porte dès que possible, au cours de la nuit, quand il serait sûre que la voie était libre. En l'attendant, Ariane tournait en rond dans sa chambre, ne tenant pas en place. Pour plus de précautions, Catherine était retournée attendre dans la chambre d'ami qu'elle occupait chaque fois qu'elle venait au château de Beaussier.
Étienne finit enfin par toquer à la porte de la chambre d'Ariane, tenant à la main une lanterne.
"Suis-moi, la voie est libre désormais."
Ils allèrent tous deux chercher Catherine, puis, sans faire de bruit, sortirent du château par la porte au fond de la cuisine. Ils grelottaient, la nuit était froide et le vent les transperçait de part en part. Ils arrivèrent tous les trois sous le grand chêne, et Étienne posa la lanterne au sol, avant de jeter entre les mains de sa sœur une épée, ce qui manqua de faire basculer Ariane en arrière. Cette dernière n'avait pas estimé une épée aussi lourde. Catherine s'assit à côté de la lanterne pour les observer.
"En garde !
Ariane resta dubitative.
- Redresse ton buste, il faut que tes épaules soient effacées afin d'offrir le moins de surface possible à l'adversaire. Ton épée doit être placée ainsi, de manière à menacer l'adversaire tout en préservant une position permettant de te défendre. Dirige la pointe vers moi, voilà, ainsi. Parfait.
La leçon commença ainsi et se prolongea, au cours de la nuit, rythmée par les apprentissages bien que rudimentaires et les encouragements d'Étienne.
- Maintenant, un coup droit. Non, allonge plus le bras ! Esquive ! Non, trop tard ! Allez, on recommence, mets toi en garde. Soit réactive ! Voilà, c'est parfait !
Ariane, Étienne et Catherine décidèrent de rentrer au château alors que le soleil semblait ne plus tarder à se lever. Ariane n'avait jamais été aussi heureuse, Étienne était ravi d'avoir pu aider sa sœur et Catherine s'imaginait déjà consigner par écrit dans un carnet tous les conseils d'Étienne pour en faire cadeau à Ariane. Tous pris d'une certaine euphorie, aucun d'eux n'aperçut l'étrange homme encapuchonné, derrière un buisson au fond du jardin.
Trop bieeeeeeen 🥹🥹🥹🥹
 
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🌻Sunflower🌻
Anonyme
Ohhhhh c'est grave bien. J'aime trop comment ils parlent x) ça leur va bien.
Oh merci xD
Et je savais pas que tu t'y connaissais si bien en maniement d'épée ( du moins tu en donnes bien l'air xD )
Je m'y connaissais pas du tout avant de me renseigner sur le sujet pour l'écriture de cette scène. x)
Par contre quand il a mis sa main sur sa bouche on aurait dit un slap xD
La guerrière cachée : chapitre 2 !
Jsp ce que c'est un slap XD
 
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🌻Sunflower🌻
Anonyme
C'est très bien écrit, hâte de voir les leçons qu'Étienne donnera à sa sœur.
Merciii
Par contre, les mousquetaires, c'était les soldats qui se battaient avec un mousquet, qui était une arme à feu, + courte qu'un fusil mais + longue qu'un pistolet. Ils n'avaient pas d'épée, ceux qui en avaient une étaient appelés épéistes.
Oui, je m'étais rendue compte de cette inexactitude au cours de l'écriture du chapitre 2, il y a quelques mois, donc...
Après je m'étais renseignée et les mousquetaires n'étaient pas non plus étrangers à l'épée : La compagnie des mousquetaires de Louis XIII est donc armée du mousquet ‑ presque certainement du mousquet à mèche, moins délicat en campagne que l’arme à rouet - de l'épée bien sûr et d’une paire de pistolets dans les fontes de la selle.
Mais honnêtement j'ai eu la flemme de corriger parce que mon texte possède sûrement pleins d'autres défauts du point de vue historique (ce pourquoi mon texte est dans "fiction générale" et non "roman historique").
Et puis après tout, je me dis que Étienne combat sûrement au mousquet mais qu'Ariane préfère qu'on lui apprenne "l'art" de l'épée. 😂✨
Après tu me donnes envie d'apporter quelques corrections pour rendre plus vraisemblable mon récit... Après tout pourquoi pas faire intervenir le mousquet dans le dernier chapitre et rajouter une phrase dans le chapitre 1 pour quelques précisions (sur le fait que l'arme principale du frère d'Ariane reste le mousquet...). 🫠
 
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