La Facture de la honte.

Chasaki
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Aussi étonnant que cela puisse paraître, certains se diront que ce message est un mirage, voir une mise en scène de la part d'un quidam qui d'arrogance et de prétention se donne l'apparence, mais il est faux de le croire...je suis un humain, avec ces défauts, ces craintes, ces peurs et ces incertitudes.
Ne dis-on pas souvent que les apparences sont parfois trompeuses ?
Bien que je m'efforce et m'évertue à être toujours positif et emprunt d'une aura justicière et légère quel que soit les situations,
Il m'arrive en bien des points de sombrer dans la mélancolie et la peur, pour différentes raisons que je me garde d'énumérer fastidieusement, tant elles sont accablantes et fâcheuses pour qui s'en attache à sa compréhension, la réalité (pour être franc) c'est que je me sens à l'instant T (je précise à l'instant T) complètement vide et déprimé !
De part ma nature propre, mais aussi conjuguée à mon caractère un peu trop niais et ignorant de mon prochain, de la vie, des détails qui ont leur importance et ce manque toujours profond de considération pour ce qui est "important", du moins primordial, j'en viens à perdre le cœur et la raison...
Ça ne vous aura pas échappé, TOUTES les personnes qui se retrouvent à un moment ou à un autre à errer, naviguer sur ce foforum sont dans la plupart des cas des personnes (indépendamment de leur statut et leur profil, des plus jeunes aux plus âgés) en recherche de considération, ou de réconfort moral, car oui, le monde extérieur est une immense enclave où manifestement tous les coups sont permis, à haute euphories et réjouissances des fourbes et des moqueurs(euses), et dont le niveau de plaisir de savoir le/la roturier(ière) souffrir de sa posture est un met des plus exquis, mais aussi de se savoir soi-même épargner de cette sempiternelle bataille interne qui n'a ni début, ni de fin.

Vous ne le savez pas mais parfois, très souvent même, je me sens comme qui dirait...épuisé, fatigué et éreinté, de quoi ? Vous demanderez-vous,
Et bien la réponse est très simple, de tout. De moi-même. De la vie. Des humains.
Tout ce à quoi j'aspirais dans la vie (aussi futiles et courts soient-ils) ne verra jamais le jour,
Tout ce dont je me croyais incapable fût aussi possible à ma grande surprise, des petits pas effectués, par un déclenchement saillant, une impulsion volontaire et déterminée un jour totalement aléatoire, et permettant de se découvrir une nouvelle mécanique dans son propre logiciel, c'est sympa...mais à quel prix ? Du temps, de la maturation et de l'isolement, hélas il est trop tard, j'ai failli dans mon jugement, j'ai échoué à m'accomplir, j'ai perdu le sens de la boussole, j'ai renoncé à découvrir, j'ai renoncé à l'amour d'autrui à mon amour propre, j'ai renoncé à la confiance que l'on octroie à ces proches,
J'ai épousé la paranoïa d'une façon chronique et maladive, cette paranoïa presque Stalinienne qui voit le reflet de ces actes partout autour de lui et sur les trombines des autres, priant de ne pas subir la fausse piété des autoproclamé(e)s soutiens ou autres moralistes randoms qui eux-mêmes sont en recherche de cobayes pour alimenter leur circuit expérimental de sociologie ou psychologie, et pour les autres libéraux arguant la professionalité, en saisir l'opportunité de recueillir et s'arroger des valeurs sonnantes et trébuchantes pour leur propre compte...
rien n'a de véritable sens, rien n'est plus étripant et bouleversant de voir la réalité sous un autre angle que celle que l'on se construit et que l'on imagine depuis que le monde est perceptible et contemplatif des yeux offerts par cette vie.
Je n'attends rien, si je le pouvais, j'en achèverais cette expérience ratée par un doux et net trépassement, mais je n'en ai nullement le courage, et oui, le malodorant culotté que je représente est également suivi d'une pleutrerie de caractère qui représente l'ombre portée de sa médiocrité existentielle...
Tout les pans qui constituent ce que je suis, idéologiquement, sémantiquement, fondamentalement, philosophiquement, et même physiquement sont des erreurs, des ratages à l'aube de l'humanité,
Je n'en suis qu'un porteur atavique, rien de plus.
Être médiocre et plus couramment dit une lopette ne fais pas bon train, on tente vainement de se forger une carapace de guerrier adoubé de son sang-froid ou d'une logique froide et rigoriste en toute circonstance, mais la manivelle de production, de l'enthousiasme et de l'ardeur parfois, peut se bloquer et amener à se retrouver nue et vulnérable, c'est mon cas.
Pragmatique, je sais que dans mon cas, la fin est proche, certes, ce ne sera pas sur l'échafaud, ni une lapidation en place publique, mais la Faucheuse arrive, elle m'en a déjà montré un aperçu dans un de mes rêves il y a 2 ans,
Mon seul regret dans cette vie est d'avoir été à la conjonction de tout ce que mon prochain maudit de toute son âme.
J'ai perdu...je ne faisais pas le poids, j'ai failli à ma mission, mais accordez-moi au moins l'honneur et la liberté, la probité de le dire et de l'exprimer, à grande peine et tristesse, s'époumoner en écrivant ce torchon est pour moi l'un des derniers moyens d'exprimer l'interdit du réel, et à fortiori quand on est un homme, malheureuse évidence.
 
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Aussi étonnant que cela puisse paraître, certains se diront que ce message est un mirage, voir une mise en scène de la part d'un quidam qui d'arrogance et de prétention se donne l'apparence, mais il est faux de le croire...je suis un humain, avec ces défauts, ces craintes, ces peurs et ces incertitudes.
Ne dis-on pas souvent que les apparences sont parfois trompeuses ?
Bien que je m'efforce et m'évertue à être toujours positif et emprunt d'une aura justicière et légère quel que soit les situations,
Il m'arrive en bien des points de sombrer dans la mélancolie et la peur, pour différentes raisons que je me garde d'énumérer fastidieusement, tant elles sont accablantes et fâcheuses pour qui s'en attache à sa compréhension, la réalité (pour être franc) c'est que je me sens à l'instant T (je précise à l'instant T) complètement vide et déprimé !
De part ma nature propre, mais aussi conjuguée à mon caractère un peu trop niais et ignorant de mon prochain, de la vie, des détails qui ont leur importance et ce manque toujours profond de considération pour ce qui est "important", du moins primordial, j'en viens à perdre le cœur et la raison...
Ça ne vous aura pas échappé, TOUTES les personnes qui se retrouvent à un moment ou à un autre à errer, naviguer sur ce foforum sont dans la plupart des cas des personnes (indépendamment de leur statut et leur profil, des plus jeunes aux plus âgés) en recherche de considération, ou de réconfort moral, car oui, le monde extérieur est une immense enclave où manifestement tous les coups sont permis, à haute euphories et réjouissances des fourbes et des moqueurs(euses), et dont le niveau de plaisir de savoir le/la roturier(ière) souffrir de sa posture est un met des plus exquis, mais aussi de se savoir soi-même épargner de cette sempiternelle bataille interne qui n'a ni début, ni de fin.

Vous ne le savez pas mais parfois, très souvent même, je me sens comme qui dirait...épuisé, fatigué et éreinté, de quoi ? Vous demanderez-vous,
Et bien la réponse est très simple, de tout. De moi-même. De la vie. Des humains.
Tout ce à quoi j'aspirais dans la vie (aussi futiles et courts soient-ils) ne verra jamais le jour,
Tout ce dont je me croyais incapable fût aussi possible à ma grande surprise, des petits pas effectués, par un déclenchement saillant, une impulsion volontaire et déterminée un jour totalement aléatoire, et permettant de se découvrir une nouvelle mécanique dans son propre logiciel, c'est sympa...mais à quel prix ? Du temps, de la maturation et de l'isolement, hélas il est trop tard, j'ai failli dans mon jugement, j'ai échoué à m'accomplir, j'ai perdu le sens de la boussole, j'ai renoncé à découvrir, j'ai renoncé à l'amour d'autrui à mon amour propre, j'ai renoncé à la confiance que l'on octroie à ces proches,
J'ai épousé la paranoïa d'une façon chronique et maladive, cette paranoïa presque Stalinienne qui voit le reflet de ces actes partout autour de lui et sur les trombines des autres, priant de ne pas subir la fausse piété des autoproclamé(e)s soutiens ou autres moralistes randoms qui eux-mêmes sont en recherche de cobayes pour alimenter leur circuit expérimental de sociologie ou psychologie, et pour les autres libéraux arguant la professionalité, en saisir l'opportunité de recueillir et s'arroger des valeurs sonnantes et trébuchantes pour leur propre compte...
rien n'a de véritable sens, rien n'est plus étripant et bouleversant de voir la réalité sous un autre angle que celle que l'on se construit et que l'on imagine depuis que le monde est perceptible et contemplatif des yeux offerts par cette vie.
Je n'attends rien, si je le pouvais, j'en achèverais cette expérience ratée par un doux et net trépassement, mais je n'en ai nullement le courage, et oui, le malodorant culotté que je représente est également suivi d'une pleutrerie de caractère qui représente l'ombre portée de sa médiocrité existentielle...
Tout les pans qui constituent ce que je suis, idéologiquement, sémantiquement, fondamentalement, philosophiquement, et même physiquement sont des erreurs, des ratages à l'aube de l'humanité,
Je n'en suis qu'un porteur atavique, rien de plus.
Être médiocre et plus couramment dit une lopette ne fais pas bon train, on tente vainement de se forger une carapace de guerrier adoubé de son sang-froid ou d'une logique froide et rigoriste en toute circonstance, mais la manivelle de production, de l'enthousiasme et de l'ardeur parfois, peut se bloquer et amener à se retrouver nue et vulnérable, c'est mon cas.
Pragmatique, je sais que dans mon cas, la fin est proche, certes, ce ne sera pas sur l'échafaud, ni une lapidation en place publique, mais la Faucheuse arrive, elle m'en a déjà montré un aperçu dans un de mes rêves il y a 2 ans,
Mon seul regret dans cette vie est d'avoir été à la conjonction de tout ce que mon prochain maudit de toute son âme.
J'ai perdu...je ne faisais pas le poids, j'ai failli à ma mission, mais accordez-moi au moins l'honneur et la liberté, la probité de le dire et de l'exprimer, à grande peine et tristesse, s'époumoner en écrivant ce torchon est pour moi l'un des derniers moyens d'exprimer l'interdit du réel, et à fortiori quand on est un homme, malheureuse évidence.
Je ne sais même pas quoi répondre 😟
 
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