Je suis cette fille que personne ne connaît vraiment. Ils voient le visage, le sourire, la démarche qui ne tremble pas. Mais personne ne voit les tempêtes sous ma peau, personne ne sait ce que j’écris dans mes cahiers. J’ai appris à me taire, à camoufler, à détourner, parce que chaque mot que je pourrais dire serait trop fragile, trop risqué.
J’ai grandi entre des silences trop lourds et des regards absents. L’absence de mes parents n’a pas toujours été une douleur, parfois c’était une liberté empoisonnée. Je suis née d’un amour qui s’est brisé trop tôt, et parfois, je me dis que si je n’avais pas existé, ils seraient peut-être encore ensemble.
Je porte une culpabilité qui ne m’appartient pas, mais que personne ne m’a jamais retirée.
J’ai voulu partir, plusieurs fois. Avaler le sommeil, fuir les battements de mon cœur. Mais quelque chose me retient encore, un fil invisible, cruel, comme si la vie refusait de me lâcher.
Alors j’écris. Parce qu’écrire est ma seule manière de respirer. C’est là que je dépose tout ce que je ne peux pas dire à voix haute. C’est là que mes larmes deviennent phrases, que mes cauchemars prennent forme.
J’ai touché à la fumée, à l’oubli, à la brûlure douce de la nicotine. J’ai cherché des paradis artificiels pour faire taire le vacarme. Mais même dans le noir, avec la musique à fond, je reste prisonnière de mes pensées.
La solitude est devenue ma complice. Le silence, mon allié. Je me méfie de ceux qui sourient trop vite, de ceux qui prétendent comprendre. Même ma psy n’a pas toutes les clés. Je suis un labyrinthe sans sortie.
Je suis cette fille qui ne veut pas grandir, qui regarde le plafond et se demande si tout ça a un sens. Je suis cette fille qui a des sentiments pour quelqu’un qu’elle ne connaît pas, cette fille qui a peur des hommes dans la rue,
cette fille qui rêve d’un monde où elle pourrait parler, sans avoir peur d’être trahie.
Je suis celle qui trouve du réconfort dans ce que les autres fuient. Celle qui préfère les ombres à la lumière, les vérités brisées aux mensonges polis.
Je suis l’encre entre les vivants et les morts.
Et tout ce que je suis… reste enfermé ici.
J’ai grandi entre des silences trop lourds et des regards absents. L’absence de mes parents n’a pas toujours été une douleur, parfois c’était une liberté empoisonnée. Je suis née d’un amour qui s’est brisé trop tôt, et parfois, je me dis que si je n’avais pas existé, ils seraient peut-être encore ensemble.
Je porte une culpabilité qui ne m’appartient pas, mais que personne ne m’a jamais retirée.
J’ai voulu partir, plusieurs fois. Avaler le sommeil, fuir les battements de mon cœur. Mais quelque chose me retient encore, un fil invisible, cruel, comme si la vie refusait de me lâcher.
Alors j’écris. Parce qu’écrire est ma seule manière de respirer. C’est là que je dépose tout ce que je ne peux pas dire à voix haute. C’est là que mes larmes deviennent phrases, que mes cauchemars prennent forme.
J’ai touché à la fumée, à l’oubli, à la brûlure douce de la nicotine. J’ai cherché des paradis artificiels pour faire taire le vacarme. Mais même dans le noir, avec la musique à fond, je reste prisonnière de mes pensées.
La solitude est devenue ma complice. Le silence, mon allié. Je me méfie de ceux qui sourient trop vite, de ceux qui prétendent comprendre. Même ma psy n’a pas toutes les clés. Je suis un labyrinthe sans sortie.
Je suis cette fille qui ne veut pas grandir, qui regarde le plafond et se demande si tout ça a un sens. Je suis cette fille qui a des sentiments pour quelqu’un qu’elle ne connaît pas, cette fille qui a peur des hommes dans la rue,
cette fille qui rêve d’un monde où elle pourrait parler, sans avoir peur d’être trahie.
Je suis celle qui trouve du réconfort dans ce que les autres fuient. Celle qui préfère les ombres à la lumière, les vérités brisées aux mensonges polis.
Je suis l’encre entre les vivants et les morts.
Et tout ce que je suis… reste enfermé ici.