Les tribunaux français savent très bien faire la différence, dans un procès en "islamophobie", entre des faits qui relèvent d'une haine condamnable contre des personnes musulmanes et des propos qui relèvent d'une détestation (plutôt que haine) tout à fait légale de la doctrine de l'islam. Ils l'ont montré par exemple en ne trouvant pas condamnable le propos public de Michel Houellebcq « L'islam, c'est quand même la religion la plus c*n. »
Car si on a le droit de détester "Mein kampf", on a le droit de détester le Coran, évidemment si on a une connaissance minimum de ce que ces livres contiennent et qu'on est capable d'en faire une critique étayée. Pour ceux qui s'empresseraient de dire que je compare le Coran à "Mein kampf", je peux ajouter qu'on a aussi le droit de détester "Tous les hommes sont frères" du Mahatma Ghandi.
Ce qui est répréhensible, ce n'est même pas de détester les Musulmans, on n'est obligé d'aimer personne, c'est de le proclamer publiquement et de chercher à leur nuire. Pour les mêmes lecteurs que plus haut, je précise que je suis en plein accord avec ces dispositions légales et qu'il ne me viendrait pas à l'idée de détester un Musulman parce qu'il est musulman, je connais trop de Musulmans estimables pour cela.
Ainsi, ce que l'on nomme islamophobie, et que les Frères musulmans cherchent à rendre globalement condamnable pour interdire du même coup toute critique de la doctrine islamique, contient-il deux acceptions différentes qui devraient évidemment être désignées par deux mots différents, ce que l'Académie française, semble-t-il, se refuse à faire. On peut se demander pourquoi.
- "Islamophobie", l'étymologie elle-même nous le dit, c'est la crainte ou la détestation de l'islam, de la doctrine islamique, islamiste également, celle contenue dans le Coran et réputée immuable, à la virgule près.
On ne voit guère pourquoi l'étymologie devrait être reléguée au second plan, alors qu'elle doit, au contraire, être prioritaire. La seconde acception devrait impérativement porter un autre nom, en raison même de la distinction juridique existante. Je me permets de suggérer l'emploi du terme :
- "muslimophobie", désignant donc la crainte ou la détestation du Musulman, voire la haine, sa manifestation publique étant légitimement répréhensible.
Cela étant posé, il se trouve un état de fait, vérifiable et indubitable, qui à lui seul pourrait suffire à désamorcer d'emblée tout dessein de plainte en islamophobie :
Quiconque a ouvert un Coran (qu'on n'hésite pas à vérifier) et parcouru certains hadiths a pu se rendre compte de la façon dont on y parle des Mécréants, et des Associateurs, qui sont également des Mécréants. Ils y sont dénigrés à tout moment, méprisés, ils sont traités de bêtes, on enjoint au Musulman de craindre leur fréquentation pour ne pas leur ressembler, de les éviter ou de les combattre, parfois même de les tuer. Il est promis aux Mécréants un Enfer avec des supplices dont la liste n'est finie que par faute d'imagination supplémentaire. Ces Mécréants peuvent-ils donc raisonnablement devenir islamophiles ?
Et c'est bien du "Mécréant" lui-même qu'il est toujours question, de la personne, de l'individu opposé au seul qui mérite de peupler notre planète, le Musulman. Et bien sûr également de son éventuelle doctrine. On enseigne ça dans les écoles coraniques, et tout Musulman est censé connaître et intégrer ce que disent les livres dits saints. Si donc on ne peut pas dire que le Coran et les hadiths comprennent un véritable "traité de mécréanophobie", c'est peut-être qu'il faut y voir un catalogue de timbres suisses.
L'islam est une religion institutionnellement, ouvertement, et de façon assumée, mécréanophobe, et le Mécréant, rappelons-le, ce n'est pas seulement l'athée, le plus honni de tous, mais également tout croyant en autre chose qu'en l'islam, chrétien, juif, bouddhiste, hindouiste, zoroastrien, shintoïste, tout syncrétiste, animiste qu'on voudra et tout panthéiste et autre.
On peut donc résumer ce constat par une simple phrase, éloquente s'il en est :
L'islam mécréanophobe prétend interdire aux Mécréants d'être islamophobes.
Je ne sais pas ce qu'il faut de plus pour ne plus craindre de passer pour "islamophobe", étant entendu que le sens de ce mot français n'est pas à fixer par la confrérie des Frères musulmans mais, à défaut d'implication de l'Académie française peut-être trop pleutre, par les Français eux-mêmes.
Car si on a le droit de détester "Mein kampf", on a le droit de détester le Coran, évidemment si on a une connaissance minimum de ce que ces livres contiennent et qu'on est capable d'en faire une critique étayée. Pour ceux qui s'empresseraient de dire que je compare le Coran à "Mein kampf", je peux ajouter qu'on a aussi le droit de détester "Tous les hommes sont frères" du Mahatma Ghandi.
Ce qui est répréhensible, ce n'est même pas de détester les Musulmans, on n'est obligé d'aimer personne, c'est de le proclamer publiquement et de chercher à leur nuire. Pour les mêmes lecteurs que plus haut, je précise que je suis en plein accord avec ces dispositions légales et qu'il ne me viendrait pas à l'idée de détester un Musulman parce qu'il est musulman, je connais trop de Musulmans estimables pour cela.
Ainsi, ce que l'on nomme islamophobie, et que les Frères musulmans cherchent à rendre globalement condamnable pour interdire du même coup toute critique de la doctrine islamique, contient-il deux acceptions différentes qui devraient évidemment être désignées par deux mots différents, ce que l'Académie française, semble-t-il, se refuse à faire. On peut se demander pourquoi.
- "Islamophobie", l'étymologie elle-même nous le dit, c'est la crainte ou la détestation de l'islam, de la doctrine islamique, islamiste également, celle contenue dans le Coran et réputée immuable, à la virgule près.
On ne voit guère pourquoi l'étymologie devrait être reléguée au second plan, alors qu'elle doit, au contraire, être prioritaire. La seconde acception devrait impérativement porter un autre nom, en raison même de la distinction juridique existante. Je me permets de suggérer l'emploi du terme :
- "muslimophobie", désignant donc la crainte ou la détestation du Musulman, voire la haine, sa manifestation publique étant légitimement répréhensible.
Cela étant posé, il se trouve un état de fait, vérifiable et indubitable, qui à lui seul pourrait suffire à désamorcer d'emblée tout dessein de plainte en islamophobie :
Quiconque a ouvert un Coran (qu'on n'hésite pas à vérifier) et parcouru certains hadiths a pu se rendre compte de la façon dont on y parle des Mécréants, et des Associateurs, qui sont également des Mécréants. Ils y sont dénigrés à tout moment, méprisés, ils sont traités de bêtes, on enjoint au Musulman de craindre leur fréquentation pour ne pas leur ressembler, de les éviter ou de les combattre, parfois même de les tuer. Il est promis aux Mécréants un Enfer avec des supplices dont la liste n'est finie que par faute d'imagination supplémentaire. Ces Mécréants peuvent-ils donc raisonnablement devenir islamophiles ?
Et c'est bien du "Mécréant" lui-même qu'il est toujours question, de la personne, de l'individu opposé au seul qui mérite de peupler notre planète, le Musulman. Et bien sûr également de son éventuelle doctrine. On enseigne ça dans les écoles coraniques, et tout Musulman est censé connaître et intégrer ce que disent les livres dits saints. Si donc on ne peut pas dire que le Coran et les hadiths comprennent un véritable "traité de mécréanophobie", c'est peut-être qu'il faut y voir un catalogue de timbres suisses.
L'islam est une religion institutionnellement, ouvertement, et de façon assumée, mécréanophobe, et le Mécréant, rappelons-le, ce n'est pas seulement l'athée, le plus honni de tous, mais également tout croyant en autre chose qu'en l'islam, chrétien, juif, bouddhiste, hindouiste, zoroastrien, shintoïste, tout syncrétiste, animiste qu'on voudra et tout panthéiste et autre.
On peut donc résumer ce constat par une simple phrase, éloquente s'il en est :
L'islam mécréanophobe prétend interdire aux Mécréants d'être islamophobes.
Je ne sais pas ce qu'il faut de plus pour ne plus craindre de passer pour "islamophobe", étant entendu que le sens de ce mot français n'est pas à fixer par la confrérie des Frères musulmans mais, à défaut d'implication de l'Académie française peut-être trop pleutre, par les Français eux-mêmes.
