La douleur ne se mesurait pas, elle se vivait. Chaque matin, j’avais l’impression de revivre ce même vide, cette même sensation d’avoir tout perdu. Mais ce jour-là, quelque chose avait changé. J’étais à bout, je n’arrivais plus à respirer sous le poids de la tristesse, quand mon meilleur ami, qui avait toujours su voir à travers mes silences, m’a parlé. Il était là, non pas physiquement, mais par message, tout du long. À chaque heure, chaque instant où je me sentais sombrer, il était là, prêt à m’écrire, à me réconforter, à me donner des conseils même quand je n’avais plus la force de répondre.
« Tu dois te distraire », m’a-t-il dit d’une voix calme, presque douce, comme s’il savait exactement ce dont j’avais besoin. « Laisse la vie te porter. Ne reste pas là à t’enfoncer dans la douleur. Il y a d’autres femmes, d’autres histoires. Ce n’est pas fini pour toi, tu sais. »
Je ne pouvais pas comprendre sur le moment. Comment m’intéresser à d’autres femmes alors que je n’avais même pas digéré la perte de la première ? Comment me tourner vers quelqu’un d’autre alors que chaque pensée me ramenait à elle, à ce que nous avions vécu, à ce qui m’avait échappé ? Mais je savais, au fond de moi, que mon ami avait raison. Il m’avait vu m’effondrer trop souvent, m’observer me perdre dans mes souvenirs et dans une relation qui n’existait plus. Il m’avait entendu pleurer sans fin, m’avait vu regarder mon téléphone dans l’espoir qu’un message, un signe, me redonne espoir. Mais lui, il ne m’avait jamais jugée. Toujours là, toujours prêt à me rappeler que je devais m’en sortir.
Je l’ai écouté. J’ai décidé de lui faire confiance. Même si c’était difficile. Même si l’idée de laisser la vie me porter m’effrayait. Mais il avait raison. Je savais qu’il fallait que je me relève, que je fasse un pas vers l’avant, même si ça n’avait aucun sens pour moi à ce moment-là.
Alors, j’ai commencé à sortir, à rencontrer d’autres personnes. D’autres femmes. Deux semaines après ma rupture, je suis tombée sur elle. Elle était mignonne, avec un sourire sincère et des yeux brillants. Au début, tout semblait parfait, presque comme un nouveau départ. Mais très vite, j’ai réalisé que cette femme était tout l’opposé de mon ex, sur tous les points.
Mon ex avait une énergie débordante. Elle vivait à cent à l'heure, toujours en mouvement, avec des rêves et des idées qui l'animait sans cesse. C'était une véritable tornade, un tourbillon d'émotions et de passions. Elle était pleine de vie, d'un enthousiasme contagieux, mais aussi un peu imprévisible. Elle avait cette capacité à illuminer la pièce dès qu'elle y entrait, à entraîner tout le monde dans son sillage sans jamais s’arrêter. Elle avait l’art de rendre tout intense, même les plus petits moments de la vie. C'était cette énergie, parfois un peu étouffante, mais qui m'avait aussi attirée, qui faisait d'elle ce qu’elle était : unique, vive, inoubliable.
Cette nouvelle femme, elle, était calme, posée, presque tranquille. Elle avait une façon bien différente d'aborder la vie, une énergie plus douce, moins explosive. Chaque mouvement était réfléchi, chaque parole pesée. Elle était agréable, mais il n'y avait pas cette décharge d’émotions qu’il y avait avec mon ex. Elle était un contraste total. Il n’y avait pas ce tourbillon, ce besoin constant de mouvement. Tout en elle respirait une certaine sérénité, une stabilité qui m’était presque étrangère à ce moment-là. Elle n’était pas aussi vivante, aussi envahissante que mon ex l’était, mais elle apportait une autre forme de calme, une douceur, quelque chose de plus apaisant.
Au début, tout semblait parfait, presque comme un nouveau départ. Je me suis dit que ça allait me faire du bien, que je devais simplement faire un effort, m’ouvrir à quelqu’un d’autre. Peut-être qu’elle était celle qui pourrait me faire oublier. Peut-être qu’elle me permettrait de tourner la page.
Mais je n'y arrivais pas. J'essayais si fort, je m’efforçais de me concentrer, d’être présente. J’essayais de l’apprécier pleinement, de faire comme si. Mais à chaque regard, chaque sourire, je sentais une distance, un vide qui se creusait. Ce n’était pas elle. Rien n’était aussi naturel que ça l’avait été avec elle. C’était comme si je me forçais à suivre un script que je n'avais pas écrit. Il n'y avait pas de connexion authentique, juste une tentative d'oublier en remplissant le vide.
Je faisais semblant. Je me disais que si je poursuivais ce "jeu" un peu plus longtemps, si je m’efforçais de me convaincre que ce n’était pas si mal, peut-être que ça finirait par marcher. Mais chaque geste, chaque mot qu’elle disait, me ramenait inlassablement à elle, à ce que nous avions partagé, et rien de tout cela n’avait la même saveur. Il me manquait quelque chose. Quelqu’un.
Elle était gentille, douce, agréable à regarder. Mais elle n'était pas elle. Et ça me frappait à chaque instant, cette différence, cette absence de ce que j’avais perdu. J’avais envie que ça fonctionne, mais ça n’allait pas. Et plus j’essayais, plus je réalisais que j’étais loin d’avoir guéri. Je n’étais pas prête à aimer quelqu’un d'autre. La rupture, même si elle semblait lointaine, avait laissé un vide que personne d’autre ne pouvait combler.
Pourtant, je continuais à faire semblant. Je me convainquais que c’était nécessaire, que je ne devais pas me laisser abattre. Si je continuais de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes, peut-être que je finirais par me réparer, petit à petit. Mais au fond de moi, je savais que ce n’était pas le bon chemin. Il me manquait encore trop de réponses, trop de paix, pour pouvoir avancer sincèrement avec quelqu’un d’autre. Mais je n'arrivais pas à m'arrêter. Il fallait que je tente. Peut-être qu’un jour, je serais capable de regarder quelqu’un d’autre sans qu’elle me ramène à elle.
Un mois après, elle me proposa qu’on se mette ensemble. Elle semblait sincère, comme si elle y croyait vraiment, comme si elle pensait que j’étais prête pour une nouvelle histoire. Mais moi, je n’avais pas la force de dire quoi que ce soit. Je n'avais pas la force de la regarder dans les yeux et de lui avouer la vérité : je n’étais pas prête, je n'avais pas guéri. Je n’avais pas la moindre envie de me lancer dans quoi que ce soit avec elle. Je ne pouvais pas. Et pourtant, je suis restée là, figée, dans ce silence, à accepter l’idée sans pouvoir réagir.
Aujourd’hui, cela va bientôt faire trois mois depuis la rupture. Et oui, je me force encore autant. Je m’efforce de sourire, de me convaincre que je vais bien, que je vais avancer. Mais la réalité me frappe chaque jour, comme un coup de vent froid. Ce vide que je ressentais au début, ce vide énorme, je le sens toujours là, en moi, comme une présence constante. Mais il a rétréci, petit à petit. Il n’est plus aussi envahissant, aussi lourd qu’avant. Le temps fait son œuvre, même si ce n’est pas encore parfait, même si la guérison est loin d’être totale. Je commence à accepter que je ne serai pas la même qu’avant, et que c’est peut-être cela, le plus difficile à accepter. Ce vide, il est encore là, mais il n’est plus aussi dévorant. Petit à petit, il prend moins de place. Mais il est encore là, juste là, en moi, attendant qu’un jour il disparaisse complètement.
Et oui, je me force encore autant. À avancer, à sortir, à sourire, à croire que la vie me porte. Mais au fond, je sais que c’est une bataille silencieuse, que le chemin vers la paix sera long. Mais tout au long de ce chemin, mon meilleur ami est toujours là. Même s'il n'est qu'un message dans mes moments de doute, il m’accompagne. Et pour lui, je dois croire que ça ira mieux.
« Tu dois te distraire », m’a-t-il dit d’une voix calme, presque douce, comme s’il savait exactement ce dont j’avais besoin. « Laisse la vie te porter. Ne reste pas là à t’enfoncer dans la douleur. Il y a d’autres femmes, d’autres histoires. Ce n’est pas fini pour toi, tu sais. »
Je ne pouvais pas comprendre sur le moment. Comment m’intéresser à d’autres femmes alors que je n’avais même pas digéré la perte de la première ? Comment me tourner vers quelqu’un d’autre alors que chaque pensée me ramenait à elle, à ce que nous avions vécu, à ce qui m’avait échappé ? Mais je savais, au fond de moi, que mon ami avait raison. Il m’avait vu m’effondrer trop souvent, m’observer me perdre dans mes souvenirs et dans une relation qui n’existait plus. Il m’avait entendu pleurer sans fin, m’avait vu regarder mon téléphone dans l’espoir qu’un message, un signe, me redonne espoir. Mais lui, il ne m’avait jamais jugée. Toujours là, toujours prêt à me rappeler que je devais m’en sortir.
Je l’ai écouté. J’ai décidé de lui faire confiance. Même si c’était difficile. Même si l’idée de laisser la vie me porter m’effrayait. Mais il avait raison. Je savais qu’il fallait que je me relève, que je fasse un pas vers l’avant, même si ça n’avait aucun sens pour moi à ce moment-là.
Alors, j’ai commencé à sortir, à rencontrer d’autres personnes. D’autres femmes. Deux semaines après ma rupture, je suis tombée sur elle. Elle était mignonne, avec un sourire sincère et des yeux brillants. Au début, tout semblait parfait, presque comme un nouveau départ. Mais très vite, j’ai réalisé que cette femme était tout l’opposé de mon ex, sur tous les points.
Mon ex avait une énergie débordante. Elle vivait à cent à l'heure, toujours en mouvement, avec des rêves et des idées qui l'animait sans cesse. C'était une véritable tornade, un tourbillon d'émotions et de passions. Elle était pleine de vie, d'un enthousiasme contagieux, mais aussi un peu imprévisible. Elle avait cette capacité à illuminer la pièce dès qu'elle y entrait, à entraîner tout le monde dans son sillage sans jamais s’arrêter. Elle avait l’art de rendre tout intense, même les plus petits moments de la vie. C'était cette énergie, parfois un peu étouffante, mais qui m'avait aussi attirée, qui faisait d'elle ce qu’elle était : unique, vive, inoubliable.
Cette nouvelle femme, elle, était calme, posée, presque tranquille. Elle avait une façon bien différente d'aborder la vie, une énergie plus douce, moins explosive. Chaque mouvement était réfléchi, chaque parole pesée. Elle était agréable, mais il n'y avait pas cette décharge d’émotions qu’il y avait avec mon ex. Elle était un contraste total. Il n’y avait pas ce tourbillon, ce besoin constant de mouvement. Tout en elle respirait une certaine sérénité, une stabilité qui m’était presque étrangère à ce moment-là. Elle n’était pas aussi vivante, aussi envahissante que mon ex l’était, mais elle apportait une autre forme de calme, une douceur, quelque chose de plus apaisant.
Au début, tout semblait parfait, presque comme un nouveau départ. Je me suis dit que ça allait me faire du bien, que je devais simplement faire un effort, m’ouvrir à quelqu’un d’autre. Peut-être qu’elle était celle qui pourrait me faire oublier. Peut-être qu’elle me permettrait de tourner la page.
Mais je n'y arrivais pas. J'essayais si fort, je m’efforçais de me concentrer, d’être présente. J’essayais de l’apprécier pleinement, de faire comme si. Mais à chaque regard, chaque sourire, je sentais une distance, un vide qui se creusait. Ce n’était pas elle. Rien n’était aussi naturel que ça l’avait été avec elle. C’était comme si je me forçais à suivre un script que je n'avais pas écrit. Il n'y avait pas de connexion authentique, juste une tentative d'oublier en remplissant le vide.
Je faisais semblant. Je me disais que si je poursuivais ce "jeu" un peu plus longtemps, si je m’efforçais de me convaincre que ce n’était pas si mal, peut-être que ça finirait par marcher. Mais chaque geste, chaque mot qu’elle disait, me ramenait inlassablement à elle, à ce que nous avions partagé, et rien de tout cela n’avait la même saveur. Il me manquait quelque chose. Quelqu’un.
Elle était gentille, douce, agréable à regarder. Mais elle n'était pas elle. Et ça me frappait à chaque instant, cette différence, cette absence de ce que j’avais perdu. J’avais envie que ça fonctionne, mais ça n’allait pas. Et plus j’essayais, plus je réalisais que j’étais loin d’avoir guéri. Je n’étais pas prête à aimer quelqu’un d'autre. La rupture, même si elle semblait lointaine, avait laissé un vide que personne d’autre ne pouvait combler.
Pourtant, je continuais à faire semblant. Je me convainquais que c’était nécessaire, que je ne devais pas me laisser abattre. Si je continuais de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes, peut-être que je finirais par me réparer, petit à petit. Mais au fond de moi, je savais que ce n’était pas le bon chemin. Il me manquait encore trop de réponses, trop de paix, pour pouvoir avancer sincèrement avec quelqu’un d’autre. Mais je n'arrivais pas à m'arrêter. Il fallait que je tente. Peut-être qu’un jour, je serais capable de regarder quelqu’un d’autre sans qu’elle me ramène à elle.
Un mois après, elle me proposa qu’on se mette ensemble. Elle semblait sincère, comme si elle y croyait vraiment, comme si elle pensait que j’étais prête pour une nouvelle histoire. Mais moi, je n’avais pas la force de dire quoi que ce soit. Je n'avais pas la force de la regarder dans les yeux et de lui avouer la vérité : je n’étais pas prête, je n'avais pas guéri. Je n’avais pas la moindre envie de me lancer dans quoi que ce soit avec elle. Je ne pouvais pas. Et pourtant, je suis restée là, figée, dans ce silence, à accepter l’idée sans pouvoir réagir.
Aujourd’hui, cela va bientôt faire trois mois depuis la rupture. Et oui, je me force encore autant. Je m’efforce de sourire, de me convaincre que je vais bien, que je vais avancer. Mais la réalité me frappe chaque jour, comme un coup de vent froid. Ce vide que je ressentais au début, ce vide énorme, je le sens toujours là, en moi, comme une présence constante. Mais il a rétréci, petit à petit. Il n’est plus aussi envahissant, aussi lourd qu’avant. Le temps fait son œuvre, même si ce n’est pas encore parfait, même si la guérison est loin d’être totale. Je commence à accepter que je ne serai pas la même qu’avant, et que c’est peut-être cela, le plus difficile à accepter. Ce vide, il est encore là, mais il n’est plus aussi dévorant. Petit à petit, il prend moins de place. Mais il est encore là, juste là, en moi, attendant qu’un jour il disparaisse complètement.
Et oui, je me force encore autant. À avancer, à sortir, à sourire, à croire que la vie me porte. Mais au fond, je sais que c’est une bataille silencieuse, que le chemin vers la paix sera long. Mais tout au long de ce chemin, mon meilleur ami est toujours là. Même s'il n'est qu'un message dans mes moments de doute, il m’accompagne. Et pour lui, je dois croire que ça ira mieux.