Aujourd'hui, j'ai vu ce poème en classe. Il m'as semblé si triste mais si beau. En tout cas cela vas me marqué.
Je voudrais que l'on réfléchisse a ce poème je veux dire par là que l'on va faire un débat dessus -si vous voulez bien - je suis assez curieux de l'avis d'autres personnes. De vos ressentis car moi personnellement ça me rend toute chose. J'ai faillit pleurer.
Le poème en question et je me permet ( veuillez m'excuser) :
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud, octobre 1870
Je voudrais que l'on réfléchisse a ce poème je veux dire par là que l'on va faire un débat dessus -si vous voulez bien - je suis assez curieux de l'avis d'autres personnes. De vos ressentis car moi personnellement ça me rend toute chose. J'ai faillit pleurer.
Le poème en question et je me permet ( veuillez m'excuser) :
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud, octobre 1870