Dévorance
Il est là, droit, voûté, perdu, pendu,
Au cœur d’un vide et d'une étreinte,
Un cri étouffé, une âme essoufflée,
Entre deux états, divisé en ébats,
Bonheur, extase, joie, le transperce ardemment,
Vide, apathie, fatigue, abattent si vivement,
Oh, passions broyées !
Oh créations, dévorées,
Oh espoir annihilé,
Il, spectre déchu, vacille,
Que reste-t-il ?...
Un soupir, lumière qui s’éteint,
Un être défunt,
Une âme d'étain,
Un souvenir ancien,
Emporté en un flot sans fin.
Une âme passée, révolue, en immense déclin,
Un trou sans cesse sans butin.
Dévorance.
Un flot d’indifférence,
Où le tout se noie
Où le rien gerbe sa joie,
Détruite avec dédain,
Errante, affamée, en ce festin piteux,
Un souffle mortifère, un élan miteux,
Désirs en cendres,
Promesses effacées,
Monde raturé,
Les échos de jours où la vie se fend,
Les stymphales de toujours, pitance réclament,
Dévorance.
Sournoise, obsédante,
Lancinante, pourrissante,
Libère-toi, libère moi,
Embrasse ton destin,
Embrase cette fin,
Artifices factices, par le feu dévorés,
Infamies innombrables,
Sur l'être étalées,
Il est la dévorance, ce vide, cet instant.
Cet être qu'il fuit,
N'est autre que lui,
Vide, abîme, se dévore en coin,
Fils du destin, se déchirent enfin.
Maintenant, il a faim.
Il est là, droit, voûté, perdu, pendu,
Au cœur d’un vide et d'une étreinte,
Un cri étouffé, une âme essoufflée,
Entre deux états, divisé en ébats,
Bonheur, extase, joie, le transperce ardemment,
Vide, apathie, fatigue, abattent si vivement,
Oh, passions broyées !
Oh créations, dévorées,
Oh espoir annihilé,
Il, spectre déchu, vacille,
Que reste-t-il ?...
Un soupir, lumière qui s’éteint,
Un être défunt,
Une âme d'étain,
Un souvenir ancien,
Emporté en un flot sans fin.
Une âme passée, révolue, en immense déclin,
Un trou sans cesse sans butin.
Dévorance.
Un flot d’indifférence,
Où le tout se noie
Où le rien gerbe sa joie,
Détruite avec dédain,
Errante, affamée, en ce festin piteux,
Un souffle mortifère, un élan miteux,
Désirs en cendres,
Promesses effacées,
Monde raturé,
Les échos de jours où la vie se fend,
Les stymphales de toujours, pitance réclament,
Dévorance.
Sournoise, obsédante,
Lancinante, pourrissante,
Libère-toi, libère moi,
Embrasse ton destin,
Embrase cette fin,
Artifices factices, par le feu dévorés,
Infamies innombrables,
Sur l'être étalées,
Il est la dévorance, ce vide, cet instant.
Cet être qu'il fuit,
N'est autre que lui,
Vide, abîme, se dévore en coin,
Fils du destin, se déchirent enfin.
Maintenant, il a faim.