Fantasy Démonange (chapitre 1 à 9)

Ch.1 : Toute histoire a un début...
« Mika !, me crit ma mère

– J'arrive ! »

C'est vrai que j'ai eu quinze ans. J'entends qu'on toque à ma porte. Quand je l'ouvre mon amie Yuko me saute dessus. C'est ma meilleure amie, elle à le même âge que moi. Je la considère comme ma sœur. On s'est rencontrées sur la montagne à coté de notre village. Elle pleurait, elle m'a raconter son histoire des années plus tard. Ses parents l'avaient abandonnée sur cette montagne et elle y allait chaque jour. Elle a été adopter peu de temps après par mes gentils voisins, et une nouvelle amitié etait née. On courais dans tout le village, du quartier des marchands jusqu'aux moulins, à cette époque, on nous appelait les " fauteuses de troubles "

«Mika ! Dépêche-toi tu vas être au retard pour la cérémonie !

–Oui je me dépêche Maman !

– Allez Mika !, se plaint Yuko, je suis venue exprès pour venir te chercher ! Me fait pas attendre !

– Oui, oui je cherche mon collier !

– C'est pas grave si tu ne l'emmène pas !

– Si ! C'est ma mamie qui me l'a donnée ! Ah ça y est !»

Je venais de trouver mon collier, ma mamie me l'a donné quand j'avais onze ans, je l'adorais, mais elle est morte. Elles faisaient partie des rares personnes de mon village à avoir des pouvoirs. Elle pouvait voir le futur, mais elle l'utilisait à bon escient, mais je préfère ne pas en dire trop. On peut enfin y aller. La cérémonie du futur s'appelle comme ça car le futur de tout ceux qui ont quinze ans se décident.

« Mes chers camarades,nous crie le chef du village, Hoof, un nouveaux choix s'offre à vous, étant donné la guerre des anges et des démons, vous pouvez vous joindre à eux. »

J'ai déjà fait mon choix depuis longtemps, tout le monde l'a fait. On se fait appeler chacun les uns après les autres.

«Mika !

– Oui, mon choix est fait.

– Quelle est ta réponse ?

– Je pars.»

On me donne un peu de nourriture, et me laisse le temps de quelques adieux, je pars. En me retournant je vois le moulin. Je quitte mon calme petit village pour l'extérieur. Je me demande quel sera le choix du Yuko, elle ne me l'a jamais dit. Je me souviens que quand je m'étais décidée, on m'avait souvent poser la question, " pourquoi partir ? ", c'est simple, je part pour découvrir le monde, et sortir du calme pays de mon peuple, les Iris.

Ch.2 : Les montagnes du nord.
Regardant la carte, je réfléchis intensément. On m'a conseillé d'aller au Nord, là où il y a moins de combats. Je me décide donc d'aller aux montagnes du Nord, mais elles sont réputées dangereuses, je dois faire attention. L'ascension des montagnes est très compliquée. J'ai failli tomber plusieurs fois à cause de la neige. Après plus d'une heure, je vois le sommet. Mais je vois une ombre derrière moi... C'est un lay ! C'est un grand canidé pouvant dévorer un homme sans difficulté ! Il m'attaqua et, esquivant de peu son coup de griffe, je cours vers le sommet ! Je ne suis pas de taille à l'affronter ! Soudain, venu des neiges une flèche lui transperça le cœur de la bête, et, une ange aux ailes d'un blanc immaculé sort des neige avec un arc.

« Merci...

– Ce n'est rien. Je dois protéger les montagnes de ces créatures du diable.

– Du diable ?

– Les démons les ont envoyés pour nous tuer !,dit-elle, pleine de dégoût,.Tu n'es pas d'ici n'est-ce pas ? Sinon tu le saurais, murmura-t-elle.

– Oui... je suis une Iri.

– Très bien je vais t'emmener au village et te montrer à Shifu. »

N'ayant pas le choix je la suis en silence. Arrivée au village, je vois une vieille ange.

« Que fais-tu ici étrangère ?

– Je suis une Iri. J'ai quitté mon village.

– Et toi,en regardant l'ange qui m'avait sauvé, pourquoi l'as-tu ramenée ?

– Eh bien...

Se rapprochant de la cheffe et lui murmurant des paroles inaudibles.

– Je vois, très bien,

Elle avança alors doucement vers moi, et, voyant mon collier, elle s'arrêta, où as-tu eu ce collier ?

– C'est ma grand-mère qui me l'a donné.

– Et qui était ta grand-mère ?

– Saikô, Saikô Kenja, c'était son nom...

– " c'était " ?

– Elle est décédée il y a quatre ans...

– C'est donc pour ça...

– Qu´y a-t-il ?

– Tu n'as pas à le savoir, répliqua-t-elle sèchement.

– D'accord.

– En attendant tu peux rester au village. »

La jeune ange m'emmena à une maison.

« Je m'appelle Mizu et toi ?

– Mika.

– Original comme prénom, ceci est ta nouvelle maison,dit-elle en me désignant une petite maison.»

Le style architectural ne ressemble pas à mon village. À la place de nos murs de pierre, des planches de bois peintes en bleu, contre nos grandes fenêtres, de rondes fenêtres, au lieu de nos toits triangulaires, un toit en forme de cône. Et maintenant c'est ici, ma maison.

Ch.3 : Calme ? Pas vraiment...
En entrant dans la maison, j'ai découvert ce qui est dorénavant mon nouvel intérieur, sans vraiment savoir si j'y resterai longtemps. J'entre dans la pièce et y pose mes affaires. La maison est ni petite ni grande, le milieu parfait, il y a une petite cheminée, une petite table, et, dans une autre salle, un lit, une armoire. Une porte donnait sur la salle de bain. La maison a un air rustique et vieux, mais accueillante et bienveillante. Je me déshabille et vais me coucher. Malgré cette agitation, j'ai réussi à m'endormir. Mais malgré ce qui commence comme une nuit paisible, une agitation inquiétante m'a réveillé. Les gens criaient et les pleurs des enfants se faisaient entendre à travers les murs. Ni une ni deux je me leva et me changea en vitesse. Quand je suis sortie de ma maison, l'enfer était déjà à mes portes. Les flammes sont en train de dévorer les maisons, les champs et même les habitants malchanceux se font dévorer par les flammes. Les enfants courant dans les champs ont disparu, remplacés par les parents les tenant par la main et les cris que ce soit des enfants, des adultes ou des animaux, tous paniquent et courent le plus vite possible. Je reste quelques secondes à voir ce spectacle. Les flammes s'approchent et je commence à courir. Je me retourne et vis une ombre derrière les flammes. J'aurais aimé savoir ce que c'est, mais le temps manque. Je continue de courir hors du village. Arrivé dans les montagnes je me stoppe, et observe la scène. Les habitants en pleurs, et quelques personnes envoient de la neige, en espérant un effet, mais, ça ne marchait pas, après plusieurs tentatives infructueuses, les habitants perdent espoir. Moi-même, fut confronté à la réalité. Il y a des choses qu'on ne peut pas changer, malgré le courage et la motivation. Attristée par ces pensées, je me réfugie dans une petite forêt, en espérant que les flammes ne viendront pas jusque là. En regardant le ciel, je vois des colonnes de fumée s'élever dans le ciel sombre. Je m'asseoie, contre un arbre, entendant à peine les cris et les pleurs des adultes ou des enfants, profitant du bruissement calme des feuilles dans les arbres, des sapins couvrant presque intégralement le ciel, brillant légèrement grâce à la lueur de la lune et des rares hiboux qui hulule. C'est toujours a cet instant que les souvenirs reviennent.

Ch.4 : La forêt...
Dans cette forêt calme, un son me tire de ma nostalgie. Un son inquiétant. Des craquement. Des bruissements de feuilles, comme si l'on s'y déplaçait... Une ombre passe. Je me lève rapidement et observe les alentours. La silhouette a disparu. Hésitant quelques instants, je me décide à partir à la recherche de la silhouette mystérieuse, la curiosité me rattrape et je commence à avancer. Tandis que je m'enfonce dans la forêt, elle devient de plus en plus silencieuse. Les pleurs et cris des habitants se perdent dans les arbres sombres. Malgré la fatigue et la nuit noire, je continue de m'y enfoncer. La fatigue commence à me rattraper et pour la dissiper, je m'asseoie et ferme les yeux quelques instants. Malgré tout mes efforts pour rester éveillée, je m'endors, espérant que la forêt ne soit pas si dangereuse. Quand je rouvre les yeux, le jour est levé depuis un moment déjà. Somnolente, je crois encore que c'est un rêve, et que je viens de me réveiller, mais les effluves de la fumée restante et la forêt me rappellent que ce n'est pas un rêve. Et malheureusement, je ne connais plus le chemin que j'avais pris dans la nuit. Malgré le doute qui s'est installé, et le peur de ne jamais sortir de la forêt, j'avance tout droit, espérant que je suis dans la bonne direction. Et c'est les chevilles douloureuses, la peur et le doute, que je continue de m'enfoncer dans la forêt, triste et silencieuse. C'est un moment de chemin plus tard, alors que le doute et la peur sont à leur paroxysme, que je vois un bâtiment. En avançant plus près, je m'aperçois que c'est une sorte de temple. En y entrant, on y voit des grandes statues, au moins 3 ou 4 mètres, représentant des êtres que je ne connais pas, il y a de plus un petit pilier de pierre, illuminé par un trou dans le plafond. J'avance, ou plutôt je boite car ma cheville endolorie m'envoie des décharges, vers le petit pilier au fond de la salle. Une fois arrivé rien ne se passe. J'examine le pilier d'un peu plus près et remarque des sortes d'écriture incompréhensibles gravées dans la roche. J'appuie doucement avec toute la paume de ma main pour voir s'il y a un quelconque mécanisme dans la roche. Au fond de la salle un bruit sourd se fit entendre.

Ch.5 : Le contrat.
Je me retourne, inquiète par ce bruit sourd, et voit que l'entrée par laquelle j'étais rentrée vient de s'effondrer sous mes yeux. Figée devant ce qu'il vient de se passer, un léger moment empli d'un silence inquiétant parcourt la pièce désormais close. Ce qui brisa ce silence, ce fut une voix, une voix mystérieuse qui disait :
« Bien le bonjour chère amie.
– Q-quoi ?, je réussi tant bien que mal à articuler en essayant de voir ce qui me parle.
– Vous êtes ici ? Vous êtes bien gentille, continue ce qui s'apparente malgré la pénombre environnante à une ombre d'un petit animal.
– Qui êtes-vous ?, je répond, inquiète.
– Je suis Hajimari, dit, désormais éclairée par une fente dans le mur, un animal avec des cornes, un envoyé du destin.
– Un envoyé- quoi ?
– Je vais être bref, il faut juste que vous signez ce contrat, dit-il en faisant apparaitre un morceau de papier. Il y a des conditions très simples. Il suffit juste que vous acceptiez votre destin et de stopper la guerre.
– Stopper la guerre ?, je dis en écoutant un mot sur deux.
– Et bien c'est ce que tu peux faire en acceptant de signer ce contrat, continue-t-il en me tendant le papier ».
Stopper la guerre... C'est intéressant mais je n'en ai pas du tout la force !
« Ne t'inquiètes pas pas pour la force, dit-il, la force tu l'obtiendras en signant ce contrat ».
Et c'est ainsi, malgré quelques doutes, que je finis par signer son contrat. À peine je lève mon stylo qu'une lumière aveuglante sortie du morceau de papier. Et quand la lumière se dissipa, il n'y a plus aucune trace du mystérieux Hajimari et du contrat. En me retournant, la sortie de la pièce était de nouveau accessible. En sortant, cette rencontre m'a presque fait oublier ce qui s'était passé peu de temps avant. Je remarque un petit sentier marqué par le manque d'herbe et les traces de pas. Je suis ce chemin, car après tout, je n'ai aucune idée de l'endroit où je me trouve dans la forêt. En suivant ce sentier à peine visible, la forêt devient de moins en moins sombre, me redonnant espoir de sortir de cette forêt. Au bout d'un bon moment de marche, je revois la lumière du jour. Devant moi, les cendres du village et l'odeur d'herbe brûlée. Il y a encore les anges à côté, en train de se lamenter.

Ch.6 : L'élu d'Hajimari.
Quand Mizu me voit elle se dirige vers moi et me prend le bras pour m'emmener un peu plus loin de façon à ce que l'on ne puisse plus écouter notre conversation.
« C'est de ta faute si le village s'est fait attaquer hier, dit-elle retenant un sanglot.
– M-moi ? Je n'ai rien fait !, je balbutie.
– Tu les as amenés avec toi c'est ça ! C'est fichu démon qui ont mis feu au village !, dit-elle en colère.
– Les démons ? Quel démons ?, je réponds inquiéter de ce qu'elle venait de dire et aussi de sa colère.
– Tu ne les as pas vu ?..., dit-elle à voix basse, avant de se reprendre et de répondre, tu mens ! Tout allait bien avant que t'arrives ! En plus t'as disparu juste après !
– Je m'étais perdu dans la forêt...
– Dans la forêt ?... Attends... Tu étais dans la forêt ?
– Euh... Oui, je dis sans savoir si c'est une bonne chose ou pas.
– Et... Est-ce qu'il s'est passé quelque chose d'étrange ?, me demande-t-elle sans colère cette fois-ci.
– Il y avait une sorte de temple bizarre et dedans une petite bête a corne... Son nom c'était... Hajimari je crois.
– Ha-Hajimari ? Tu l'as rencontré ?, elle balbutie.
– Oui... C'est mauvais ?
– Montre ton collier, m'ordonne-t-elle.
– D'accord ?..., je dis ayant un peu peur qu'elle se remette en colère, et en exécutant ce qu'elle venait de me dire ».
Et quelle est ma surprise quand je remarque que le collier brille ! Mizu examine le collier avec attention avant de se mettre a genoux devant moi comme le font les chevaliers et de dire :
« Je m'excuse de mon impolitesse élue d'Hajimari.
– Qu-quoi ? Relève-toi ! De quoi tu parles ?
– Vous avez été élu par le dieu Hajimari, dit-elle en se relevant. Désormais, continua-t-elle, je suis à votre service.
– Quoi ?
– Eh bien vous avez signé le contrat. Le devoir premier des anges est de protéger l'élu du dieu Hajimari, le seul capable de rassembler la paix en cas de guerre. L'élu d'Hajimari n'est choisi que très rarement, quand Hajimari lui-même pense que ma guerre dure trop longtemps ou qu'il pense qu'il y a besoin de l'élu.
– Mais je ne suis pas du tout prête à tout ça !?
– C'est pour cela que mon but est de vous aider à ramener la paix.
– D'accord...
– Hélas je ne peux pas venir maintenant, car mon village a encore besoin de moi, j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop.
– C'est pas la peine de me vouvoyer, tu peux m'appeler par mon prénom ! C'est un peu embarrassant...
– Alors... Désolé Mika, dit-elle en esquissant un sourire et en se dirigeant vers la sortie ».

Ch.7 : La prochaine destination.
Je reste alors plantée là abasourdie de ce qui vient de se passer. Moi élue d'Hajimari ? Alors que j'ai juste signer un contrat ? C'est une blague ?! Et puis, pourquoi j'en ai jamais entendu parler ? Tant de questions sans réponses... C'est le pire. Laissant ces questions dans un coin de ma tête, je reviens vers les anges. Quand je suis arrivée, Mizu est en train d'expliquer que je suis l'élue d'Hajimari aux autres anges. J'étais en train d'aider une petite fille avec ses affaires quand une autre fille un peu plus jeune que moi qui s'approche :
« B-bonjour, je m'appelle Lili... C'était pour vous demander quelque chose...
– Pas besoin de formalités ! Appelle-moi par mon prénom, je m'appelle Mika !
– D'accord Mika ! Je voulais te demander si tu penses que moi aussi je peux devenir une aventurière, alors que j'ai tout juste 14 ans?
– Bien sûr que tu peux ! Moi-même j'ai 15 ans. Si t'en as l'envie et la détermination tu peux tout faire.
– Même si j'ai pas un pouvoir puissant ?
– Je suis sûre que tu peux y arriver, c'est quoi ton pouvoir ?
– Je peux copier les pouvoirs, mais que si je les connais et que je l'ai vu en action...
– Mais c'est super ça ! Pourquoi tu dis que c'est pas un puissant pouvoir ?
– Car les conditions sont difficiles à activer... »
J'écoute ce qu'elle est en train de dire jusqu'à ce que Mizu m'attrape le bras pour m'emmener.
« Qu'est-ce qu'il y a Mizu ?, je demande en la suivant.
– C'est où ta prochaine destination ? J'ai obtenu l'autorisation de t'accompagner, ça te gêne pas ?
– Non ça me gène pas... Je pensais pouvoir aller vers le sud, là où il y a les démons...
– QUOI ?!
–Eheh... Je pensais qu'on pourrait aller y faire un tour, voir quel est la cause de la guerre ?
– Tu connais pas la cause de la guerre ?Vraiment ?
– Pourquoi, tu l'as connais toi ?
– Mais enfin, c'est la base... Bref je vais t'expliquer rapidement. La base du pouvoir vient d'une pierre magique. Les anges et les démons en ont chacun une. Malheureusement les pierres magique des anges et des démons ont été volés. Les démons pensent que c'est nous qui les avons volé, tandis qu'ici on pense l'inverse.
– D'accord... Tu sais comment ça se fait que les Iris comme moi ne soient pas au courant ?
– Vous êtes coupé du monde depuis 200 ans et tout ce que vous savez sur nous c'est grâce à des livres que vous avez écrit après avoir rencontré des anges et des démons qui se demandaient si cet endroit était habité et après tu te demandes pourquoi ?
– Effectivement... »

Ch.8 : Le début du voyage...
« On peux jeter un œil à la capitale des anges sinon..., me dit Mizu.
– Il y a quelques choses d'important à la capitale ?
– Réfléchis Mika... C'est là où est stocké la pierre !
– Et dire que tu me respectais il y a encore quelques minutes... Mais... La pierre devrait être en sécurité, comment on pourrait aller la voir ?
– J'ai quelques moyens...
– J'espère que c'est légal...
– Mais oui t'inquiètes pas.
– Et on va y rentrer comment ?
– Un ange ne dévoile jamais ses meilleurs tours.
– Mais c'est pas ça l'expressi- »
Mizu vient de me couper la parole en me donnant un coup de coude dans les côtes. Je suis donc le conseil de Mizu d'aller avec elle à la capitale. Les anges de sa communauté, ainsi nommée de leur plein gré, nous donnent des cartes, des conseils et partagent volontiers leur vivres avec Mizu et moi. Armées d'une boussole, on se dirige vers l'est, en direction de la capitale. Le chemin devrait durer aux environs des 3 jours de marche. En chemin, Mizu me raconte des anecdotes drôles qui se sont passées dans son village, qui se nommait O'lma. Sa voix, teintée d'amertume, semble essayer de cacher cette amertume en rigolant. Au bout de la première journée de marche et de rigolade à propos des anecdotes, et si je devais en choisir une, je choisirai quand elle me parlait que son chien qui se roulait toujours dans le crottin d'oroc, une grande vache à 6 pattes qui a bien souvent un caractère de crème, et de la tête de sa mère quand elle voyait le chien tout crasseux. On s'arrêta dans une forêt pour y camper un peu grâce aux tentes que les anges et les Iris m'avait donné. On grignote un peu puis on va se coucher épuisé par ce début de voyage. La nuit se déroule sans encombres, tandis qu'on surveille de temps en temps un potentiel danger, mais la forêt est calme, presque trop calme. On arrive même à percevoir le bruit des feuilles dans le vent et des chauves-souris qui se réveillent. Il y a aussi des petits oiseaux qui piaillent dans la nuit. Tandis que je vais pour surveiller, la fraîcheur de l'air m'assoupis. À l'heure qu'il est le soleil a disparu et la lune haute dans le ciel. En jetant un œil à la tente de Mizu, je devine qu'elle dort déjà. Moi aussi je devrais songer à dormir...

Ch.9 : Début des embrouilles.
Je me réveille doucement et malgré la fatigue du matin, j'entends malgré moi un bruit de respiration. Ça ne doit pas être très grave, donc je commence à me rendormir, jusqu'à ce que je me rende compte que ce n'est clairement pas quelque chose de normal. En sortant de ma tente, je tourne la tête et le remarque. Un énorme dragon bleue d'au moins 10 mètres était allongé là, au milieu de notre campement. Je dirigea alors le regard vers la tente de Mizu. Elle a l'air de dormir encore. Je contourne le dragon, qui à la louche, doit bien faire une dizaine de mètres. Une fois arrivée devant la tente de Mizu je l'ouvre doucement et commence à tapoter l'épaule de Mizu. Ça eu la moitié de l'effet escompté car, certes Mizu se réveilla, mais quand elle s'est levée elle s'est heurtée au dragon ! C'est à ce moment que je le remarqua. L'oeil glacial du dragon nous regarde depuis déjà un moment. Mizu, à peine réveillée vient de comprendre la scène. Elle a mis moins de temps à se réveiller que moi. Mizu recula un peu puis se stoppe. Quelque chose cloche, et même moi commence à le remarquer. Pourquoi ce dragon ne bouge pas et continue de nous fixer ? S'il voulait nous tuer il l'aurait fait bien avant, quand on dormait encore... La raison ? Je viens de la comprendre. Une énorme éraflure s'étire sur le ventre du dragon, sur au moins 5 mètres. Le dragon nous regarde, sans bouger, en nous faisant comprendre avec les yeux qu'il a besoin d'aide. Ni une ni deux Mizu et moi réfléchissons à comment le soigner.
« T'as une idée de comment le soigner ?, je demande à Mizu, car j'ai une panne d'idées.
– J'ai ma petite idée, mais vu que la blessure m'a l'air profonde et que les écailles du dragons sont solides, ça prendra pas mal de temps.
– Pas mal de temps comment ?
– À peu près une heure pour qu'il soit sur pied... Mais je me demande si son sang draconique va aider à le régénérer...
– J'imagine qu'on a pas vraiment le choix... Du coup tu vas faire comment pour le soigner ?
– Et bien normalement, et je dis bien normalement, car je n'ai jamais essayé sur un dragon, ça devrait être simple. En fait, je vais juste...

Voilà j'ai écris ça en suite de ma première histoire mais c'est pas encore fini ^^
PS : oui je reviens comme ça aléatoirement ✨
 
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