Chapter three

  • Auteur de la discussion Luna Lovegood
  • Date de dĂ©but
L
Luna Lovegood
Anonyme
TOUT CE QUE J'ECRIS M'APPARTIENT ET N'EST PAS TOTALEMENT FINI, TOUS DROITS RESERVES (ETC ETC 😂)
merci pour vos commentaires encourageants ;)
Chapitre trois
Explosion au marché


Le marché était situé un peu plus loin de la place et il fallut deux minutes pour y arriver.
Il y avait plein d’objets diffĂ©rents au marchĂ© ambulant. Des vĂȘtements, des jouets, des livres, de la nourriture et encore beaucoup de choses

-Oh mon dieu ! s’exclama OcĂ©ane. Je ne me rappelais plus que c’était aussi grand l’annĂ©e derniĂšre.
-Moi non plus, ajouta Ginny. Il me semble mĂȘme qu’il y avait moins de stands.
-Moi, je n’étais pas lĂ  l’annĂ©e derniĂšre, intervint rĂȘveusement Luna. J’étais en France pour jouer avec des Énormus Ă  Babilles. La France en est remplie, mais on n’en a pas trouvĂ© un seul !
-Ah ? Ce n’est pas de cela dont ton pĂšre parlait dans son avant-dernier numĂ©ro du Chicaneur ?
-Si.
-Qu’est-ce que le Chicaneur ?
-Une revue dirigée par mon pÚre, répondit fiÚrement Luna.
-Comment se fait-il que je n’en aie jamais entendu parler ?
-C’est une revue publiĂ©e dans le monde des sorciers, l’éclaira Ginny.
-Ah, je comprends, répondit Océane. Et elle parle de quoi ?
-Des crĂ©atures dont la plupart des gens ignorent l’existence, des Boullus Goulus, par exemple. Et des nouvelles quotidiennes sur ce qui se passe que le ministĂšre cache

-Il faudra que j’en lise un, un jour !
-Si tu veux, je peux t’en fournir un, proposa Luna.
-Volontiers, accepta Océane.
-On achĂšte quoi ? demanda Ginny.
-Je propose un de ces gĂąteaux qui ont l’air dĂ©licieux, et trois pulls comme ça, dit OcĂ©ane en dĂ©signant des pulls Ă©pais et doux orange et bleu.
-Ça me va, et toi, Luna ?
Elle fit volte-face et répéta :
-Luna ?
Mais personne ne lui rĂ©pondit. Elle Ă©changea un regard avec Ginny. Elles se comprirent. Ginny alla vers la droite tandis qu’OcĂ©ane courut sur la gauche.
-Luna ? Luna, oĂč es-tu ?
Mais elle n’eut pas besoin de poser encore une fois la question car, assez prùs, elle entendit :
-Et il y a les Ravegourdes dont on peut faire une infusion.
-TrĂšs intĂ©ressant, lui rĂ©pondit une voix d’homme, mais je crois que cette jeune fille te cherche, remarqua-t-il en voyant une OcĂ©ane aux joues rougies par le froid, Ă  bout de souffle.
-Ah, Océane !
-Luna ! qu’est-ce que tu faisais ? lui demanda-t-elle, essoufflĂ©e d’avoir couru.
-Oh, je me balade
 dit-elle.
-Viens, on a trouvé de chouettes pulls tout doux et des gùteaux chocolatés.
-Ah, on va se régaler !
-Ginny ! Cria OcĂ©ane. C’est bon ! Elle est ici !
OcĂ©ane vit d’abord une chevelure rousse flamboyante puis le reste de son visage puis son corps. Elle semblait elle aussi essoufflĂ©e.
-Oh, tu m’as fait une peur bleue ! ne refais plus cela !
-Et alors, ces pulls ? Demanda rĂȘveusement Luna en regardant le ciel sombre et parsemĂ© d’étoiles.
OcĂ©ane et Ginny partageaient la mĂȘme pensĂ©e et sourirent.
Décidément, Luna ne changerait jamais.
Elles retournĂšrent donc vers le stand des pulls et en prirent un chacun. Elles voulurent le mettre, mais la tempĂ©rature Ă©tait si froide qu’elles ne purent pas enlever leurs vestes.
-Allons chez moi, proposa OcĂ©ane. C’est Ă  deux pas d’ici.
Les filles allĂšrent donc chez OcĂ©ane. Elles allĂšrent dans le salon pour monter l’escalier qui dĂ©boucha sur un couloir. À leur droite se trouvait une salle de bains et la chambre des parents d’OcĂ©ane. Elles continuĂšrent et OcĂ©ane dĂ©signa du menton la fenĂȘtre. Ginny l’examina.
-Eh, il y a du sang !
-Quoi ? Des Nargols en sang ? Demanda Luna depuis la piĂšce voisine.
-Non, du sang
 Sur la fenĂȘtre !
-C’est la fenĂȘtre, rĂ©pondit OcĂ©ane en insistant sur le dĂ©terminant et en levant sa main blessĂ©e.
-Ah, je comprends.
-Ma chambre est ici.
Depuis la fenĂȘtre situĂ©e derriĂšre le bureau bien organisĂ©, on avait une vue sur la place du village et le marchĂ©. Les lueurs au loin paraissaient magiques. Elles enfilĂšrent leurs pulls.
-Oh, comme ça te va bien ! Remarqua Océane en regardant Luna qui virevoltait devant le miroir.
-Oui, j’ai trouvĂ© aussi. Mais cela manque de motifs.
Océane se tourna vers Ginny. La partie bleue était en haut et elle mettait en valeur ses longs cheveux roux.
-Mais ! On a oublié quelque chose !
Ginny sursauta et Luna s’encoubla contre le tapis ornĂ© de constellations Ă  cĂŽtĂ© du lit.
-Les gĂąteaux !
-Oh, oui, c’est le plus important ! Approuva Luna, enthousiaste. AprĂšs vous et la famille, bien sĂ»r.
Elles retournÚrent dehors. La température avait encore baissé. Mais les Fondants au Chocolat étaient délicieux. Il leur restait £1 chacune pour Luna et Océane. Elles mirent en commun et achetÚrent
 Un autre Fondant.
-Miam ! Ch’est crùs bon, essaya de dire Luna la bouche pleine.
-Oui, je trouve aussi, dit Océane la bouche vide, puis elle la remplit à nouveau de gùteau.
Elles finirent leur gourmandise et partirent en direction de la place. Le marchant de pulls les salua.
Cinq garçons de carrure assez forte surgirent de nulle part. Ils avaient l’air d’avoir entre seize et dix-huit ans. OcĂ©ane vit Ginny se cramponner Ă  son sac rouge et Luna lever les yeux au ciel :
-Et il fallait que ça arrive le jour de Noël !
Le chef de la bande prit la parole de sa voix grave.
-Vous savez de quoi vous avez l’air ? De gens qui vont faire des courses. Et pour faire des courses, il faut quoi ?
La bande s’exclama en chƓur :
-De l’argent !
-Passe-nous ton sac, toi, la rouquine.
Ginny tremblait un peu, mais de froid ou de peur ?
-Passe le nous, j’ai dit.
Les autres se mirent en cercle pour les cerner. OcĂ©ane rĂ©flĂ©chissait Ă  toute vitesse
 Une phrase de son roman lui revint en tĂȘte :
« Eh, oh, le balourd ! Est-ce que ta maman t’a permis de faire ça ? »
Sans savoir pourquoi, elle demanda Ă  la bande :
-Et vous n’avez que ça Ă  faire, d’attaquer les gens, ou vous ĂȘtes juste bĂȘtes ?
Le chef, qui tenait Ginny, tourna la tĂȘte. Ginny, elle, avait compris. Elle le gifla. Il hurla. OcĂ©ane sentit qu’on l’empoignait. Elle tourna la tĂȘte et vit Luna aux prises avec un « Troll » assez fort.
-Fais ton truc, Ginny ! Sauve le sac !
-Ok ! Vas-y, envole-toi, envole-toi

Mais la peur semblait clouer le sac dans les mains de Ginny. Elle essaya de le lancer mais il retomba mollement dans les mains de sa propriĂ©taire. La bande devait la croire folle. On frappa simultanĂ©ment Ginny, Luna et OcĂ©ane. Le garçon qui tenait OcĂ©ane entreprit de fouiller ses poches

La photo. La photo. La photo qu’elles avaient prise toutes les trois. Elle Ă©tait dans sa poche. Il ne fallait pas qu’ils la prennent

Une sensation d’électricitĂ© et d’énergie, ni froide ni chaude, se rĂ©pandit dans son corps. Elle regarda ses pieds. Ils ne touchaient plus le sol.
OcĂ©ane s’élevait dans les airs Ă©lĂ©gamment. Bizarrement, elle n’avait pas le vertige. Ses cheveux flottaient autour de sa tĂȘte et elle se sentait libre. Elle s’arrĂȘta Ă  cinq mĂštres au-dessus du sol et regarda en bas. Les Trolls avaient lĂąchĂ© Luna et Ginny. Les bras tendus vers le haut, une perle de lumiĂšre dans ses paumes tournĂ©es vers le ciel, elle cria Ă  ses amies :
-Terre !
Ginny reçut le message et attrapa Luna pour la projeter à terre juste à temps. Océane sembla exploser. Une bulle de lumiÚre grandissante éjecta les Trolls qui atterrirent deux mÚtres plus loin. Effrayés, ils détalÚrent maladroitement. Océane retourna doucement vers le sol.
-C’était
 C’était quoi, ça ? Demanda-t-elle.
Puis le noir complet.

Elle ouvrit les yeux.
-Océane ?
Elle referma les yeux.
-Océane ?
Elle rouvrit ses yeux marron. Tout Ă©tait flou. Tout Ă©tait chaud, aussi. Elle les referma.
Elle était à la maison. Elle remua. Le canapé. En cuir. Non, pas dans sa maison. Le canapé était en tissu dans sa maison. Dans quelle maison, alors ? Celle de Ginny. Le canapé brun. En cuir.
-Océane !
Elle rouvrit les yeux. Ginny se tenait Ă  la droite de sa mĂšre. Les deux paraissaient inquiĂštes.
-OĂč est Luna ?
Molly dĂ©signa un fauteuil oĂč Luna Ă©tait profondĂ©ment endormie. Ginny alla rĂ©veiller son occupante.
-Oh, Luna !
Ginny secouait Luna, mais elle était trop profondément endormie.
-Attends, je vais t’aider.
-Non, ne bouge pas ! Tu as besoin de repos.
-Je n’ai pas besoin de bouger. Oh, Luna, un Nargol essaie de te prendre ta veste sur la chaise !
Luna se leva d’un bond et se mit en position de combat. Elle tourna la tĂȘte dans tous les sens puis regarda OcĂ©ane, ses poings fermĂ©s Ă  hauteur de ses Ă©paules.
-OĂč ça ?
-Mais non, je disais cela pour te réveiller !
-Ah. Tu aurais pu me secouer, ou me dire « Luna, OcĂ©ane a repris conscience ». Ce n’est pas un rĂ©veil agrĂ©able de me dire des mensonges.
Ginny, Molly et Océane échangÚrent un regard amusé.
-Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
-Rien. C’est entre nous.
-Mais est-ce que vous vous moquez ?
-Non, ne t’inquiùte pas.
-Ah.
-Que s’est-il passĂ© ? J’ai l’impression
 J’ai l’impression que
 Que j’ai tout oubliĂ© ce qu’il s’est passĂ©. On est quel jour ?
-Le vingt-six.
-Ah bon, déjà ?
-Nous sommes sorties assez tard, vers dix à onze heures du soir. Le temps que tu reprennes connaissance, la nuit avait filé.
-Il est quelle heure ? Demanda Océane en se redressant sur ses coussins.
Elle regarda une horloge inutilement, car celle-ci indiquait non pas l’heure mais la position des membres de la famille. Elle lut « À l’école », « Au travail », « En dĂ©placement », « À la maison » mais aussi « En danger de mort ». Elle frissonna en voyant la petite plaquette qui Ă©tait Ă  la place du numĂ©ro douze et espĂ©rait qu’aucune aiguille ne s’arrĂȘterait jamais dessus.
Comment sait-elle oĂč sont les gens ? Se demanda-t-elle en la contemplant. Puis une image de Ginny accompagnĂ©e de sa voix lui revint en tĂȘte :
-Je suis une sorciĂšre.
-Mais tes parents aussi ?
-Oui.
-Ils peuvent faire apparaütre de l’argent, alors !
L’image sembla tourbillonner dans sa tĂȘte et elle revint Ă  l’instant prĂ©sent. Molly regarda l’horloge.
-Ah, non, elle ne donne pas l’heure. Il est
 Sept heures douze du matin, prĂ©cisa-t-elle en consultant la montre qu’elle portait au poignet gauche.
Elle avait donc Ă©tĂ© inconsciente tout ce temps ! Elle prit conscience de ce qui l’entourait. Elle Ă©tait dans un salon-salle Ă  manger. Du feu crĂ©pitait dans la cheminĂ©e. La table Ă©tait mise pour le petit dĂ©jeuner. Bacon, Ɠufs brouillĂ©s, toasts. La vaisselle se faisait toute seule dans le lavabo. Molly suivit son regard et lui bloqua la vue.
-Elle sait, maman.
-De toutes façons, au point oĂč on en est

-Oui. Elle est une sorciùre, j’en suis convaincue.
-Moi aussi.
-Donc
 Elle ira en mĂȘme temps que moi Ă  l’école ?
-Oui, normalement.
-Oh, cool !
-OcĂ©ane, reprit Molly, quelqu’un de l’école devrait venir t’expliquer prochainement ce qu’est Poudlard et tout cela.
-Qui ?
-GĂ©nĂ©ralement, des professeurs comme McGonagall ou le garde-chasse Hagrid s’en chargent, mais des fois, Albus Dumbledore lui-mĂȘme s’en charge.
-Si tu as de la chance.
-Ou du malheur, dit Ginny. Fred a dit que

Molly la fusilla du regard et Ginny s’interrompit.
-Bon, ce n’est pas tout ça, mais moi, j’ai faim ! annonça OcĂ©ane pour changer de sujet et dĂ©tendre l’atmosphĂšre. Molly se radoucit.
-Oui, nous allons manger. Que veux-tu ?
-Cela m’est Ă©gal.
Un souvenir de ses parents dansant sous un lampion bleu revint tout Ă  coup. Elle jeta un regard interrogatif Ă  Ginny.
-Non, tes parents ne savent rien. Mais ils ont étés affectés par ton explosion, répondit-elle à sa question muette.
Molly continua :
-Ils vont bien, mais ils sont un peu secouĂ©s. Ils Ă©taient partis Ă  ta recherche, car cela faisait vingt minutes qu’ils ne t’avaient plus revue. Ils ont vu la lumiĂšre d’assez loin, environ dix mĂštres, mais
 On leur a fait subir un sortilĂšge d’oubli ainsi qu’un de confusion. Puis on les a ramenĂ©s en transplanage d’escorte
 Tu ne comprends rien Ă  ce que je dis ?
OcĂ©ane hocha indĂ©cisĂ©ment la tĂȘte. Elle n’avait pas compris l’histoire du « trans-plaquage d’Aise morte ».
-Au pire, on lui fait aussi subir un sortilĂšge d’amnĂ©sie et comme ça c’est plus simple, intervint Ginny.
-Mais non, ne dis pas de bĂȘtises.
-Je ne dis pas de

-ArrĂȘte ça, c’est tout. Et ne parle pas la bouche pleine.
-Désolée.
Un grand garçon roux à l’air malin arriva et dit :
-On devrait lui faire subir un sortilĂšge d’AmnĂ©sie pour effacer la bĂȘtise de Ginny.
-Non, la bĂȘtise de Georges, remarqua un autre garçon identique.
Océane se frotta les yeux. Il y avait bien des garçons identiques.
-Océane je te présente Georges

Le premier fit un signe de main à Océane
-
et Fred, dit-elle en dĂ©signant le deuxiĂšme garçon qui agita lui aussi la main.
-Ceux qui font du bruit dans leur chambre ?
-Exactement, dit Fred.
Les jumeaux s’adressĂšrent un clin d’Ɠil malicieux avant de demander d’une mĂȘme voix :
-Et puis sinon, qui est cette charmante demoiselle ?
-Euh, OcĂ©ane, OcĂ©ane Warren, j’habite
 Au village.
-Enchanté, dit Fred.
-Enchanté de faire ta connaissance, dit Georges.
-Euh, pareillement, répondit maladroitement Océane.
-On peut manger ?
-Ben, oui. Tu croyais que j’ai mis la table pour quoi, pour faire joli pour toi et Fred ?
-Non, en fait, je suis Fred.
-Ah, bon ben pour ton frĂšre Georges et toi ?
-Non, en fait je me paye ta baguette. Je suis Georges.
-Peu importe ! Mangez et en silence ! ordonna Molly en insistant bien sur le mot silence. Oh, Georges, euh, Fred, non, Georges, ... Enfin, toi, lĂ , va chercher le courrier. dit-elle en dĂ©signant celui qui pouvait ĂȘtre Georges.
 
Hihi moiii
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Non binaire
J'aime bien le "qui pouvait ĂȘtre George" mdr
:LOL::LOL::LOL:
Parce que ouais on est pas sur si c'est George ou Fred ptdr
 

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