C͟a͟p͟r͟i͟c͟c͟i͟o͟ I͟n͟v͟e͟r͟n͟a͟l͟e͟
Sa silhouette, découpée dans la lumière du réverbère, d'ombres sévères et de larmes dont il n'en reste que le sel.
La sienne.
Le manteau un peu trop long, comme ses cils de neige en guise de mascara: blancs; gelés, glacés. Mais cette silhouette réchauffe le cœur, réchauffe les mains trop serrées sur les parapluies servant de murs contre les caprices infernaux du vent. Ce dernier qui a dérobé son chapeau.
Ce n'est pas grave, en soit, il n'était pas si beau.
Sortie d'un rêve, c'est la silhouette d’un ange. Mais il faut s'approcher pour mieux la contempler. Mais c'est que le réverbère gâche la couleur de ses yeux. Elle se décala un peu, éblouie d'une humble manière : le gant déchiré de sa main face à son visage, où l'eau fraîche dégouline en pluie rebelle. L'Italie a embellie ses traits, a forgée son âme.
Indisciplinée. C'est ainsi que tout le monde l'aime.
Dans ses cheveux, les flocons se sont emmêlés. Tendre la main. Les récupérer. Puis attendre que le mauvais temps fasse son effet. Se décaler. Vers la gauche; non, vers la droit, juste pour que le réverbère arrête de faire fondre les pépites d'argent qui ne veulent s'envoler.
Juste pour contempler plus profondément la réalité, loin des lueurs factices.
Pour que sa silhouette devienne la seule, la seule lumière dans une vie inutile.
Sa silhouette, découpée dans la lumière du réverbère, d'ombres sévères et de larmes dont il n'en reste que le sel.
La sienne.
Le manteau un peu trop long, comme ses cils de neige en guise de mascara: blancs; gelés, glacés. Mais cette silhouette réchauffe le cœur, réchauffe les mains trop serrées sur les parapluies servant de murs contre les caprices infernaux du vent. Ce dernier qui a dérobé son chapeau.
Ce n'est pas grave, en soit, il n'était pas si beau.
Sortie d'un rêve, c'est la silhouette d’un ange. Mais il faut s'approcher pour mieux la contempler. Mais c'est que le réverbère gâche la couleur de ses yeux. Elle se décala un peu, éblouie d'une humble manière : le gant déchiré de sa main face à son visage, où l'eau fraîche dégouline en pluie rebelle. L'Italie a embellie ses traits, a forgée son âme.
Indisciplinée. C'est ainsi que tout le monde l'aime.
Dans ses cheveux, les flocons se sont emmêlés. Tendre la main. Les récupérer. Puis attendre que le mauvais temps fasse son effet. Se décaler. Vers la gauche; non, vers la droit, juste pour que le réverbère arrête de faire fondre les pépites d'argent qui ne veulent s'envoler.
Juste pour contempler plus profondément la réalité, loin des lueurs factices.
Pour que sa silhouette devienne la seule, la seule lumière dans une vie inutile.