Aimer quelqu'un d'inaccessible.
Une douleur atroce.
Tu le vois, heureux, ailleurs. Sans toi. Loin de toi.
Qu'il existe ou qu'il n'existe pas, n'est-ce pas pareil dans ce cas ?
Tu rêves d'une étreinte. Mais il disparaît une fois la télé éteinte.
Tu t'accroches à un fantasme. Un rêve. Un rêve que tu vis sans trêve.
À tes yeux, qu'importe ses défauts, n'est-il pas parfait ?
Quelqu'un que tu rejoins dans tes rêves, une fois dans les bras de Morphée.
Il te fait rire, sourire, vivre. Tu es tellement heureuse. Mais en même temps, tellement malheureuse.
Que ce soit à l'autre bout du monde, ou à l'autre bout de ton écran,
Tu l'aimes. Tu ne peux t'empêcher de lui offrir ton amour.
Il ne te connaît pas, peut-être te connaîtra-t-il jamais.
Puis au final, de cet amour tu ne fais que souffrir. Tu n'auras jamais rien en retour.
À part son sourire, qui ne te sera jamais adressé.
Ça, tu l'as compris.
Compris depuis longtemps que ça n'en valait pas la peine.
Et qu'est-ce que tu fais ?
Tu ne pars pas.
Ce n'est pas que tu ne veux pas.
Mais il te retient. Sans te voir, te sentir, te connaître, il te retient.
Ton cœur s'emballe, tes larmes coulent et tu finis détruite de cet amour où il n'y aura jamais rien en retour.
Tu pleures à cause de celui qui te rend heureuse.
Détache-toi !
Cesse de t'accrocher à un rêve !
Mais pourquoi je n'arrive pas à partir ?
Je me sens mal. Très mal.
Un instant. Une heure, une demie ? Dix minutes ? Une minute...? Une étreinte.
Tu souhaites juste une étreinte. Être, ne serait-ce qu'un instant, dans ses bras.
Pouvoir sentir son parfum. Le sentir te protéger de ses bras.
Te protéger de quoi ?
De la tristesse qu'il a lui-même causée.
« Tu es heureux. Loin de moi. Alors je serai heureuse...Rien que pour toi. »
(Dédicace à quelqu'un qui se reconnaîtra).
