đŸ‘„ La dysphorie ! ... C'est quoi... ? 💕

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Nerfs en boule
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La dysphorie !... c'est quoi ?

★ Voici les diffĂ©rentes formes de dysphorie, avec un accent particulier sur les plus reconnues et discutĂ©es :

* Dysphorie de Genre (la plus connue) :

C'est la forme de dysphorie la plus largement reconnue et étudiée. Elle désigne la souffrance psychique et le malaise intense résultant de l'inadéquation entre le sexe assigné à la naissance et l'identité de genre ressentie par la personne.
Elle peut se subdiviser en :

* Dysphorie corporelle :
Inconfort, dégoût ou anxiété liés aux caractéristiques sexuelles primaires et/ou secondaires (organes génitaux, poitrine, pilosité, voix, etc.) qui ne correspondent pas à l'identité de genre. Cela peut inclure un désir profond de modifier ces caractéristiques par des moyens médicaux ou chirurgicaux.

* Dysphorie sociale :
DĂ©tresse ressentie face Ă  la façon dont on est perçu, nommĂ© ou traitĂ© par les autres en fonction de son sexe assignĂ©, plutĂŽt que de son genre ressenti. Cela inclut le "mĂ©genrage" (utilisation des mauvais pronoms ou accords), l'inconfort dans les espaces genrĂ©s (vestiaires, toilettes), ou le sentiment de ne pas ĂȘtre vu(e) pour qui l'on est vraiment.

* Dysphorie administrative : Frustration et mal-ĂȘtre liĂ©s aux documents officiels (carte d'identitĂ©, passeport, etc.) qui ne reflĂštent pas l'identitĂ© de genre de la personne, l'obligeant Ă  s'identifier d'une maniĂšre non congruente avec son vĂ©cu.

* Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) :
Il s'agit d'une forme sévÚre et invalidante du syndrome prémenstruel (SPM). Le TDPM se caractérise par des symptÎmes émotionnels et comportementaux intenses et perturbateurs qui surviennent de maniÚre cyclique dans la phase lutéale du cycle menstruel (avant les rÚgles) et disparaissent généralement avec le début des rÚgles.

Les symptĂŽmes incluent une humeur dĂ©pressive marquĂ©e, de l'anxiĂ©tĂ©, de l'irritabilitĂ©, de la colĂšre, des sautes d'humeur extrĂȘmes, une diminution de l'intĂ©rĂȘt pour les activitĂ©s habituelles, des difficultĂ©s de concentration, de la fatigue et des problĂšmes de sommeil. La dĂ©tresse est suffisamment grave pour altĂ©rer le fonctionnement social ou professionnel de la personne.

* Dysphorie post-coĂŻtale (DPC) :
Également appelĂ©e "tristesse post-coĂŻtale", il s'agit d'un sentiment de mĂ©lancolie, d'anxiĂ©tĂ©, d'irritabilitĂ© ou de pleurs inexpliquĂ©s qui surviennent aprĂšs un rapport sexuel consensuel, mĂȘme s'il a Ă©tĂ© agrĂ©able. Ce n'est pas une dysphorie au sens d'une "inadĂ©quation", mais plutĂŽt un Ă©tat Ă©motionnel dysphorique qui peut ĂȘtre surprenant et dĂ©routant pour la personne qui le vit. Les causes ne sont pas entiĂšrement comprises mais peuvent inclure des facteurs hormonaux, psychologiques (stress, antĂ©cĂ©dents de traumatisme), ou relationnels.

* Dysphorie en tant que symptĂŽme d'autres troubles :
Il est important de souligner que le terme "dysphorie" peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale pour dĂ©crire un Ă©tat d'Ăąme dĂ©plaisant qui est un symptĂŽme d'autres conditions de santĂ© mentale ou physique. Par exemple :

* DĂ©pression : La dysphorie est un symptĂŽme central de la dĂ©pression, se manifestant par une tristesse persistante, une perte d'intĂ©rĂȘt ou de plaisir.

* Anxiété : L'anxiété chronique ou les troubles anxieux peuvent s'accompagner d'un état dysphorique fait de tension, d'inquiétude et d'irritabilité.

* Trouble bipolaire : Les phases dépressives du trouble bipolaire incluent la dysphorie, et certains états mixtes peuvent présenter une agitation dysphorique.

* Abstinence (sevrage) : Lors du sevrage de certaines substances (alcool, drogues), une dysphorie intense peut survenir.

* Effets secondaires de médicaments : Certains médicaments peuvent provoquer une dysphorie comme effet secondaire.

* Conditions médicales : Des problÚmes de santé physique, des déséquilibres hormonaux (autres que le TDPM), ou des carences nutritionnelles peuvent parfois contribuer à des états dysphoriques.

En résumé,
si la dysphorie de genre est la forme la plus spĂ©cifiquement dĂ©finie et mĂ©diatisĂ©e, le terme "dysphorie" lui-mĂȘme est plus large et dĂ©signe un Ă©tat de mal-ĂȘtre Ă©motionnel qui peut ĂȘtre une condition Ă  part entiĂšre (comme le TDPM) ou un symptĂŽme d'une autre problĂ©matique.
 
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Nerfs en boule
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Voici les principales formes d'aide...

1. Pour la Dysphorie de Genre :

La prise en charge de la dysphorie de genre est complexe et hautement individualisée, car elle vise à aligner l'identité de genre ressentie avec l'expression de genre.

* Accompagnement psychologique et soutien :

* Thérapie individuelle : Un psychologue ou un psychothérapeute formé aux questions de genre peut offrir un espace sûr pour explorer l'identité de genre, comprendre les sentiments de dysphorie, gérer le stress et l'anxiété liés à la transition ou à la discrimination. L'objectif n'est pas de "guérir" la dysphorie de genre (car ce n'est pas une maladie), mais d'aider la personne à s'accepter, à s'affirmer et à élaborer un cheminement.

* Groupes de soutien : Rencontrer d'autres personnes qui vivent des expĂ©riences similaires peut ĂȘtre extrĂȘmement bĂ©nĂ©fique pour rompre l'isolement, partager des vĂ©cus, obtenir des conseils pratiques et se sentir compris.

* Soutien familial : Des séances de thérapie familiale peuvent aider les proches à comprendre et à soutenir la personne en transition, favorisant un environnement plus acceptant.

* Transition sociale :

* Changement de prénom et de pronoms : C'est souvent la premiÚre étape pour beaucoup, et cela peut réduire significativement la dysphorie sociale.

* Changements d'expression de genre : VĂȘtements, coiffure, maquillage, voix – adopter une expression qui correspond Ă  son identitĂ© peut apporter un grand soulagement.

* Transition médicale (sous la supervision de professionnels de santé) :
Ces interventions ne sont envisagées qu'aprÚs une évaluation psychologique approfondie et un processus de réflexion personnel.

* Hormonothérapie :

* Hormones fĂ©minisantes (pour les femmes transgenres) : ƒstrogĂšnes et anti-androgĂšnes pour dĂ©velopper des caractĂ©ristiques fĂ©minines (dĂ©veloppement mammaire, adoucissement de la peau, rĂ©partition des graisses) et rĂ©duire les caractĂ©ristiques masculines.

* Hormones masculinisantes (pour les hommes transgenres) : TestostĂ©rone pour dĂ©velopper des caractĂ©ristiques masculines (muer de la voix, augmentation de la pilositĂ© faciale et corporelle, redistribution des graisses, arrĂȘt des menstruations).

* Chirurgies d'affirmation de genre (chirurgies de réassignation sexuelle) :
* Chirurgies thoraciques : Mastectomie (ablation des seins) pour les hommes transgenres ; augmentation mammaire pour les femmes transgenres.
* Chirurgies génitales : Vaginoplastie, phalloplastie, métoïdioplastie, etc.

* Chirurgies faciales (chirurgie de féminisation faciale ou de masculinisation faciale) : Modification des traits du visage pour les rendre plus congruents avec l'identité de genre.
* Chirurgie de la voix : Pour modifier la hauteur et le timbre de la voix.

* Épilation dĂ©finitive : Pour rĂ©duire la pilositĂ© faciale et corporelle chez les femmes transgenres.
* Démarches administratives :

* Changement d'état civil (prénom et mention du sexe) pour que les documents officiels correspondent à l'identité de genre, ce qui réduit la dysphorie administrative. En France, la procédure a été simplifiée et ne nécessite plus de preuve de chirurgie.

2. Pour le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) :

La prise en charge vise à gérer les symptÎmes intenses et invalidants.

* Soutien psychologique :

* Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : Aide à identifier et modifier les schémas de pensée et comportements négatifs liés aux symptÎmes. Peut inclure des techniques de gestion du stress et de régulation émotionnelle.

* Médicaments :

* AntidĂ©presseurs (inhibiteurs sĂ©lectifs de la recapture de la sĂ©rotonine - ISRS) : Souvent la premiĂšre ligne de traitement, ils peuvent ĂȘtre pris quotidiennement ou seulement pendant la phase lutĂ©ale.

* Contraceptifs hormonaux : Certaines pilules contraceptives (en particulier celles qui suppriment l'ovulation) peuvent aider à stabiliser les fluctuations hormonales et réduire les symptÎmes.

* Anxiolytiques : Parfois utilisés à court terme pour gérer l'anxiété sévÚre.

* Changements de mode de vie :

* Alimentation équilibrée : Réduction de la caféine, de l'alcool, du sucre et du sel.

* Activité physique réguliÚre : Aide à réduire le stress et améliorer l'humeur.

* Gestion du stress : Yoga, méditation, pleine conscience, techniques de relaxation.

* Sommeil suffisant : Maintenir une bonne hygiĂšne de sommeil.

* SupplĂ©ments : Calcium, magnĂ©sium, vitamine B6 peuvent ĂȘtre envisagĂ©s, mais avec prudence et avis mĂ©dical.

3. Pour la Dysphorie post-coĂŻtale (DPC) et la Dysphorie comme symptĂŽme d'autres troubles :
La prise en charge dépendra de la cause sous-jacente.

* Pour la DPC :

* ComprĂ©hension et normalisation : Savoir que ce phĂ©nomĂšne existe et qu'il n'est pas rare peut dĂ©jĂ  ĂȘtre un soulagement.

* Communication avec le/la partenaire : Exprimer ses sentiments peut aider à réduire l'anxiété et la confusion.

* Thérapie individuelle ou de couple : Pour explorer d'éventuels problÚmes relationnels, antécédents traumatiques ou facteurs psychologiques contribuant à la DPC.

* Gestion du stress et techniques de relaxation.

* Pour la dysphorie symptomatique d'autres troubles :
* Traitement du trouble sous-jacent :

* Dépression, anxiété, trouble bipolaire : Thrapies (TCC, thérapie psychodynamique, etc.), médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, stabilisateurs d'humeur), et/ou changements de mode de vie.

* Sevrage de substances : Soutien médical et psychologique pour gérer les symptÎmes de sevrage.

* Conditions médicales : Traitement de la maladie physique, ajustement de la médication si la dysphorie est un effet secondaire.

En résumé,
l'aide apportée à une personne souffrant de dysphorie implique souvent :

* L'écoute et la validation : Reconnaßtre la souffrance de la personne est la premiÚre étape cruciale.
* Un diagnostic précis : Comprendre la nature spécifique de la dysphorie.

* Un soutien psychologique : Thérapies individuelles, de groupe, familiales.

* Des interventions médicales : Hormonothérapies, chirurgies, médicaments (selon le type de dysphorie).

* Des changements de mode de vie : Alimentation, exercice, gestion du stress.

* Un accompagnement social et administratif : Aide aux démarches, sensibilisation de l'entourage.
Il est toujours recommandé de consulter des professionnels de la santé (médecins, psychiatres, psychologues) spécialisés dans ces domaines pour obtenir une évaluation et un plan de traitement personnalisés.
 
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Nerfs en boule
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Soutenir les Personnes Concernées par la Dysphorie de Genre

La dysphorie de genre peut ĂȘtre une expĂ©rience trĂšs difficile et isolante, et le soutien de l'entourage est absolument crucial pour le bien-ĂȘtre des personnes qui la vivent.

Voici quelques points clés et des conseils pratiques pour essayer d'aider au mieux, en se basant sur ce que nous avons déjà discuté :

Comprendre et Valider leur Expérience

* Écouter attentivement : Laissez-les s'exprimer sans jugement, sans les interrompre et sans minimiser ce qu'elles ressentent. Pour elles, cette souffrance est trĂšs rĂ©elle.

* Valider leurs sentiments : Des phrases simples comme "Je comprends que ça doit ĂȘtre trĂšs difficile pour vous" ou "Je suis lĂ  pour vous Ă©couter" peuvent faire une Ă©norme diffĂ©rence. Évitez les "Ce n'est qu'une phase" ou "Vous ĂȘtes trop jeune pour savoir"
.
* Utiliser les bons termes : Demandez-leur comment elles souhaitent ĂȘtre nommĂ©es (leur prĂ©nom choisi) et quels pronoms elles prĂ©fĂšrent (elle/elle, il/lui, iel/iel, etc.). Utiliser les bons termes est un signe de respect fondamental et rĂ©duit considĂ©rablement la dysphorie sociale. Si vous faites une erreur, corrigez-vous simplement et continuez.

* Renseignez-vous : Continuez Ă  vous informer sur la dysphorie de genre et les parcours de transition. Plus vous en saurez, mieux vous pourrez les comprendre et les soutenir.

Proposer un Soutien Concret et des Ressources
L'aide ne doit pas rester qu'au niveau émotionnel.

* Parlez-en Ă  des professionnels : Encouragez-les (avec l'accord de leurs parents si elles sont mineures, ou si elles se sentent prĂȘtes) Ă  consulter des professionnels spĂ©cialisĂ©s dans l'accompagnement des personnes transgenres et non-binaires.

* Psychologues ou pédopsychiatres spécialisés : Ils peuvent les aider à explorer leur identité, gérer la dysphorie et les éventuelles difficultés associées (anxiété, dépression). Ils ne sont pas là pour "décider" de leur genre, mais pour les accompagner dans leur réflexion.

* Associations de soutien aux personnes transgenres et à leurs familles : Elles peuvent offrir un espace d'écoute, des informations précieuses, et mettre en contact avec d'autres jeunes et des familles. C'est souvent une ressource inestimable. En France, il existe des associations comme le FLAG!, TransPÎle, SOS Homophobie (qui couvre aussi les questions transgenres), etc.

* Médecins généralistes ou endocrinologues : Pour discuter des aspects médicaux de la transition si elles souhaitent l'envisager un jour (hormonothérapie). Il est important de trouver des professionnels bienveillants et informés.

* Respectez leur rythme : La transition est un parcours personnel. Certaines personnes souhaitent une transition sociale rapide, d'autres préfÚrent prendre leur temps, ou n'envisagent pas de transition médicale. Soutenez leurs choix sans les pousser.

* Aidez-les dans la transition sociale : Si elles le souhaitent, soutenez-les dans l'adoption d'une nouvelle expression de genre (vĂȘtements, coupe de cheveux, etc.). Ces petits changements peuvent avoir un impact Ă©norme sur leur bien-ĂȘtre et rĂ©duire la dysphorie corporelle et sociale.

Créer un Environnement Sûr et Protecteur
Les personnes auront besoin d'un espace oĂč elles se sentent en sĂ©curitĂ© et acceptĂ©es.

* Soyez leur allié : Face à d'éventuelles incompréhensions ou rejets de la part d'autres personnes (famille élargie, amis, école), soyez leur voix et leur protecteur.

* Éducation de l'entourage : Si elles sont d'accord, vous pouvez aider Ă  Ă©duquer les personnes de leur entourage proche sur ce qu'est la dysphorie de genre et l'importance de leur soutien.

* Confidentialité : Respectez leur besoin de confidentialité si elles ne souhaitent pas que tout le monde soit au courant de leurs questionnements ou de leur transition.

En étant présent, à l'écoute, et en les aidant à trouver les bonnes ressources, vous leur offrez un soutien inestimable qui peut véritablement changer leur expérience de la dysphorie de genre.
 
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Nerfs en boule
Anonyme
Lae !
Cela fait Ă©normĂ©ment de choses Ă  lire... peut-ĂȘtre trop... mais il vaut mieux trop, que pas assez...!
J'espĂšre que cela pourra aider un peu...et peut-ĂȘtre que cela va attirer d'autres papillons ?
 
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Lae
Anonyme
Lae !
Cela fait Ă©normĂ©ment de choses Ă  lire... peut-ĂȘtre trop... mais il vaut mieux trop, que pas assez...!
J'espĂšre que cela pourra aider un peu...et peut-ĂȘtre que cela va attirer d'autres papillons ?
Bonjour, et pardon de ne pas avoir répondu avant!
C'est incroyable que tu aies fait toutes ces recherches, et encore plus que tu aies pris le temps de les Ă©crire ici, merci infiniment! Je prends note, ça m'aide beaucoup🙂
 
N
Nerfs en boule
Anonyme
Bonjour, et pardon de ne pas avoir répondu avant!
C'est incroyable que tu aies fait toutes ces recherches, et encore plus que tu aies pris le temps de les Ă©crire ici, merci infiniment! Je prends note, ça m'aide beaucoup🙂
J'espĂšre vraiment que cela pourra t'apporter quelques rĂ©ponses, c'est un peu long ! Voir trĂšs long ! mais comme tu m'as l'air d'ĂȘtre quelqu'un de pas ordinaire, intelligent... je l'ai fait de bon cƓur...
Un merveilleux weekend Ă  toi et surtout prends bien soin de toi...
 
N
Nerfs en boule
Anonyme
J'espĂšre vraiment que cela pourra t'apporter quelques rĂ©ponses, c'est un peu long ! Voir trĂšs long ! mais comme tu m'as l'air d'ĂȘtre quelqu'un de pas ordinaire, intelligent... je l'ai fait de bon cƓur...
Un merveilleux weekend Ă  toi et surtout prends bien soin de toi...
* J'avais oubliĂ© ! Tes parents sont sans doute un peu perdus ( ce qui est peut-ĂȘtre comprĂ©hensible ), c'est Ă  toi de leurs apporter des rĂ©ponses,des Ă©lĂ©ments,... pour faire en sorte qu'il y ait un dialogue, un Ă©change, une meilleure comprĂ©hension ... de leurs part Ă  ton encontre... pour qu'ils comprennent mieux ce qui se passe en toi, tes sentiments,tes Ă©motions, sensations,ton ressenti... ce que tu veux... cela n'est pas facile, mais il n'y a que toi qui peut faire ça. Ne soit peut-ĂȘtre pas trop pressĂ©, un pas aprĂšs l'autre...
 
P
Pifboy
Anonyme
C’est courageux en tout cas de publier sur ce forum qui est transphobe et pro extrĂȘme droite !

Tu as mon soutien !!
 
J
Judietherian
Anonyme
Coucou, bravo pour tout ce petit(grand) article est ce que tu pourrais m'aider, je fais de la dysphorie d'espĂšce
Merci bcp encore
Judie đŸ’«đŸŒ±đŸŒˆ
 
N
Nerfs en boule
Anonyme
Coucou, bravo pour tout ce petit(grand) article est ce que tu pourrais m'aider, je fais de la dysphorie d'espĂšce
Merci bcp encore
Judie đŸ’«đŸŒ±đŸŒˆ
Je ne suis point ! Un expert, ni médecin ou psychologue...ou tout autres choses !

Mais, j'ai fait quelques recherches... qui sont accessibles Ă  tous, sur le net... si cela peut t'aider un peu...

La dysphorie d'espÚce est un terme qui n'est pas reconnu par les classifications médicales officielles (comme le DSM-5-TR, qui utilise le terme de "dysphorie de genre").
Il semble ĂȘtre utilisĂ© pour dĂ©crire une souffrance ou un mal-ĂȘtre profond liĂ© Ă  l'impression de ne pas appartenir Ă  l'espĂšce humaine, et de s'identifier fortement Ă  une autre espĂšce animale.

Il est important de noter que ce concept est trÚs différent de la dysphorie de genre, qui concerne le décalage entre l'identité de genre ressentie et le sexe assigné à la naissance.

La dysphorie de genre est une condition bien documentée et étudiée, avec des prises en charge spécifiques.

Lorsque l'on parle de "dysphorie d'espĂšce", il est souvent fait rĂ©fĂ©rence Ă  des cas oĂč une personne (souvent un enfant ou un adolescent) s'identifie intensĂ©ment Ă  un animal, au point de vouloir vivre comme lui.

Ce type de situation peut susciter des interrogations et des inquiétudes chez l'entourage.

Que faire pour aider une personne qui semble souffrir de ce type de dysphorie ?

Si une personne exprime un mal-ĂȘtre important liĂ© Ă  son identitĂ© et Ă  l'impression de ne pas ĂȘtre humaine, il est crucial de prendre cette souffrance au sĂ©rieux et de l'accompagner, de l'aider ,de l'Ă©pauler...

Voici quelques pistes :

* L'Écoute : La premiĂšre Ă©tape est d'Ă©couter la personne sans jugement, de valider ses sentiments et de reconnaĂźtre sa souffrance.

Il est essentiel de crĂ©er un espace sĂ»r oĂč elle peut exprimer ce qu'elle ressent sans crainte d'ĂȘtre ridiculisĂ©e ou ignorĂ©e.

* Consultation : Il est fortement recommandé de consulter des professionnels de santé. Un psychologue, un pédopsychiatre (pour les enfants et adolescents) ou un psychiatre pourra évaluer la situation de maniÚre approfondie.

* Ils pourront déterminer si cette identification à une autre espÚce est un signe de détresse psychologique sous-jacente (anxiété, dépression, troubles de la personnalité, traumatismes, etc.).

* Ils pourront également écarter d'autres diagnostics différentiels et proposer une prise en charge adaptée.

* Comprendre les causes sous-jacentes : L'identification Ă  un animal peut ĂȘtre une façon d'exprimer un malaise, un besoin d'Ă©vasion, une recherche d'identitĂ©, ou une rĂ©action Ă  des difficultĂ©s sociales ou Ă©motionnelles. Le professionnel aidera Ă  explorer les raisons de ce ressenti.

* Soutien familial et social : L'entourage joue un rĂŽle crucial. Encourager la personne Ă  maintenir des liens sociaux sains, Ă  participer Ă  des activitĂ©s qui lui plaisent (mĂȘme celles qui ne sont pas liĂ©es Ă  son identification animale, mais qui lui procurent du bien-ĂȘtre) est important.

* Recherche de sens et d'identitĂ© : La thĂ©rapie peut aider la personne Ă  explorer son identitĂ©, Ă  comprendre ses besoins profonds et Ă  trouver des moyens sains de les exprimer. L'objectif n'est pas de "corriger" l'identification, mais d'aider la personne Ă  vivre en paix avec elle-mĂȘme et son environnement.

* Éducation et information : Pour les proches, il est important de s'informer et de comprendre que ce type de ressenti, bien qu'inhabituel, peut ĂȘtre une manifestation d'une souffrance rĂ©elle. Évitez les jugements hĂątifs ou les tentatives de "ramener Ă  la raison" de maniĂšre abrupte, cela pourrait aggraver la dĂ©tresse.

En résumé,
la "dysphorie d'espĂšce" est un concept qui dĂ©crit une souffrance psychologique liĂ©e Ă  une identification profonde Ă  une autre espĂšce. La meilleure approche est l'Ă©coute et le soutien professionnel pour explorer les causes de cette souffrance et aider la personne Ă  trouver un mieux-ĂȘtre.
 

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