Roman d'amour Le Prince voisin. (Chapitre 2)

J'ai besoin d'air frais, alors je me dirige vers les jardins.

"Tu ne vas nulle part", siffle Aaron.

La colère irradiant de lui alors que je m' éloignes se fait ressentir dans ses pas rapides et agressifs alors qu'il commence à marcher après moi, ses pas font un bruit sourd sur le carrelage.

"Revenez ici !", dit-il.


"Non Aaron! Vous êtes énervant !"

Je ne peux plus supporter son comportement d'enfant gâté.

Je sais qu'il ne se soucie pas de savoir s'il est énervant ou pas, il se soucie seulement que je lui échappes.

Malheureusement il ne lui faudra pas longtemps avant qu'il soit apte à m'attraper le bras et me ramèner vers lui.

"Eh!", lui dis-je saoulé par son comportement.

Je le pousse, et je sens, qu'il a été prit de court par ma brusque bousculade.

Mais il ne se laisse pas arrêter par cela. Il s'avance pour m'attraper à nouveau.

Son souffle est haletant alors qu'un mélange de rage et de frustration remplit son regard.

"Je vous ai dis de vous rasseoir", dit-il en serrant les dents alors qu'il serre fermement mon poignet.

Je m'approche de lui, le regarde avec frustration, et dans un souffle de fatigue, je lui réponds.

"Et qu'allez vous faire, hein ?"

La prise de Aaron se resserre autour de mon poignet quand il entend ces mots et il se penche plus près de moi.

"Je ferai ce que je veux", répond-il simplement, sans lâcher mon poignet.

Sa poigne se resserre douloureusement autour de la peau de mon poignet comme un étau.

"AÏE... vous me faites mal !"

J'ai comme l'impression que mon poignet va se briser.

Puis dans un chuchotement je continue.

"Idiot."

La poigne de Aaron se desserre légèrement lorsqu'il m'entend le traiter d'« idiot ».

"Est-ce que vous venez de me traiter d'idiot ?", grogne Aaron, en faisant un pas en avant pour se rapprocher encore plus de moi afin que nos corps se touchent presque.

"Répétez-le", dit-il.

"Dites le encore."

Je n'hésite pas une seconde, et répète.

"Idiot."

Aaron semble craquer lorsque je répéte.

Ses ongles s'enfoncent dans mon poignet et je sens la douleur commencer à augmenter, ma peau meurtrit par ses ongles.

"Je vais vous montrer à quel point je peux être stupide", dit Aaron.

"AÏE ! Recommencez et je vais crier !"

Les jointures des mains de Aaron commencent à blanchir à cause de sa prise.

Il se penche en avant, son visage si proche du miens, son souffle chaud frappant mon visage, c'est si doux...

Je vois bien qu'il est fâché.

La douleur est si forte que je fini par m'accrocher à son cou et à hurler de douleur.

Il semble surprit par le mouvement brusque et le cri.

La prise semblable à un étau qui entourait mon poignet s'est maintenant transformée en quelque chose qui ressemble davantage à une étreinte, ses bras se serre autour de tout mon corps alors qu'il m'attire vers lui.

Nous entendons quelque chose venant des couloirs, des pas sur le sol en pierre.

Le son se rapproche de plus en plus, venant dans notre direction.

Aaron me plaque contre un mur, pressant son corps contre le miens.

Il me fais mal mais j'aime la sensation de son corps contre le miens, sa chaleur corporelle.

Je reviens vite sur terre, lorsque je sens son corps me plaquer de plus en plus fort.

"AÏE... mon Dieu...", dis-je dans un chuchotement.

Nous restons immobile et silencieux alors que les pas continuent de se rapprocher de plus en plus dans le couloir.

Au bout d'un moment, les pas s'arrêtent, et changent de direction.

Nous laissons échapper un souffle brusque, tout comme sa prise autour de moi.

Après ce moment de panique, je le pousse et je m'enfuis.

Je cours dans ma chambre.

Aaron passe un bon moment à me chercher.
Une des servantes m'a vu passer et Aaron a été alerté de la direction dans laquelle j'aurais pu me diriger.

Il ne trouve rien avant d'arriver devant ma chambre.
Il s'arrête juste un instant.

Sa respiration se succédant en respirations brusques et inégales.


Il entre dans votre chambre.
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Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? 🎀